Bonjour à tous
Olivier a écrit :Je pensais que les plaques chauffantes servaient aux microscopes utilisés pour les inséminateurs, à quoi cela peut servir d'autres ?
Les platines courantes sont effectivement conçues pour l’insémination artificielle, en conséquence elles offrent une plage de température extrêmement limitée.
Je pense que Fred désire seulement un système de chauffage pour concentrer et dessécher des solutions afin d'observer la formation de cristauxs.
Il en existe pour la détermination des indices de réfractions des verres, minéraux ou autres. Le principe est de faire varier la température et donc l'IR du milieu dans lequel est placé l'objet, lorsque ce dernier est devenu invisible, son IR est égal à celui du milieu. Si l’objet est coloré ça doit être un peu moins facile et il doit falloir faire appel à la frange de Beck. Ces platines doivent être chauffantes et réfrigérantes.
En pétrologie il y aussi des platine chauffantes (réfrigérantes) pour l'étude des inclusions fluides. On trouve de nombreux documents en cherchant microthermométrie dans Bing p.e.
J'ai par exemple trouvé
ce document qui traite de l'utilisation de platines chauffantes pour des études microthermométriques d'inclusions fluides dans une gamme de température étendue (-196°C - 500°C). Refroidissement par azote liquide, chauffage par résistance électrique, on peut atteindre des températures plus élevées en plaçant la lame mince sous atmosphère d'azote.
Ici c'est une atmosphère d'He qui est utilisée. Plus de détails
dans cette thèse. Une telle platine permet aussi de faire varier la pression dans des limites importantes afin de se rapprocher des conditions de cristallisation.
Même s'il y a de récents développements, l'étude des inclusions fluides en microscopie avec des platines chauffantes est ancien, Sorby a inauguré les méthodes modernes il y a plus d'un siècle et demi.
article historique très intéressant sur l'étude de ces inclusions.
Autre article avec une image de la première ou l'une des premières platines pour microthermométrie en 1869.
On arrive très loin du matériel accessible à l'amateur (et même probablement de nombreux labos).
Il y a plusieurs montages qui ont été décrits et permettent de se construire des platines chauffantes basés sur des résistances, des plaques à effet Pelletier, la circulation de fluides... dans le dernier cas on peut chauffer et refroidir.
Une telle surplatine risque d'être épaisse et de limiter les réglages optiques en empêchant de forts grossissements.
Amicalement
Pierre M.
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(5 éditions max en 24h)