Je ne sais pas trop par où commencer....
Les études ? Un BTA gestion de la faune sauvage suivi d'un BTS protection de la nature. L'envie de devenir gestionnaire d'une réserve au départ, de travailler dans un conservatoire...
Le boulot ? 12 années à la LPO, puis passé du côté "obscur" en BE indépendant (expertise naturaliste)
Où j'habite ? Saint-Martin de Connée, petit bled perdu au fin fond de la campagne mayennaise, à deux pas de la Sarthe (j'en ai profité pour faire ma géolocalisation
J'ai commencé jeune par l'ornitho, puis la mammalogie. Peu à peu spécialisé dans ces domaines (bagueur auprès du CRBPO, permis de capture chiros,...) j'ai approfondi mes connaissances envers d'autres groupes : les amphibiens et reptiles tout d'abord, puis les orthoptères. Ces 10 dernières années, j'ai commencé à me mettre sérieusement aux lépidos, libellules, cagouilles, mais aussi aux cloportes, l'une de mes passions (et ce en collaboration avec Emmanuel S., ancien collègue de boulot). J'ai fait de la bota voilà 20 ans et je m'y remets peu à peu (enfin j'essaie...).
Au niveau matos, j'ai commencé par une bino bas de gamme de chez Jeulin (payée 2000 francs à l'époque). Elle m'a servie une quinzaine d'année avant que je la donne l'été dernier à un "débutant". Je suis maintenant équipé grâce à vos bons conseils d'une M8, toujours en pleine transformation (il ne reste plus grand chose de l'origine à part le corps...). J'ai aussi un SM-Lux, délabré (pas de diaphragme de champ, tête bino arrivée tordue) que j'aimerai dans l'avenir soit remplacer part un modèle équivalent en trino, soit remplacer les pièces manquantes/abîmées...
Voilà, tout ce petit matos (enfin sur tout la bino) me sert presque tous les jours : identification d'exuvies d'odonates (merci à Guillaume pour son précieux guide...), étude de gisements de chiroptères "fossiles" (enfin jusqu'à 15000 ans pour le moment...), identification de cloportes,...
Mon "labo" ressemble bien peu à ceux que j'ai vu passer sur le forum et je ne vous ferai pas l'injure de mettre une photo. Il suffit d'imaginer un bureau dont les étagères et armoires sont remplies jusqu'au plafond de livres, caisses et autres contenants (piluliers, boites et autres sachets). Il reste juste assez de place sur la paillasse pour poser les échantillons
Franck


