Il est possible de faire bien des bricolages, soit empiriquement, soit en connaissance de cause. Mais cela en vaut il toujours la peine?
Je pense qu'il vaut mieux se spécialiser dans un modèle ancien à optiques finies de bonne qualité, mais à prix raisonnables ou si on veut profiter des derniers progrès des optiques, acheter le statif qui va avec!
Donc pas d'optiques infinies sur un statif non prévu pour elles, d'autant qu'effectivement le problème de la correction des oculaires va se poser.
Pour la compatibilité entre marques, je pense qu'il existait autant d'incompatibilités autrefois à l'ère des optiques finies, mais peut être que les utilisateurs étaient moins exigeants.
Paradoxalement, les échanges devraient être plus faciles avec les optiques infinies prévues sans correction oculaire (Nikon CFI, Olympus UIS) aujourd'hui car les corrections des oculaires différaient entre les fabriquants.
Mais comme le rappelle FRed:
Par ailleurs, mettre du Nikon (M25) sur une tourelle en RMS... ça n'est pas possible
il y a des caractéristiques mécaniques différentes comme le filetage et la distance de parfocalisation qui font qu'on ne peut guère mettre sur le mème microscope du Nikon CFI M25 60mm avec de l'Olympus UIS RMS 45mm
(comme chez Olympus, avec les "Neo")
Par contre en fait le mélange Néo(optiques fond noir) et M(fond clair seul) est facile sur un micro métallographique Olympus car ils ont les mèmes caractéristiques optiques. Il suffit d'une adaptation mécanique: des bagues de réduction du filetage Néo au RMS sur une tourelle Néo...