voici Gromia, un amibien aux affinités incertaines selon la littérature, qui se balade dans sa logette (ici 160 x 80 μ) et qui déploie à l'extérieur une foultitude de pseudopodes dans toutes les directions (jusqu'à 1 mm dans mon cas de figure !). Ces pseudopodes sont en général très fins quoique plus épais à la base, ils ne sont pas nécessairement droits et peuvent se ramifier. Ils sont perpétuellement en cours d'étirement ou de rétractation et finalement la bête est capable de se déplacer par ce moyen aussi vite qu'une amibe nue.
Une vingtaine d'espèces, toujours marines ou d'eau saumâtre ; la présente, pêchée dans les marais guerandais, est peut-être Gromia oviformis Dujardin, 1835 :
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