Un micro-texte sans prétention (et assez capilotracté...), issu de ma récente observation de coquilles du Murex Ocenebra erinaceus.
On est…, on nait, pas tous égaux !
Y’en a qui naissent du mauvais coté de la rue et pour qui tout est difficile.
Ça commence par une croissance contrariée par une alimentation limite, puis une lutte pour la survie qui abime, cicatrices innombrables comme autant de mémoires, jusqu’à la fin inéluctable où encore les éléments viennent altérer ce qu’il reste de nous, exploiter jusqu’au trognon le support que nous offrons. Roulés, ballotés et finalement rejeté comme un déchet sur le rivage de la vie…
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Pour d’autres, de l’autre coté de la rue, tout est facile, n’en déplaise à leurs jérémiades.
Leur vase est moelleuse et leurs repas abondant. Ceux-là se développent harmonieusement, ils deviennent grands et forts sans que cela leur coute. Les incidents de la vie les épargnent, pas une fracture, pas une anomalie du squelette… Ils se permettent même de développer des ornementations qui plaisent aux filles. Ils sont beaux et le savent…
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Mais finalement, pour paraphraser Villon, tous pris sans exception…
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