Le Spathiphyllum de la famille des Araceae et dont j'ai renoncé à déterminer l'espèce (peut être cochlearispathum?) reste l'une des plantes d'intérieur les plus increvables. Ses tiges (sont-ce bien des tiges?) sont séparées du limbe par un bourrelet rappelant celui qui chez certaines autres Araceae assure la photonastie (mouvement des feuilles en fonction de la lumière). Chez ce Spathiphyllum je n’ai pas observé de mouvements de feuilles comme chez les Calathea qui les redressent pendant la nuit.
En coupe transversale (photo 1) la tige présente un aspect typique de monocotylédone avec ses faisceaux vasculaires bien individualisés et répartis régulièrement sur un cycle externe, moins régulièrement sur un cycle interne.
Les faisceaux du cycle externe (photo 2 et 3) possèdent une capsule de sclérenchyme qui, du fait du rapprochement des faisceaux, est en train de former un cycle complet de renforcement de la tige.
A plus fort grossissement (photo 3) on constate que le protoxylème est constitué par un ou deux vaisseaux de très fort diamètre alors que le métaxylème n'apparaît que sous la forme de trois ou quatre vaisseaux beaucoup plus petits. L'îlot de phloème se distingue bien au-dessus de ce métaxylème. Les tissus vasculaires sont engoncés dans une gaine de tissus sclérifiés colorés en rouge vif.
Les stomates (photo 4) sont assez remarquables par la symétrie de leurs lèvres cutinisées.
Merci pour votre attention et vos corrections.
Amitiés. Bernard.
- Photo 1
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- Photo 2
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- Photo 3
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- Photo 4
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