J’ai voulu tester mon nouveau matériel de macrophoto, acheté sur les judicieux conseils de Fredlab que je remercie. Sur un statif Kaiser, un Nikon D90 en manuel, 400 ISO, un tube à rampe hélicoïdale (bien pratique), une bague 42/RMS et un Photar 50 mm, diaphragmé à 4, pas plus. Je n’ai pas pu essayer le Lumix G5 que nous avons reçu, il me manque encore la bague T2/micro 4/3. Un petit cylindre de papier calque autour du sujet, deux lampes Jansjö Ikéa avec des loupes d’horloger scotchées dessus pour focaliser la lumière. La bête (conservée dans l’alcool et séchée) sur fond noir (plus facile pour le détourage), posée sur la platine d’un vieux microscope de collège Euromex, scié en deux pour éliminer la potence et le revolver, le mouvement lent (aujourd’hui) et le mouvement micrométrique (plus tard lorsque j’atteindrai des rapports plus importants) permettant de déplacer l’objet en Z sous le Photar et de faire ma pile de stacking traitée par Zerene Stacker.
- Lekanesphaera rugicauda, face dorsale et face ventrale, petite femelle de 6 mm de longueur
- L-Lekaneshaera rugicauda Forme VII 31 03 16 FD FV.jpg (91.23 Kio) Vu 2008 fois
Lekanesphaera rugicauda (Leach, 1814) est un isopode marin très littoral, de petite taille, appartenant à la famille des Sphaeromatidae, aux côtés des Sphaeroma et des Cymodoce. Normalement benthique, j’ai observé plusieurs fois qu’il peut occasionnellement nager. C’est probablement alors qu’il nageait qu’il a été capturé au filet à plancton, dans un bassin du port du Havre. Rugicauda fait allusion à son pleotelson (-cauda) recouvert de petites rugosités (rugi-) qui apparaissent comme des taches blanches sur la photo.
Cordialement
Gérard Breton