Origine de la coloration des papillons Heliconius
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Origine de la coloration des papillons Heliconius
Bonjour à tous,
une actualité entomologique très intéressante est sortie en janvier 2016 sur l'histoire évolutive des processus génétiques et évolutifs à l'origine de la coloration particulière des papillons d'Amérique Latine et du Sud du genre Heliconius.
J'ai souhaité traité ce sujet passionnant dans un nouvel article qui vient d'être publié sur mon blog.
Si vous souhaitez en savoir davantage :
http://passion-entomologie.fr/histoire- ... eliconius/
A bientôt,
Benoît
une actualité entomologique très intéressante est sortie en janvier 2016 sur l'histoire évolutive des processus génétiques et évolutifs à l'origine de la coloration particulière des papillons d'Amérique Latine et du Sud du genre Heliconius.
J'ai souhaité traité ce sujet passionnant dans un nouvel article qui vient d'être publié sur mon blog.
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A bientôt,
Benoît
- 6le20
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Re: Origine de la coloration des papillons Heliconius
Merci Benoit de ce partage.
Cet éclairage sur l'évolution convergente est intéressant et je ne peux m'empêcher de penser aux virus capables de transporter/transposer des fragments de génomes d'une espèce à l'autre... Chez les plantes ce serait une partie du moteur évolutif (Hallé), l'autre étant l'adaptabilité contingente à l'environnement.
Une remarque : l'Amérique latine s’étend de la frontière Nord du Mexique à la Patagonie chilienne...
Cet éclairage sur l'évolution convergente est intéressant et je ne peux m'empêcher de penser aux virus capables de transporter/transposer des fragments de génomes d'une espèce à l'autre... Chez les plantes ce serait une partie du moteur évolutif (Hallé), l'autre étant l'adaptabilité contingente à l'environnement.
Une remarque : l'Amérique latine s’étend de la frontière Nord du Mexique à la Patagonie chilienne...
Amicalement
Sylvain
Bestiolomane-plantophile
Bino Olympus SZIII + Paralux L3000 trino pour macro + Diaplan trino + Panasonic G5
† Sylvain nous a quittés le 23 mars 2025 après des années de lutte courageuse contre la maladie.
viewtopic.php?t=28050
Sylvain
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- PierreH
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Re: Origine de la coloration des papillons Heliconius
Bonjour,
Passionnant, comme d'habitude, je ne m'en lasse pas.
Par ailleurs, je me pose la question de la validité de la notion d'espèce : ces différents morphotypes sont ils vraiment des espèces différentes ?
Scolairement, j'avais appris que les espèces différentes n'étaient pas inter-fécondes.
Il y a de nombreuses années, premier choc dans un élevage de reptiles : le soigneur m'avait montré deux espèces différentes de tortue qui pouvaient se reproduire (l'hybride n'étant pas stérile il me semble).
Et actuellement, je lis de plus en plus souvent que la notion d'espèce est une invention humaine pour faire rentrer la nature dans des cases ce qui nous facilite le travail de classification (et satisfait l'ego de certains qui ont pu y mettre leur nom, parfois à la légère).
Maintenant, ma (modeste) pensée est que la nature est un vaste continuum, dont de nombreuses tentatives (mutations) disparaissent par inadéquation avec l'environnement.
Je pense de même des mathématiques qui visent à décrire l'univers mais qui n'existent pas en eux-mêmes : ils sont justes un outil humain pratique pour que nos esprits puissent décrire et comprendre l'univers.
Désolé pour cette digression, et encore bravo pour tes articles de vulgarisation (sans nivellement par le bas) de grande qualité.
Passionnant, comme d'habitude, je ne m'en lasse pas.
Par ailleurs, je me pose la question de la validité de la notion d'espèce : ces différents morphotypes sont ils vraiment des espèces différentes ?
Scolairement, j'avais appris que les espèces différentes n'étaient pas inter-fécondes.
Il y a de nombreuses années, premier choc dans un élevage de reptiles : le soigneur m'avait montré deux espèces différentes de tortue qui pouvaient se reproduire (l'hybride n'étant pas stérile il me semble).
Et actuellement, je lis de plus en plus souvent que la notion d'espèce est une invention humaine pour faire rentrer la nature dans des cases ce qui nous facilite le travail de classification (et satisfait l'ego de certains qui ont pu y mettre leur nom, parfois à la légère).
Maintenant, ma (modeste) pensée est que la nature est un vaste continuum, dont de nombreuses tentatives (mutations) disparaissent par inadéquation avec l'environnement.
Je pense de même des mathématiques qui visent à décrire l'univers mais qui n'existent pas en eux-mêmes : ils sont justes un outil humain pratique pour que nos esprits puissent décrire et comprendre l'univers.
Désolé pour cette digression, et encore bravo pour tes articles de vulgarisation (sans nivellement par le bas) de grande qualité.
Microscopes Zeiss WL, CP, DIC, épifluo, épiscopie HD, obj. Neofluar Phase, Plan-Neofluar 63, Optovar, écl. LED Seoul P4 3W
Stéréomic. Leica MZ12.5 Combi 3 Planapo 1x 2x, OPD Planapo 10x, écl. Schott KL1500LCD. Leica M3Z Plan Type S
Terrain Open University McArthur LED, Nikon Naturescope Mini, Emoscop SME LED, Belomo x10
Photomacroscope agrand. Kaiser modifié, Luminar 16mm, Apo-Rodagon N 50mm 2.8, Nikon CF 10 & 20x Plan EPI
APN Canon 450D téléc. USB, Fuji X10 Raynox DCR-250
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- Fredlab
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Re: Origine de la coloration des papillons Heliconius
Hello
Article très intéressant, effectivement.
Merci pour le partage.
Pour répondre à Pierre, actuellement, la notion d'interfécondité est toujours valable, mais on a ajouté la notion d'isolement reproducteur. Un exemple : le pizzly ou grolar, croisement fertile entre le Grizzly et l'Ours blanc, deux espèces qui étaient définies par des différences de phénotypes (holotype, y'a pas photo, hein...), de niche écologique... mais au final, si ces deux espèces "existent", c'est qu'elles étaient séparées géographiquement. Avec la disparition de la banquise, les ours blancs commencent à fréquenter les ours bruns et ils finissent par copuler (une forme de déviance, lol...) et ça marche.
Article très intéressant, effectivement.
Merci pour le partage.
Pour répondre à Pierre, actuellement, la notion d'interfécondité est toujours valable, mais on a ajouté la notion d'isolement reproducteur. Un exemple : le pizzly ou grolar, croisement fertile entre le Grizzly et l'Ours blanc, deux espèces qui étaient définies par des différences de phénotypes (holotype, y'a pas photo, hein...), de niche écologique... mais au final, si ces deux espèces "existent", c'est qu'elles étaient séparées géographiquement. Avec la disparition de la banquise, les ours blancs commencent à fréquenter les ours bruns et ils finissent par copuler (une forme de déviance, lol...) et ça marche.
La planète peut pourvoir aux besoins de tous, mais non pas satisfaire la cupidité de certains (Gandhi)
Re: Origine de la coloration des papillons Heliconius
Merci pour vos messages, cela me touche !
La notion d'espèce est en effet une vision humaine. L'idée est qu'il y a des populations qui sont plus ou moins éloignées phylogénétiquement, certaines ayant divergé suffisamment pour ne plus pouvoir se féconder entre elles, ou séparé par l'apparition de frontières géographiques. Le travail de l'évolution et de la sélection fait le reste.
Benoît
La notion d'espèce est en effet une vision humaine. L'idée est qu'il y a des populations qui sont plus ou moins éloignées phylogénétiquement, certaines ayant divergé suffisamment pour ne plus pouvoir se féconder entre elles, ou séparé par l'apparition de frontières géographiques. Le travail de l'évolution et de la sélection fait le reste.
Benoît
- Daniel
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Re: Origine de la coloration des papillons Heliconius
Merci pour cet article fort intéressant.
Tout biologiste voudrait étendre le sujet de l'histoire génétique des variations des phénotypes au dela de ce seul genre Heliconius.
Je retiens la mise en évidence de plusieurs phases d'introgression entre espèces (hybridation ou rôle de virus?). Cette possibilité de rapprochement d'espèces, d'échange horizontaux de gènes est une problématique actuelle que l'on a du mal à intégrer dans nos vieux schémas en arbres évolutifs toujours divergents...
Mais toutefois, parmi les réactions, je voudrais nuancer l'idée que la notion d'espèce est une vision humaine.
C'est évident, mais en y réfléchissant un instant, est ce que toute notion, tout mot n'est pas avant tout une construction humaine face à la complexité de la réalité?
Certes un cube est différent d'un tétraèdre, mais un polyèdre n'est il pas une sphère mal dégrossie dans la réalité?
La notion de continent est totalement arbitraire et pourtant, l'Amérique et l'Afrique s'individualisent bien. (mais en effet, l'Europe est un peu trop rattachée à l'Asie et des géographes lumpers (=rassembleurs) voudraient ne parler que d'Eurasie...
Je pense que l'analogie est forte avec la notion d'espèce. D'ailleurs , un des grands facteurs de la biodiversité spécifique n'est il pas géographique? Dans les analyses factorielles de correspondance, le premier axe expliquant la diversité est souvent la distance géographique!
Donc les espèces existent un peu dans la réalité mème si elles existent d'abord dans l'esprit des hommes.
Et à mon avis, le rôle des naturalistes est d'observer la nature (avec loupes et microscopes! ) de représenter et de la décrire (avec nos photoscopes!) et finalement de nommer des taxons dont le rang principal reste celui de l'espèce dans mon esprit.
Tout biologiste voudrait étendre le sujet de l'histoire génétique des variations des phénotypes au dela de ce seul genre Heliconius.
Je retiens la mise en évidence de plusieurs phases d'introgression entre espèces (hybridation ou rôle de virus?). Cette possibilité de rapprochement d'espèces, d'échange horizontaux de gènes est une problématique actuelle que l'on a du mal à intégrer dans nos vieux schémas en arbres évolutifs toujours divergents...
Mais toutefois, parmi les réactions, je voudrais nuancer l'idée que la notion d'espèce est une vision humaine.
C'est évident, mais en y réfléchissant un instant, est ce que toute notion, tout mot n'est pas avant tout une construction humaine face à la complexité de la réalité?
Certes un cube est différent d'un tétraèdre, mais un polyèdre n'est il pas une sphère mal dégrossie dans la réalité?
La notion de continent est totalement arbitraire et pourtant, l'Amérique et l'Afrique s'individualisent bien. (mais en effet, l'Europe est un peu trop rattachée à l'Asie et des géographes lumpers (=rassembleurs) voudraient ne parler que d'Eurasie...
Je pense que l'analogie est forte avec la notion d'espèce. D'ailleurs , un des grands facteurs de la biodiversité spécifique n'est il pas géographique? Dans les analyses factorielles de correspondance, le premier axe expliquant la diversité est souvent la distance géographique!
Donc les espèces existent un peu dans la réalité mème si elles existent d'abord dans l'esprit des hommes.
Et à mon avis, le rôle des naturalistes est d'observer la nature (avec loupes et microscopes! ) de représenter et de la décrire (avec nos photoscopes!) et finalement de nommer des taxons dont le rang principal reste celui de l'espèce dans mon esprit.
Daniel Nardin
sites: perso, microscopie , plongée Egypte et Réunion, orchidées du Doubs
matériel micro/macro/photo principal: microscopes Olympus BH, stéréomicroscope Nikon SMZ, reflex Nikon (D800 actuellement) +105macro, soufflet... , hybride Olympus EM5 mkII, compact OlympusTG-5 ...
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Re: Origine de la coloration des papillons Heliconius
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Les espèces ne font pas qu'exister dans l'esprit des hommes... c'est un fait biologique et c'est même une obligation si on veut parler de biodiversité et c'est grâce à cette biodiversité que la vie est encore présente du Terre.
Les espèces ne font pas qu'exister dans l'esprit des hommes... c'est un fait biologique et c'est même une obligation si on veut parler de biodiversité et c'est grâce à cette biodiversité que la vie est encore présente du Terre.
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Re: Origine de la coloration des papillons Heliconius
Je voulais dire par vision humaine que la frontière existante entre les espèces n'est pas si nette. Bien sûr qu'il existe des espèces dans la nature, c'est un fait, mais les choses sont en fait bien plus complexes que la définition d'origine.
La notion d'espèce est dorénavant beaucoup plus subjective qu'auparavant. Les relations qu'entretiennent les populations et les êtres vivants entre eux sont plus subtiles. Le cloisonnement fait par les scientifiques pour décrire les espèces d'un point de vue morphologique s'avère aujourd'hui, avec l'étude de la génétique, remis en cause dans de nombreux cas.
Vaste débat !
Benoît
La notion d'espèce est dorénavant beaucoup plus subjective qu'auparavant. Les relations qu'entretiennent les populations et les êtres vivants entre eux sont plus subtiles. Le cloisonnement fait par les scientifiques pour décrire les espèces d'un point de vue morphologique s'avère aujourd'hui, avec l'étude de la génétique, remis en cause dans de nombreux cas.
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Re: Origine de la coloration des papillons Heliconius
La systématique a une histoire. La notion d'espèce est une invention de... fixiste !Benoit G a écrit :La notion d'espèce est dorénavant beaucoup plus subjective qu'auparavant. Les relations qu'entretiennent les populations et les êtres vivants entre eux sont plus subtiles. Le cloisonnement fait par les scientifiques pour décrire les espèces d'un point de vue morphologique s'avère aujourd'hui, avec l'étude de la génétique, remis en cause dans de nombreux cas.
Nous avons pour habitude d'utiliser de vieilles classifications, mais des classification phylogénétiques voient le jours, comme pour les plantes à fleurs, et ne s'éloignent pas tant que ça, pour l'essentiel, des classifications morphologiques.
Si il y a une plastique adaptative toujours à l’œuvre, elle est contenue en partie par les parasites dont un des rôles est de stabiliser les espèces (dixit Claude Combes).
Donc dans l'ensemble les espèces sont stables, tout en possédant un éventail adaptatif qui leur permet de suivre les variations insensibles du milieu.
Pour ma part j'ai l'impression que ce ne sont pas les variations de milieu qui sont le moteur de l'évolution, mais l'ouverture de nouveaux milieux. Par exemple une vallée libérée de son glacier en fin de glaciation, une île volcanique, une mer intérieure lors d'une transgression, etc...
Et il y a évidement les réponses similaires apportées par différents types d'organisation biologique, que nous appelons évolution convergente.
Et il y a des réponses différentes que nous ne percevons pas, mais que les espèces concernées trouvent primordiales (pour se reproduire), comme la bioluminescence de poissons bathyaux (dont le nom m'échappe), une dizaine d'espèces qui ne différent que par le code lumineux émis et d'infimes différences morphologiques...
Comme beaucoup de biologistes de la fin du siècle précédent, je suis méfiant envers des généticiens issus de sciences dites exactes et ne connaissent généralement strictement rien à la biologie. Néanmoins, j'apprécie l'outil complémentaire qu'ils apportent, ceux-ci éclairant souvent d'un jour nouveau la phylogénie.
Amicalement
Sylvain
Bestiolomane-plantophile
Bino Olympus SZIII + Paralux L3000 trino pour macro + Diaplan trino + Panasonic G5
† Sylvain nous a quittés le 23 mars 2025 après des années de lutte courageuse contre la maladie.
viewtopic.php?t=28050
Sylvain
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- Daniel
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Re: Origine de la coloration des papillons Heliconius
Il ne faut pas rejeter les notions sous prétexte qu'elles sont d'origine ancienne.
(C'est une des plaies de l'informatique actuelle de vouloir tout chambouler sans conserver des outils ayant fait leurs preuves, soit dit en passant! )
Certes la systématique est antérieure à la notion d'évolution, mais Darwin a utilisé la notion d'espèce pour assoir sa théorie. Encore actuellement nous utilisons la nomenclature binomiale issue de Linné.
Comme l'écrit Sylvain, les classifications phylogénétiques "ne s'éloignent pas tant que cela" des anciennes.
Le problème est de savoir de quoi on parle, de ne pas faire de contresens en lisant les textes venant d'autres écoles.
Il faut décrire et classer la nature pour la comprendre. La difficulté est de placer les populations que l'on observe dans les catégories espèces, variétés morphologiques, races, sous espèce géographique...
Le problème à propos de la notion d'espèce, me semble aussi venir du fait que le mot a de nombreux sens et usages en fonction des spécialités.
Le mammalogiste aura une définition plus biologique que l'orchidophile qui ne peut guère se baser que sur la morphologie, comme le paléontologue. (si l'orchidophile expérimentait sur les hybridations possibles, il réduirait sérieusement le nombre d'espèces décrites! il faut toutefois trouver un compromis entre une seule "espèce" variable dans son territoire et de multiples "espèces" de faible répartition géographique.)
Enfin bien sur, le problème de la spéciation est capital.
Dans le temps, il y a des espèces stables ou qui restent isolées. Mais si l'idée d'évolution fait largement consensus, la réponse à "comment et quand passe t on d'une espèce A à une espèce B?" est loin d'être encore complète...
(C'est une des plaies de l'informatique actuelle de vouloir tout chambouler sans conserver des outils ayant fait leurs preuves, soit dit en passant! )
Certes la systématique est antérieure à la notion d'évolution, mais Darwin a utilisé la notion d'espèce pour assoir sa théorie. Encore actuellement nous utilisons la nomenclature binomiale issue de Linné.
Comme l'écrit Sylvain, les classifications phylogénétiques "ne s'éloignent pas tant que cela" des anciennes.
Le problème est de savoir de quoi on parle, de ne pas faire de contresens en lisant les textes venant d'autres écoles.
Il faut décrire et classer la nature pour la comprendre. La difficulté est de placer les populations que l'on observe dans les catégories espèces, variétés morphologiques, races, sous espèce géographique...
Le problème à propos de la notion d'espèce, me semble aussi venir du fait que le mot a de nombreux sens et usages en fonction des spécialités.
Le mammalogiste aura une définition plus biologique que l'orchidophile qui ne peut guère se baser que sur la morphologie, comme le paléontologue. (si l'orchidophile expérimentait sur les hybridations possibles, il réduirait sérieusement le nombre d'espèces décrites! il faut toutefois trouver un compromis entre une seule "espèce" variable dans son territoire et de multiples "espèces" de faible répartition géographique.)
Enfin bien sur, le problème de la spéciation est capital.
Dans le temps, il y a des espèces stables ou qui restent isolées. Mais si l'idée d'évolution fait largement consensus, la réponse à "comment et quand passe t on d'une espèce A à une espèce B?" est loin d'être encore complète...
Daniel Nardin
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