...et combien de taureaux morts pour un torero Pas équitable
Bien amicalement,
Gérard
----------------------- Microscope Leitz Dialux + tête trinoculaire Orthoplan + contraste de phase + équipements "made home" Bino Wild M3Z et Reichert-Young AO 570 APN Canon Powershot A590 sur le microscope et la bino + adaptations maison (toujours en cours d'amélioration !)
+ Canon Powershot A650 cloné avec CHDK autrement. Logiciels : Gimp, Rawtherapee, UFraw, Picolay, XnView
André, mettre en balance la vie d'un homme et celle d'un taureau c'est aussi stupide que l'affirmation "le poète a toujours raison" que doit affectionner le stupide Cabrel.
Si vous n'êtes pas capables de faire souffrir les animaux, vous ne méritez pas de vivre. Autant aller brûler des cierges à l'église en espérant ainsi ne pas trop souffrir de son cancer.
Les animaux sont nés pour souffrir. Comme nous.
Ceci est bien inspiré par la lucidité de Nietzsche, qui avait compris que l'humanité qui ne supporte plus la souffrance est décadente.
C'est juste pour rigoler, vu que sainte Catherine me fait bien rigoler.
Ayant tué, fait tuer, vu tuer des animaux, pour les manger, ayant vu un corrida à 11 ans, je me suis toujours posé cette question de la souffrance animale.
La vraie question à mon avis : faut il parler de la souffrance animale ou plutôt du plaisir que l'humain ressent à mettre en jeu cette souffrance ?
Ah, pardon, il ne met pas en jeu la souffrance.... "il fait de l'art, il fait de la chorégraphie, il sublime la mort", et gnia gnia gnia, et que je te fais appel à Nietzsche, à Picasso, à Hemingway (qui, au passage était un salopard de "chasseur", un de ceux qu'on appelle charognards, flinguant des animaux pour SE mettre en valeur, ego surdimensionné), à la mythologie et combien d'autres arguments spécieux.
Il y a des tonnes d'arguments pour expliquer, comprendre la corrida et même admettre qu'elle avait une place (quand bien même contestable).
Mais, aller, au XXI ème siècle, mettre en scène la mort d'un animal après torture, donc souffrance délibérément infligée, et y trouver du PLAISIR (esthétique, sadique, pervers*) me semble tellement indigne de l'humain.
Oui tout le monde souffre, animaux et humains mais qui vraiment cherche à souffrir à part certains humains ?
Pour finir, je me demande pourquoi nous n'avons plus droit à ce joli spectacle d'humains mis à mort par des animaux sur du beau (au début) sable blond avec des centaines d'autres humains jubilant, c'était sain les jeux du cirque, non ?
La corrida comme les jeux du cirque passera un jour à la trappe et nos descendants nous considéreront avec, j'imagine, commisération et, j'espère, dédain.
Buteo
*pervers : qui se plaît à faire le mal ou à l'encourager
perversité : disposition active à faire le mal intentionnellement en faisant appel aux ressources de l'intelligence et de l'imagination (Grand Larousse universel). Tout est dans cette définition.
Bien d'accord avec vous Buteo. Je n'ai moi-même aucun goût pour la tauromachie.
Quant à penser qu'à l'avenir la diversité psychologique des êtres humains cessera de produire des individus "sadiques"...
Je ne peux m'empêcher de penser que nos ancêtres soumis à la cruauté de la Nature, devaient être plus cruels qu'elle pour pouvoir survivre. Sans cela nous ne serions pas là aujourd'hui. Je crois que les jeux du cirque que vous évoquez faisaient partie de cette problématique.
Aujourd'hui nous avons chez nous les ambulances pour venir nous chercher en cas d'accident, nous conduire à l'hôpital où médecins et infirmières sont au petits soins pour nous... Mais le psychisme ancestral existe toujours. Et la capacité à être cruel sera sans doute toujours nécessaire. A moins que vous ne croyiez à une sorte de "point Omega", façon Teilhard de Chardin.
"A moins que vous ne croyiez à une sorte de "point Omega", façon Teilhard de Chardin."
Non, la seule chose en laquelle je voudrais croire c'est que l'humain cesse de se planquer derrière des théories de tout poil pour justifier des instincts primaires et bestiaux et qu'il "fasse appel aux ressources de l'intelligence et de l'imagination" pour évoluer c'est à dire, en l’occurrence, ne pas faire appel à "sa capacité à être cruel" dont la nécessité ne m'apparaît pas clairement.
En gros que l'homme cherche à tuer des animaux en étant le moins cruel serait, déjà, une bonne chose... la tauromachie étant digne d'une société de barbares qu'on cherche, enfin certains, à ne plus être.
Ces théories de tout poil, enfin la théorie, qui n'a rien d'extraordinaire, est inspirée de ce qu'on l'on connaît aujourd'hui en Ethologie, d'une compréhension toute simple de ce qu'a dû être la vie de nos ancêtres et du processus d'évolution psychique par sélection de comportements assurant la survie. Je ne me planque pas, je réfléchis.
Si vous vous trouvez un jour face à un gros animal sauvage, avec aucune fuite possible mais une arme à disposition, il est préférable que vous disposiez dans vos structures mentales de ces
instincts primaires et bestiaux
.
"sa capacité à être cruel" dont la nécessité ne m'apparaît pas clairement.
Et bien, essayez de vous représenter comment vivaient les êtres humains il y 1000, 5000, 10000, 100000 ans.
Et j'ajoute, concernant la volonté d'interdire l'abattage des moutons sans étourdissement (chez les musulmans d'Europe), qu'il y a une catégorie de scientifiques qui, apparemment, ne voient pas d'objection à ce que la découverte, présentée comme récente, de l'existence d'émotions chez les animaux soit un argument politique.
Je ne sais pas qui sont ces scientifiques (genre Bekoff), mais ils feraient bien de se dire que lorsqu'un crocodile noie un zèbre, il ne prend pas la peine de l'étourdir. Même chose pour la lionne qui plante ses crocs dans la chair vivante de l'antilope, etc…
Bien évidemment les animaux ont des émotions, mais cela fait des centaines de millions d'années qu'ils doivent faire avec, comme nous devons supporter l'idée de disparaître un jour, parce que par-dessus-le marché la Nature nous a doté d'une Conscience qui nous rend anxieux. Notre Conscience ne changeant rien à notre affaire, je ne vois pas pourquoi elle devrait changer l'affaire des animaux.