Hello
Depuis quelques semaines, puisque j'ai un condenseur aplanétique d'1,4 d'ON, je découvre les joies et les contraintes d'une immersion totale (huile entre l'objectif et la lamelle + huile entre la lame et le condo). Je confirme qu'un réglage de Koehler est possible (je fais des efforts pour y arriver, mais je suis pas convaincu sur le rendu au final).
toucan a écrit :Et l'idéal, mais pas indispensable, est d'y ajouter une goutte d'huile à immersion pour obtenir le maximum de définition.
Encore faut-il que le condo soit fait pour.
Il ne me semble pas, par exemple, qu'un Abbe d'1,25 supporte une goutte d'huile.
Si nos pairs plus pros peuvent confirmer.
YVES50 a écrit :a) lorsque l'on passe en immersion, faut-il remonter le condenseur au maxi vers le haut
Quand on descend le condo, on dégrade l'ON (tout comme lorsque l'on ferme le diaphragme d'ouverture (celui qui est dans le condenseur), du coup, théoriquement, on perd en résolution (mais on gagne en contraste).
Il est dit que les ON des objectifs et du condo doivent être égales (ou que l'ON du condo doit rester supérieure à celle de l'objectif sinon avoir une ON de compétition sur l'objectif ne sert à rien... à ON équivalente, il y a condo et condo)
YVES50 a écrit :b) un gradient de couleur de fond sur le champ de prise de vue peut-il s'expliquer par une entrée de lumière résiduelle et incidente dans les oculaires au moment de la prise de vue (si l'on ne bouche pas les oculaires en question) ?
En photographie classique et argentique, j'ai utilisé des boitiers fantastiques (Minolta XD7) qui possédaient des obturateurs de visée pour éviter la lumière incidente venue de l'extérieur... Je pense que le souci est similaire en microscopie avec une microcam... dès lors que les oculaires sont illuminés par la lumière ambiante de la pièce, ceci sans que l'utilisateur ne fasse écran avec sa tête
Là, je ne peux pas répondre... disons que dans le doute je veille à ce que la lumière ambiante dans la pièce où je fais de la photomicroscopie soit la plus faible possible.
- en photo classique, dès que le temps de pose dépasse les secondes, j'essaye de penser à obturer l'oculaire - il est facile de prouver qu'il y a bien de la lumière qui rentre par l'oculaire lors du choix des vitesses d'exposition... selon que l'on ait l'oeil plus ou moins collé à l'oculaire, l'expo change... mais lors de la pdv, quand le miroir est relevé, je ne suis pas sûr qu'il y ait tant de lumière que ça qui rentre (faudrait que je fasse des essais)
- en microscopie, ça peut dépendre du type de tête trino... il y a des têtes "tout ou rien", soit on voit par les oculaires, soit tout le flux va vers la sortie trino... pour les "50/50", oui, on peut se poser la question : quelle est la part de lumière parasite venant des oculaires et allant sur le capteur ?
La planète peut pourvoir aux besoins de tous, mais non pas satisfaire la cupidité de certains (Gandhi)