En ce qui concerne cet ouvrage cité, il me semble l'avoir vu sur Amazon, mais son prix était un peu... dissuasif, par contre si je le croise en occasion, je ne le laisserai pas passer.
Tu as raison, il est très bien édité avec de belles photos mais le contenu scientifique est un peu décevant, il ne faut pas l'acheter neuf. En fait la bio-indication reste, dans l'état actuel des travaux limitée à quelques critères répétitifs : sol pauvre, riche ou saturé en Matière Organique, sol pollué, sol sec, hydromorphe, sol compacté,...
Néanmoins, pour avoir participé à un stage de terrain avec l'auteur, je peux dire qu'il est très compétent en botanique et pertinent dans son diagnostic. Son approche est adaptée aux sols cultivés (il était lui-même agriculteur).
Par contre, notamment pour la microfaune, j'ai trouvé des livres d'occasion
l'humus est en effet l'ensemble des produits d'altérations ou en voie d'altération de la matière organique du sol. celui ci se classe suivant une systematique qui peu être très détaillé suivant l'agencement des horizons organiques décrits.
Donc commencer a observer et classer les différents horizons holorganique (horizons O) . Ceux ci sont constitués de debris de vegetaux mort /feuilles, aiguilles etc) plus ou moins transformé, formés en conditions aerobies (sinon on parle d'horizons H que l'on observe dans les tourbes). Ces horizons O sont toujours situés dans la partie supérieure des sols au dessus des horizons dit minéraux
On distingue trois types d'horizons suivant l'etat moyen de transformations des debris lié a l'activité biologique du sol.
Les horizons OL: (L: litiere), OF (F: fragmenté) et OH (H .humifié) qui eux même se distinguent en sous horizons....
L'identification de ceux ci est donc la base de la classification des humus
Et merci pour ces deux références dont je vais chercher le prix, avant toute commande éventuelle.
Cordialement.
Microscope PCB 900 avec objectifs planachromatiques (x 4, x 10, x 20, x 40, x 100 immersion) et oculaires (x 5, x 10), binoculaire TP1 (x 10, x 20, x 40), Emoscop SME, microscope stylo, et plein de loupes...
Je recommande également l'ouvrage de Bernard Jabiol sur les formes d'humus. J'ai eu le plaisir de l'avoir comme enseignant de pédologie en école forestière. C'est un bon ouvrage pour déterminer les formes d'humus (eumull, mésomull, oligomull, eumoder, dysmoder, mor...). Il est juste un peu moins précis pour les formes engorgées, je trouve. Il apporte par ailleurs une vision synthétique des humus et de leur fonctionnement et constitue selon moi une excellente porte d'entrée. C'est un des ouvrages de base des forestiers.
En ce qui concerne le prix, la dernière édition, elle coûte 18€. Elle peut être commandée en ligne.
Olivier a écrit :Oui j'oubliais, il est possible aussi d'avoir une approche sur les qualités du sol par les plantes sauvages qui y poussent. Cette technique a été développée par Gérard Ducerf "Les plantes bioindicatrices". Mais ce travail mérite encore d'être approfondi.
Bonjour,
Dans le domaine forestier, l'utilisation des plantes spontanées pour connaître les potentialités du sol a été approfondie et est désormais dans le domaine de l'application concrète pour les gestionnaires forestiers (ONF, coopératives, etc.). Un ouvrage de référence comme la flore forestière indique pour chaque plante les préférences au niveau du sol.
Par ailleurs, il existe de nombreux documents régionaux décrivant les stations forestières (guides et catalogues de stations) pour lesquels les plantes sont classées en fonction des conditions de milieu et notamment des humus.
Outre les ouvrages cités et recommandés, existerait-il quelques liens URL donnant accès à de la documentation gratuite, et téléchargeable, en PDF ou en DOC, par hasard ?
En plus de ceux déjà indiqués (wikipedia, etc.).
Merci d'avance,
Cordialement.
Microscope PCB 900 avec objectifs planachromatiques (x 4, x 10, x 20, x 40, x 100 immersion) et oculaires (x 5, x 10), binoculaire TP1 (x 10, x 20, x 40), Emoscop SME, microscope stylo, et plein de loupes...
Devant l'ampleur du domaine que je voulais aborder, je vais d'abord restreindre le champ d'observation, et commencer par du travail non-instrumental (hormis la loupe ou la jumelle).
Inspiré par un ouvrage dont je parle dans un autre thème, je vais commencer par un inventaire botanique de par chez moi, et plus précisément encore, de ce qui se trouve dans mon jardin et aussi dans mon environnement urbain.
Je précise que mon jardin, en centre ville, n'est pas de type zone pavillonnaire..., pas de produits phytosanitaires, pas de gazon anglais, et arrosage uniquement quand une plante est visiblement arrivée au bout de ses limites d'adaptation à la sécheresse...
On y trouve des plantes qui ont été placées là (rosier, vigne vierge, iris...), mais j'ai décidé de ne plus imposer une exclusivité totale, et je laisse désormais d'autres plantes s'installer, en plus et à côté, au gré de leur fantaisie (plutôt celle du vent...).
C'est ainsi que des plantes domestiques font leur apparition, en provenance de jardins ou de balcons proches, mais aussi des "sauvages"...
Et je peux vous dire que, déjà, sur quelques mètres carrés de terre, il y a du boulot pour identifier tout le monde...
Vu de loin l'identification des plantes a l'air facile, mais elles sont si diverses tout en étant parfois si ressemblantes, que c'est plus que difficile, dès que l'on quitte le domaine des habitantes classiques et domestiques, d'un jardin standard...
Dès que je pourrai, j'envisage aussi de faire un test : environ un quart de mètre carré, mis à nu, et laissé à l'abandon, pour voir qui s'installe, quand, dans quel ordre...
Mais, en ce qui concerne l'inventaire, il devrait déjà me donner des indications, sinon sur l'humus, au moins sur la nature de la terre de mon jardin, en fonction des espèces présentes...
Cordialement.
Microscope PCB 900 avec objectifs planachromatiques (x 4, x 10, x 20, x 40, x 100 immersion) et oculaires (x 5, x 10), binoculaire TP1 (x 10, x 20, x 40), Emoscop SME, microscope stylo, et plein de loupes...