voici un champignon piège, surtout dans son jeune âge (je me suis fais avoir !)
Hygrophoropsis aurantiaca (Wülfen) Maire 1921; Fausse-Girolle
[Basidiomycota / Homobasidiomycetes / Boletales / Hygrophoropsidaceae]
Croisées en bas du col de Taura à St André-de-Roquelongue (11), le 21 mars 2016 (après 4 jours de pluies abondantes et régulières. C’est la première fois que je croise cette espèce si près de la Méditerranée (moins de 10 km). Roche acide sous chênes verts, avec quelques pin maritimes, et des landes à bruyères et Cades autour.
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Jeunes comme le sont mes exemplaires, les lames peuvent facilement passer pour des plis. En vieillissant, la confusion est moindre, d’autant que le pied noirci.
Les caractères micros comparatifs :
- Cantharellus cibarius Fries (1821), basides 60-90 x 7-10 µm , souvent à 6 stérigmates, spores 7,5-10 x 4,5-5 µm, grénelées.
- Hygrophoropsis aurantiaca (Wulfen) Maire (1929), basides 20-35 x 6,5-8 µm à 4 stérigmates, spores 5,5-7 x 3,5 4,5 µm, guttulées.