Melicerta ringens (Linnaeus, 1758) [=Floscularia ringens]

Règles du forum
Collections du forum
Pour poster dans cette partie, vous devez faire partie du groupe Collectionneurs.
C'est un groupe ouvert et nous répondrons volontiers à vos demandes (par MP svp).
Plus d'infos, voir ici

--------------------------------------------------------------------------------
Attention : Les images doivent être publiées directement sur notre serveur et non pas liées sur un autre site !

Les questions et réponses concernant les sujets des Collections sont à suivre dans la partie 1 (Q/R Collections).
Ne pas entamer de débats directement dans ces rubriques, merci d'avance !
--------------------------------------------------------------------------------
Répondre
Gérard-Breton
membre
membre
Messages : 1202
Enregistré le : 24 août 2013 22:26
Prénom : Gérard

Melicerta ringens (Linnaeus, 1758) [=Floscularia ringens]

Message par Gérard-Breton »

Bonjour à tous,

Etymologie de rotifère : qui porte (-fère) une roue (latin rota- comme dans rotation). Mais où sont-ils donc allés chercher tout ça ?



Ce Melicerta ringens est un rotifère tubicole recueilli dans les eaux de la Fontaine de la Coudre (voir une devinette récente http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... 80#p103780), attaché à un rameau d’utriculaire.
Si ses quatre couronnes ciliaires sont spectaculaires, le tube dans lequel il vit retient également l’attention. Il est formé d’un empilement régulier de boulettes de diamètre remarquablement constant.
Certains parlent (ou parlaient) de boulettes fécales, mais il semble qu’il s’agit plutôt de pseudo-fèces, matières en suspension n’ayant pas transité par le tube digestif et rendues cohérentes par du mucus (voir Diego Fontaneto, Giulio Melone & Robert L. Wallace (2003). "Morphology of Floscularia ringens (Rotifera, Monogononta) from egg to adult". Invertebrate Biology. 122 (3): 231–240.)



Toujours est-il que dès sa fixation, le jeune rotifère commence à fabriquer ses boulettes de mucus,et à les empiler régulièrement. Dans la vidéo précédente, à chaque fois qu’il donne un « coup de tête » à droite, il positionne une boulette. Le mécanisme exact qui permet au rotifère de positionner les boulettes et de les lier ensemble reste en partie hypothétique (Fontaneto et al. 2003). Noter l’une des antennes latérales, visible à droite. Le trou dont parlent Fontaneto et al., 2003 sur chaque boulette est également visible (dernières images de la première vidéo également).

En prime, quelques images (fixes) de la même bête, montrant le tube, les couronnes cilliares et les antennes latérales (une à chaque fois !).
Détail du tube. Contraste interférentiel frange noire.
Détail du tube. Contraste interférentiel frange noire.
L-420-rotifère-Melicerta-ringens-Fne-Coudre-170813-25x-CIFN.jpg (67.59 Kio) Vu 4482 fois
couronnes ciliaires et antenne latérale. Contraste interférentiel frange noire.
couronnes ciliaires et antenne latérale. Contraste interférentiel frange noire.
L-422-rotifère-Melicerta-ringens-Fne-Coudre-170813-25x-CIFN.jpg (57.28 Kio) Vu 4481 fois
couronnes ciliaires et antenne latérale. Contraste interférentiel frange noire.
couronnes ciliaires et antenne latérale. Contraste interférentiel frange noire.
L-429-rotifère-Melicerta-ringens-Fne-Coudre-170813-25x-CIFN.JPG (60.01 Kio) Vu 4481 fois
Cordialement

Gérard Breton
Répondre

Retourner vers « Rotifères »