Pour la détermination, « Eragrostis de France » et « F. Gallica » constituent les ouvrages de référence. Le 1er a été publié en 2002 et la 2ème en 2014. Les nombreuses différences signalées par R. Portal entre les sous-espèces débouchent dans son ouvrage sur une taxonomie assez complexe. Eragrostis cilianensis fait partie de ces espèces variables : finalement, j’en suis arrivé à suivre plutôt Flora Gallica, peut-être dans une approche simplificatrice. Si on résume, 2 critères permettent de le reconnaître :
• la présence de glandes quel que soit l’endroit sur la plante
• la présence de 3 nervures à la glume supérieure (1 sur la carène et 1 au milieu de chaque face).
Des divergences existent avec les dimensions de mes échantillons parisiens. Cependant seuls les E. cilianensis et E. mexicana ont 3 nervures à la glume sup. Mais, comme E. mexicana n’a de glandes nulle part, il n’y a qu’Eragrostis cilianensis (All.) Janch. de possible !
Je compte sur l’avis et l’aide des botanistes du Forum pour me corriger le cas échéant.
Illustration :
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