Bonjour,
Gérald a écrit :La crise alimentaire est déjà commencé dans d'autres parties du monde (en Afrique entre autre) et j'espère que nous ne verrons pas cela de nos yeux dans nos régions.
Puisque vous parlez maintenant d'un problème très grave et actuel :
La famine catastrophique qui sévit dans la Corne de l’Afrique ne se résume pas en un problème de surpopulation ou de changement climatique.
- La sécheresse et autres conditions climatiques défavorables dans de nombreux pays concernés, qui ont engendré de faibles récoltes et la hausse du prix des denrées alimentaires ;
- L'effet incapacitant du VIH/sida, qui réduit la faculté des personnes infectées à surmonter les ravages de la faim et déstabilise les systèmes agricoles, en décimant par millions les rangs des agriculteurs les plus productifs d'Afrique ;
- Les conflits armés et l'agitation politique, comme en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, au Soudan et au Zimbabwe, et les difficultés rencontrées par des pays qui sortent d'un conflit récent, comme l'Angola, l'Ethiopie, l'Erythrée et la Sierra Leone ;
- Des politiques économiques inadaptées, notamment dans le secteur agricole, qui ont abouti, dans de nombreux pays concernés, à des investissements insuffisants dans la production agricole, dans l'infrastructure rurale ou dans les services sociaux de base. Cette situation est aggravée par le faible cours des exportations agricoles africaines sur les marchés mondiaux.
...
http://www.un.org/french/ecosocdev/geni ... 4foodf.htm un article de
2003 !
Il faut aussi rappeler que ce continent a été (et est encore) pillé depuis fort longtemps !
C'est aussi un constat de la lenteur voir de l'inefficacité des programmes d'aide humanitaire et du peu d'importance portée à ces populations.
La communauté internationale a largement sous-estimé cette famine et nous aurions eu de quoi apporter de l'aide depuis longtemps, honte à nous !
Quand on connait les moyens démesurés qui ont été, parallèlement, investi vers l'Irak pour soi disant "rétablir la démocratie", il y a de quoi pleurer ...