Bonjour,
Un de mes plants de tomates produit des fruits dont toutes les bases présentent une "blessure" ...
Le reste du fruit est parfait !
Qui aurait une idée ?
D'avance merci...
Quelle maladie ?
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Un coin de détente pour parler d’un peu de tout, dans la bonne humeur et la cordialité !
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Quelle maladie ?
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- Tomate.png (217.9 Kio) Vu 1102 fois
Re: Quelle maladie ?
Bonjour à tous,
simplissime, il s'agit de la pourriture apicale, aussi appelée nécrose apicale, ou cul noir de la tomate (et du poivron), une maladie induite par un stress hydrique : trop d'eau (noyade des racines), ou de l'eau sur une section des racines et pas sur les autres sections, ou de l'eau après une durée trop longue de déficit, le tout accentué lors d'un arrosage avec de l'eau froide juste pompée d'un puits...
En un mot, trop de variations brusques de l'humidité et de la température du sol.
Un sol frais en permanence (ni trop - ni trop peu), bien drainé, est préférable voir indispensable, c'est ce que les professionnels obtiennent en cultures sous tunnels et délivrance d'eau par goutte à goutte, avec le mérite supplémentaire d'augmenter l'hygrométrie atmosphérique ambiante (voir web DPV, différentiel de pression de vapeur d'eau)...
Sans tunnels, il faut passer à d'autres variétés plus résistantes, comme les tomates grappes.
Ou bien ombrer les cultures (mur, voile, arbre), afin de limiter l'évaporation, ou bien encore resserrer et densifier les ruisseaux afin de créer un micro-climat du sol et de l'atmosphère, le tout à l'abri d'un vent dominant qui dessèche, et dans la mesure du possible utiliser une (des) sonde d'humidité du sol...
Par chez nous, le très classique protocole amateur d'arrosage des ruisseaux une fois tous les 2 jours est inenvisageable, c'est plutôt une fois le matin et une fois le soir. Et le reste de la journée, un tuyau poreux perleur est fort apprécié.
Le problème est archi documenté sous le web.
simplissime, il s'agit de la pourriture apicale, aussi appelée nécrose apicale, ou cul noir de la tomate (et du poivron), une maladie induite par un stress hydrique : trop d'eau (noyade des racines), ou de l'eau sur une section des racines et pas sur les autres sections, ou de l'eau après une durée trop longue de déficit, le tout accentué lors d'un arrosage avec de l'eau froide juste pompée d'un puits...
En un mot, trop de variations brusques de l'humidité et de la température du sol.
Un sol frais en permanence (ni trop - ni trop peu), bien drainé, est préférable voir indispensable, c'est ce que les professionnels obtiennent en cultures sous tunnels et délivrance d'eau par goutte à goutte, avec le mérite supplémentaire d'augmenter l'hygrométrie atmosphérique ambiante (voir web DPV, différentiel de pression de vapeur d'eau)...
Sans tunnels, il faut passer à d'autres variétés plus résistantes, comme les tomates grappes.
Ou bien ombrer les cultures (mur, voile, arbre), afin de limiter l'évaporation, ou bien encore resserrer et densifier les ruisseaux afin de créer un micro-climat du sol et de l'atmosphère, le tout à l'abri d'un vent dominant qui dessèche, et dans la mesure du possible utiliser une (des) sonde d'humidité du sol...
Par chez nous, le très classique protocole amateur d'arrosage des ruisseaux une fois tous les 2 jours est inenvisageable, c'est plutôt une fois le matin et une fois le soir. Et le reste de la journée, un tuyau poreux perleur est fort apprécié.
Le problème est archi documenté sous le web.
Re: Quelle maladie ?
Merci pour cette explication.
La question qui me reste c'est c'est le seul plant à être atteint, tous les autres se portent à merveille...
La question qui me reste c'est c'est le seul plant à être atteint, tous les autres se portent à merveille...
Re: Quelle maladie ?
Tous les plans, même si ils sont issus d'une même origine génétique, ne sont pas strictement identiques à l'age adulte : une exposition légèrement différente, un développement des racines pas tout à fait identique, une des extrémités ne bénéficient pas d'un apport d'eau suffisant, et le message de stress hydrique est envoyé, le tour est joué. Les conditions climatiques actuelles faisant que l'on est tout juste tangent sur l'optimum de certains paramètres.



