Bonjour,
Après tous les précieux conseils des experts du forum (qu'ils en soient bénis ) , j'ai adopté un protocole qui me convient pour la routine en documentation.
Voici les derniers clichés (piles de 25 avec CZM) sans détourage pour simplifier.
Ce n'est pas génial, j'en conviens, mais suffisant pour l'usage de ces clichés. Elaphrus encore, j'ai refait la pile :
elaphrus_uliginosus.jpg (184.88 Kio) Vu 5165 fois
Eurydema cognata, hétéroptère des dunes et sables :
personnellement, je préfère pas de détourage plutôt qu'un détourage qui fait perdre la pilosité.
Juste une chose lorsqu'on utilise un fond blanc en stéréomicroscopie : il reflète la lumière vers les objectifs de la bino, réduisant de façon plus ou moins importante le contraste (cela dépend de la qualité des traitements anti-reflets des optiques de la bino).
C'est pourquoi, lorsque je fais des observations, je privilégie le fond de feutrine noir qui piège la lumière.
En photo, on veillera si possible à éviter que le fond blanc ne soit éclairé sous un angle qui ferait arriver pile sur les objectifs le reflet des éclairages (ou utiliser un fond blanc non réfléchissant). Enfin, c'est facile à dire...
Microscopes Zeiss WL, CP, DIC, épifluo, épiscopie HD, obj. Neofluar Phase, Plan-Neofluar 63, Optovar, écl. LED Seoul P4 3W Stéréomic. Leica MZ12.5 Combi 3 Planapo 1x 2x, OPD Planapo 10x, écl. Schott KL1500LCD. Leica M3Z Plan Type S Terrain Open University McArthur LED, Nikon Naturescope Mini, Emoscop SME LED, Belomo x10 Photomacroscope agrand. Kaiser modifié, Luminar 16mm, Apo-Rodagon N 50mm 2.8, Nikon CF 10 & 20x Plan EPI APN Canon 450D téléc. USB, Fuji X10 Raynox DCR-250
Je rebondis sur la remarque de Pierre. Effectivement, un fond blanc qui serait trop proche du sujet amène sans doute des perturbations dans la qualité de l'image.
Le fond noir n'est pas idéal dans la mesure où justement, des soies pourraient être noyées dans ce fond (je parle d'expérience suite à des clichés réalisés sur des drosophiles).
En ce moment, je reprends doucement les stacks au macroscope.
Voilà un document assez "brut"
(Nikon CFI plan apo 4x)
Pour ce faire, j'ai disposé la droso sur une vitre, avec le fond blanc un peu plus loin en arrière.
J'utilise comme d'habitude, un flash et un cylindre en pot de yaourt.
Malheureusement, le piqué n'est pas bon car elle n'est qu'endormie et donc il y a quelques mouvements de la tête, des mouvements respiratoires et les pattes avaient des soubressauts.
La planète peut pourvoir aux besoins de tous, mais non pas satisfaire la cupidité de certains (Gandhi)
Bonjour,
si les insectes sont sur paillettes de carton, le plus simple est de ne pas les déplacer mème si le fond de carton blanc n'est pas idéal.
Avec la possibilité d'un déplacement, un bon fond blanc sans ombres est obtenu par l'éclairage arrière d'une vitre opale sous l'insecte, combiné à un éclairage par dessus équilibré.
Pierre a raison, cette technique doit faire perdre un peu de contraste.
Mais le fond noir parait artificiel pour les insectes
et dans des documents imprimés, il est souvent plus facile d'intègrer des images avec un fond blanc...
Et comme le dit Fred, des soies seront plus visibles sur fond blanc...
PierreH a écrit :je préfère pas de détourage plutôt qu'un détourage qui fait perdre la pilosité.
Tout à fait d'accord avec toi !
Fredlab a écrit :j'ai disposé la droso sur une vitre, avec le fond blanc un peu plus loin en arrière
Cela donne un fond clair et une sorte de détourage sans logiciel. C'est une voie à exploiter.
Là, nous sommes un peu à la limite de la diascopie avec un spécimen éclairci chimiquement. C'est très beau cependant, tant pis pour les "papattes" tremblantes !
Daniel a écrit :si les insectes sont sur paillettes de carton, le plus simple est de ne pas les déplacer même si le fond de carton blanc n'est pas idéal.
Avec la possibilité d'un déplacement, un bon fond blanc sans ombres est obtenu par l'éclairage arrière d'une vitre opale sous l'insecte, combiné à un éclairage par dessus équilibré.
Dans une collection, la plupart des spécimens sont fixés sur paillette blanche ou sur rhodoïd, soit collés soit piqués avec une minutie. Il est très difficile de les déplacer à cause de leur fragilité extrême. Les clichés seront donc réalisés avec la paillette dans la plupart des cas. Les exemplaires collés sur rhodoïd sont malaisés à photographier car la paillette est très lisse et renvoie la lumière latérale oblique. Pour le moment, je ne m'y risque pas.
Daniel a écrit :dans des documents imprimés, il est souvent plus facile d’intégrer des images avec un fond blanc...
Tout à fait d'accord. Les planches des faunes actuelles (pour les coléos en tout cas) sont des assemblages de clichés sur fond blanc. C'est moins coûteux et plus simple à l'impression. Incontournable (mais l'on perd du détail !) pour un catalogue photo d'une collection par exemple.