Face au scandale (du cheval-boeuf) qui grossit de jours en jours (surtout pour les journaleux qui découvrent ce qu'ils n'ont jamais été capables de dénoncer), une question s'impose aujourd'hui:
comment peuvent cohabiter deux systèmes diamétralement opposés dont:
- L'un prétend garantire la sécurité alimentaire et l'information des consommateurs par une traçabilité rigoureuse, la normalisation ISO
- L'autre est organisé pour entraîner la banalisation "forcée" des produits agricoles pour permettre "l
'ouverture des marchés" (mot sacré au seins de la commission européenne) favorable aux activités de trading, de commissions occultes, de circuits mafieux etc... ?
L'objectif inavoué mais bien réel de l'Europe ( la commission) est bien de
dépersonnaliser à tout prix les produits agricoles en rendant le plus occulte et le plus hermétique possible tous les moyens qui permettraient de répondre à la première exigence: étiquetage illisible, codification complexe et incompréhensive...Et on n'a pas tellement entendu nos représentants nationaux (politiques) sur ces sujets qui semblent passer très au-dessus de leurs petites préoccupations personnelles!
Nos AOC, labels divers sont, certes une réponse ancienne à la question de "contrôle de l'origine" mais tellement limitée qu'elle est loin de faire le poids face à la puissance du marché mondial tellement nécessaire aux anglo-saxons. (D'ailleurs ce sont des anglais qui président les commissions de la concurrence et de l'ouverture des marchés au sein de l'Europe)
Il serait temps que les instances nationales comme européennes prennent en compte ce que TOUS LES CONSOMMATEURS RECLAMMENT: non seulement une nourriture saine mais aussi l'affichage clair et obligatoire de l'origine des produits qui rentrent dans notre alimentation.
La question est claire et simple mais la volonté d'y répondre est totalement absente de l'esprit de ceux qui devraient le décider! Est-ce acceptable?
NON
Faut-il donner à l'Europe un blanc-seing permanent pour décider ce qui ne convient qu'à une minorité ?
NON
Si le modèle vers le quel on tend n'est pas compatible avec la préoccupation première, faut-il réécrire les traités européens qui l'on imposé?
OUI