Vol sur un nid de Delta unguiculatum
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Gérard-Breton
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Vol sur un nid de Delta unguiculatum
Bonjour à tous,
Il y a une semaine, sur le pignon d’une maison dans le sud de la Sarthe, un beau (et rare) soleil de fin d’automne met en relief, en formant une ombre, une sorte de paquet de boue que nous n’avions pas remarqué jusque-là.
Je pense à un nid de guêpe maçonne Delta unguiculatum, dont l’adulte – une très belle guêpe – a été illustré dans le fil http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... 139#p19139.
Le soleil a disparu derrière les nuages, le crépuscule menace, mais je décide quand même, l’échelle étant sortie, de grimper à 5 m de hauteur pour voir de plus près.
Voire même essayer de prendre une photo !
L’inconfort du perchoir et la luminosité déclinante font que les photos sont un peu floues, ce que vous excuserez, je pense. Malgré la présence de nymphes, ce que nous verrons plus tard, ce n’est cependant pas du David Hamilton !
Le nid mesure un peu plus de cinq centimètres de hauteur.
A suivre
Gérard Breton
Il y a une semaine, sur le pignon d’une maison dans le sud de la Sarthe, un beau (et rare) soleil de fin d’automne met en relief, en formant une ombre, une sorte de paquet de boue que nous n’avions pas remarqué jusque-là.
Je pense à un nid de guêpe maçonne Delta unguiculatum, dont l’adulte – une très belle guêpe – a été illustré dans le fil http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... 139#p19139.
Le soleil a disparu derrière les nuages, le crépuscule menace, mais je décide quand même, l’échelle étant sortie, de grimper à 5 m de hauteur pour voir de plus près.
Voire même essayer de prendre une photo !
L’inconfort du perchoir et la luminosité déclinante font que les photos sont un peu floues, ce que vous excuserez, je pense. Malgré la présence de nymphes, ce que nous verrons plus tard, ce n’est cependant pas du David Hamilton !
Le nid mesure un peu plus de cinq centimètres de hauteur.
A suivre
Gérard Breton
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Gérard-Breton
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Re: Vol sur un nid de Delta unguiculatum
A l’aide d’une lame de scie à métaux, je l’ouvre. Il montre trois loges. Les deux loges du bas sont tapissées par un cocon de soie, celle du haut non.
Le premier et le second cocon, vraisemblablement tissés par la larve, contiennent chacun une nymphe, ou au moins une larve en cours de nymphose. A l’extérieur du cocon, un paquet de petites crottes (de la larve), et une chenille momifiée.
Par contre, la loge du haut contenait bien une chenille momifiée, quelques crottes, mais point de nymphe, ni de reste visible de nymphe.
Par contre, une pupe que je pense appartenir à un diptère.
Que conclure ? Que les larves se nourrissent bien des chenilles mises par la mère dans chaque loge du nid, et que l’unique chenille de la loge suffit à nourrir la larve jusqu’à sa nymphose. Que les larves se tissent un cocon de soie qui n’englobe ni les crottes ni le cadavre de la chenille juste avant la nymphose. Enfin qu’un diptère vient s’immiscer dans le couple guêpe – chenille.
La larve de guêpe de développe exclusivement aux dépens de la chenille. C’est une relation à long terme donc de type parasitaire et non pas une relation de prédation. Mais à la fin du développement de la larve de guêpe, la chenille meurt. La guêpe est donc un parasitoïde (rappel : un parasite ne tue pas, sauf exception, sa proie). Mais la petite pupe, supposée de diptère, semble avoir éliminé la larve de guêpe, c’est donc le parasitoïde d’un parasitoïde, cela pourrait être un cas d’hyperparasitoïde. Berland (1928) [Faune de France, 19, Hyménoptères Vespiformes II] cite comme parasite d’Eumenes unguiculata (= Delta unguiculatum) Chrysis ignita, qui est un hyménoptère Chrysididae. Le seul diptère parasite d’Eumenidae cité par cet auteur est Toxophora maculata, un Cecidomyiidae, hyperparasitoïde de Eumenes pomiformis.
En résumé, nous avons affaire à un cas d’hyperparasitoïde très probable, sans pouvoir identifier le diptère hyperparasitoïde.
Cordialement
Gérard Breton
Le premier et le second cocon, vraisemblablement tissés par la larve, contiennent chacun une nymphe, ou au moins une larve en cours de nymphose. A l’extérieur du cocon, un paquet de petites crottes (de la larve), et une chenille momifiée.
Par contre, la loge du haut contenait bien une chenille momifiée, quelques crottes, mais point de nymphe, ni de reste visible de nymphe.
Par contre, une pupe que je pense appartenir à un diptère.
Que conclure ? Que les larves se nourrissent bien des chenilles mises par la mère dans chaque loge du nid, et que l’unique chenille de la loge suffit à nourrir la larve jusqu’à sa nymphose. Que les larves se tissent un cocon de soie qui n’englobe ni les crottes ni le cadavre de la chenille juste avant la nymphose. Enfin qu’un diptère vient s’immiscer dans le couple guêpe – chenille.
La larve de guêpe de développe exclusivement aux dépens de la chenille. C’est une relation à long terme donc de type parasitaire et non pas une relation de prédation. Mais à la fin du développement de la larve de guêpe, la chenille meurt. La guêpe est donc un parasitoïde (rappel : un parasite ne tue pas, sauf exception, sa proie). Mais la petite pupe, supposée de diptère, semble avoir éliminé la larve de guêpe, c’est donc le parasitoïde d’un parasitoïde, cela pourrait être un cas d’hyperparasitoïde. Berland (1928) [Faune de France, 19, Hyménoptères Vespiformes II] cite comme parasite d’Eumenes unguiculata (= Delta unguiculatum) Chrysis ignita, qui est un hyménoptère Chrysididae. Le seul diptère parasite d’Eumenidae cité par cet auteur est Toxophora maculata, un Cecidomyiidae, hyperparasitoïde de Eumenes pomiformis.
En résumé, nous avons affaire à un cas d’hyperparasitoïde très probable, sans pouvoir identifier le diptère hyperparasitoïde.
Cordialement
Gérard Breton
Re: Vol sur un nid de Delta unguiculatum
Bonsoir,
C'est un reportage remarquable !
Attention cependant aux échelles instables, Gérard.
C'est un reportage remarquable !
Attention cependant aux échelles instables, Gérard.
Cordialement,
Yves de la Manche
Yves de la Manche
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Gérard-Breton
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Re: Vol sur un nid de Delta unguiculatum
Merci de ton appréciation, Yves.
Cordialement
Gérard Breton
Cordialement
Gérard Breton
Re: Vol sur un nid de Delta unguiculatum
Hello
Passionnant...
Amicalement
Pierre M.
Passionnant...
La pupe pourrait-elle donner naissance à ce fameux diptère hyperparasitoïde ?Gérard-Breton a écrit : ...
En résumé, nous avons affaire à un cas d’hyperparasitoïde très probable, sans pouvoir identifier le diptère hyperparasitoïde.
...
Amicalement
Pierre M.
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Gérard-Breton
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Re: Vol sur un nid de Delta unguiculatum
Bonjour à tous,
Pierre M, je crains que la pupe n'éclose jamais : tout le matériel recueilli est dans l'alcool !
C'est en rédigeant le post d'hier que je me suis dit - trop tard - qu'on aurait peut-être pu mettre au moins la pupe en élevage pour voir.
Pour tout dire, je m'intéressait, au moment où j'ai pris les photos (Yves, rassure-toi, l'échelle était bien calée !) aux questions de nomenclature et de définitions touchant les notions suivantes : symbiose, commensalisme, amensalisme, parasitisme et parasitoïdes, dans le cadre de la préparation d'une intervention "symbiotes et parasites d'hier de d'aujourd'hui" où je vais parler de mes deux dadas, la biologie marine et la paléontologie. Ce nid de guêpe maçonne tombait donc plutôt bien. Quand j'ai mis la pupe dans l'alcool, avec les nymphes et les momies de chenilles, j'ai imaginé qu'il suffirait de regarder la bibliographie pour avoir la réponse !
Je dois avoir conservé une certaine naïveté ...
Cordialement
Gérard Breton
Pierre M, je crains que la pupe n'éclose jamais : tout le matériel recueilli est dans l'alcool !
C'est en rédigeant le post d'hier que je me suis dit - trop tard - qu'on aurait peut-être pu mettre au moins la pupe en élevage pour voir.
Pour tout dire, je m'intéressait, au moment où j'ai pris les photos (Yves, rassure-toi, l'échelle était bien calée !) aux questions de nomenclature et de définitions touchant les notions suivantes : symbiose, commensalisme, amensalisme, parasitisme et parasitoïdes, dans le cadre de la préparation d'une intervention "symbiotes et parasites d'hier de d'aujourd'hui" où je vais parler de mes deux dadas, la biologie marine et la paléontologie. Ce nid de guêpe maçonne tombait donc plutôt bien. Quand j'ai mis la pupe dans l'alcool, avec les nymphes et les momies de chenilles, j'ai imaginé qu'il suffirait de regarder la bibliographie pour avoir la réponse !
Je dois avoir conservé une certaine naïveté ...
Cordialement
Gérard Breton
- Daniel
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Re: Vol sur un nid de Delta unguiculatum
Bonjour,
bravo pour le reportage acrobatique qui nous fait découvrir l’existence de diptères parasitoïdes d'hyménoptères mème si c'est rageant de ne pas aller plus loin.
Je connaissais déja grace à des observations à l'occasion d'élevages, des parasitoïdes de papillons: il m'est arrivé autrefois d'obtenir en élevage des hyménoptères Apanteles ou des diptères tachinaires!
Le meilleur exemple d'hyperparasitisme est donné par les galles du bédégar. La encore je me souviens d'un élevage ancien d'une galle qui avait donné, non seulement des hôtes normaux de la galle, hyménoptères du genre Cynips, mais aussi une demi douzaine d'espèces de petites guèpes hyperparasites .
Souvent on pense qu'il n'y a qu'un parasite d'un groupe par espèce et on identifie l’hôte pour connaitre le parasite.
Mais chez les parasitoïdes, c'est bien moins spécialisé, c'est plus complexe et rien ne vaut l'élevage pour identifier une espèce qui s'est attaquée mème à un hôte connu...
bravo pour le reportage acrobatique qui nous fait découvrir l’existence de diptères parasitoïdes d'hyménoptères mème si c'est rageant de ne pas aller plus loin.
Je connaissais déja grace à des observations à l'occasion d'élevages, des parasitoïdes de papillons: il m'est arrivé autrefois d'obtenir en élevage des hyménoptères Apanteles ou des diptères tachinaires!
Le meilleur exemple d'hyperparasitisme est donné par les galles du bédégar. La encore je me souviens d'un élevage ancien d'une galle qui avait donné, non seulement des hôtes normaux de la galle, hyménoptères du genre Cynips, mais aussi une demi douzaine d'espèces de petites guèpes hyperparasites .
Souvent on pense qu'il n'y a qu'un parasite d'un groupe par espèce et on identifie l’hôte pour connaitre le parasite.
Mais chez les parasitoïdes, c'est bien moins spécialisé, c'est plus complexe et rien ne vaut l'élevage pour identifier une espèce qui s'est attaquée mème à un hôte connu...
Daniel Nardin
sites: perso, microscopie , plongée Egypte et Réunion, orchidées du Doubs
matériel micro/macro/photo principal: microscopes Olympus BH, stéréomicroscope Nikon SMZ, reflex Nikon (D800 actuellement) +105macro, soufflet... , hybride Olympus EM5 mkII, compact OlympusTG-5 ...
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- 6le20
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Re: Vol sur un nid de Delta unguiculatum
Bravo Gérard pour ce reportage in live !
Je suis surpris que la larve de l'hyménoptère soit considérée comme parasitoïde.
Pour moi, depuis que j'ai lu Fabre (et les confirmations de ses observations réalisées par les élèves de Grasset), l'adulte pique les centres nerveux de la chenille pour la paralyser puis la transporte dans le nid, ou la loge du nid, où elle a pondu un œuf. Une fois née, la larve commence à se nourrir de la chenille en prenant soin de la laisser vivante jusqu'au bout de sa dégustation. Du coup pour moi, la relation entre les deux est une simple relation proie/carnivore, n'ayant de singulier que ce macabre détail de la mortalité différée jusqu'à la fin du repas...
Au fond cela ressemble au destin du poisson avalé vif par un Cormoran, les prolongations en plus...
Je suis surpris que la larve de l'hyménoptère soit considérée comme parasitoïde.
Pour moi, depuis que j'ai lu Fabre (et les confirmations de ses observations réalisées par les élèves de Grasset), l'adulte pique les centres nerveux de la chenille pour la paralyser puis la transporte dans le nid, ou la loge du nid, où elle a pondu un œuf. Une fois née, la larve commence à se nourrir de la chenille en prenant soin de la laisser vivante jusqu'au bout de sa dégustation. Du coup pour moi, la relation entre les deux est une simple relation proie/carnivore, n'ayant de singulier que ce macabre détail de la mortalité différée jusqu'à la fin du repas...
Au fond cela ressemble au destin du poisson avalé vif par un Cormoran, les prolongations en plus...
Amicalement
Sylvain
Bestiolomane-plantophile
Bino Olympus SZIII + Paralux L3000 trino pour macro + Diaplan trino + Panasonic G5
† Sylvain nous a quittés le 23 mars 2025 après des années de lutte courageuse contre la maladie.
viewtopic.php?t=28050
Sylvain
Bestiolomane-plantophile
Bino Olympus SZIII + Paralux L3000 trino pour macro + Diaplan trino + Panasonic G5
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Gérard-Breton
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Re: Vol sur un nid de Delta unguiculatum
Bonjour Sylvain, Daniel, tous,
Sylvain, je pense que tu n'as pas tort de citer Fabre à l'appui de ton interprétation du rapport larve de guêpe - chenille comme un rapport de prédation. Mais je pense également ne pas avoir tort de parler de parasitoïde. Ce n'est pas contradictoire. En effet, la nature ne connaît point de telles limites, c'est l'homme, avec son souci de tout classifier et de tout nommer qui trace ses limites ! (et en plus, si j'étais méchant, je dirais qu'il croit que nommer = comprendre ! mais je ne suis pas méchant, tout juste ironique). Le tout est souvent de savoir où on place le curseur.
Et pour le parasitisme, il a bien fallu poser une limite entre prédation et parasitisme. On a choisi prédation = relation courte, brève, éventuellement renouvelable et parasitisme : relation longue à l'issue de laquelle la proie ne meurt pas (parasite) ou bien meurt (parasitoïde). Voici les définitions que j'ai appliquées dans cette observation. L'essentiel n'est pas le nom de la relation, mais sa description aussi exacte et précise que possible au cas par cas, car, je me répète, la nature ne connaît point de limites !
Et en conclusion, Fabre est un excellent auteur !
Cordialement
Gérard Breton
Sylvain, je pense que tu n'as pas tort de citer Fabre à l'appui de ton interprétation du rapport larve de guêpe - chenille comme un rapport de prédation. Mais je pense également ne pas avoir tort de parler de parasitoïde. Ce n'est pas contradictoire. En effet, la nature ne connaît point de telles limites, c'est l'homme, avec son souci de tout classifier et de tout nommer qui trace ses limites ! (et en plus, si j'étais méchant, je dirais qu'il croit que nommer = comprendre ! mais je ne suis pas méchant, tout juste ironique). Le tout est souvent de savoir où on place le curseur.
Et pour le parasitisme, il a bien fallu poser une limite entre prédation et parasitisme. On a choisi prédation = relation courte, brève, éventuellement renouvelable et parasitisme : relation longue à l'issue de laquelle la proie ne meurt pas (parasite) ou bien meurt (parasitoïde). Voici les définitions que j'ai appliquées dans cette observation. L'essentiel n'est pas le nom de la relation, mais sa description aussi exacte et précise que possible au cas par cas, car, je me répète, la nature ne connaît point de limites !
Et en conclusion, Fabre est un excellent auteur !
Cordialement
Gérard Breton
- 6le20
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Re: Vol sur un nid de Delta unguiculatum
Tu as raison Gérard, non seulement sur ta conclusion, mais aussi sur le fait que c'est une question de curseur.
Les parasites ne tuent pas leur hôtes car c'est une question de survie pour eux-même, même s'il n'est pas rare de voir des individus déjà affaiblis mourir par des des pullulations qui contribuent à les achever.
Par contre les parasitoïdes se nourrissent de l'hôte jusqu'au bout.
La vache se nourrit au dépend des herbes sans les tuer, les moutons vont jusqu'à arracher les racines en cas de besoin.
Herbivore "parasite" d'un coté, herbivore "'parasitoïde" de l'autre...
Les parasites ne tuent pas leur hôtes car c'est une question de survie pour eux-même, même s'il n'est pas rare de voir des individus déjà affaiblis mourir par des des pullulations qui contribuent à les achever.
Par contre les parasitoïdes se nourrissent de l'hôte jusqu'au bout.
La vache se nourrit au dépend des herbes sans les tuer, les moutons vont jusqu'à arracher les racines en cas de besoin.
Herbivore "parasite" d'un coté, herbivore "'parasitoïde" de l'autre...
Amicalement
Sylvain
Bestiolomane-plantophile
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Sylvain
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† Sylvain nous a quittés le 23 mars 2025 après des années de lutte courageuse contre la maladie.
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