Re: Harmonia axyridis - sujet de Daniel
Posté : 03 oct. 2008 16:59
Bonjour à tous,
Je vois que mon engagement comme avocat de l’homme effectivement souvent apprenti sorcier va être difficile ! !
Ce que je veux dire c’est qu’en pratique, la vie nous oblige à accepter les circonstances présentes et à faire des compromis.
Etre optimiste, c’est aussi voir le bon coté des choses. Par exemple, je regrette les conséquences à long terme de l’usage du DDT mais d’un autre coté, il a pu avoir d’autres effets positifs sur la santé des populations humaines souffrant de paludisme…
Didier,
Pour poursuivre sur ton image, quand il y a gangrène, il vaut mieux perdre un membre que mourir. Bien sur, si on dispose d’antibiotiques, on peut tout sauver. Mais sans, il n’y a pas d’alternative au choix…
Les écosystèmes disparaissent de fait sous nos maisons. Il n’est pas possible de recréer un écosystème équivalent viable à petite échelle dans une ville. Un parc, un jardin, même avec des exotiques, c’est déjà un peu de vivant pour le futur !
Nous n’avons pas encore inventé l’équivalent des antibiotiques qui permettrait de se nourrir à partir des espaces naturels. Il faut une agriculture. Il faut aussi faire en sorte qu’elle perturbe au minimum des espaces naturels restants.
Concernant Dieu, les hommes (y compris les naturalistes du XIXe début du XXe responsables d’introductions) sont encore beaucoup dans le cadre biblique du « croissez et multipliez…jardinez la terre… ». qui serait plutôt une soumission à un ordre divin.
Le XXe et le XXIe siècle sont beaucoup plus matérialistes. Effectivement, les scientifiques veulent jouer à Dieu mais ils ne sont pas seuls. Je ne crois pas que l’attitude des protecteurs de la nature soit humble. Il y a plus d’orgueil à mon avis à vouloir imposer un « naturel ».
N’est ce pas jouer à Dieu que de vouloir rétablir des équilibres presque irrémédiablement compromis ?
(faut il pour autant laisser disparaître la population d’ours pyrénéen sans intervenir ? il a été décidé de la polluer génétiquement par des apports de populations)
André,
Si on questionne un promeneur lambda sur les crêtes vosgiennes, il va apprécier le chamois qui sera pour lui un animal naturel. Sauf s’il est botaniste, les mots Streptopus ou uvulaire ne lui diront rien.
Le même promeneur au bord d’un ruisseau appréciera les Impatiens sans se douter de leur origine himalayenne.
Il trouvera belle ta photo de renouées sans connaître le coté négatif du tableau.
Christian,
tu as raison avec ton exemple. Le problème, c’est le rythme du vivant et des écosystèmes et la menace de changements irréversibles.
Tant mieux si les chinois replantent. Tant pis si c’est comme les africains des Eucalyptus australiens. Ceux ci luttent au moins contre l’érosion et Ils auront en tout cas du bois de feu qui permettra peut être de sauver quelques forêts primaires.
J’ai vu des cartes postales du pays de Montbéliard vers 1900 : il y avait alors des pâturages importants qui ont été remplacés par des forêts. Je pense que cela a été bénéfique pour l’avifaune même si des secteurs sont en pins sylvestres non autochtones...
Olivier,
C’est vrai, la population humaine est en expansion. Cela cause bien des soucis.
Faut il pour autant être pessimiste au point de ne pas avoir d’enfants ?
Amicalement
Je vois que mon engagement comme avocat de l’homme effectivement souvent apprenti sorcier va être difficile ! !
Ce que je veux dire c’est qu’en pratique, la vie nous oblige à accepter les circonstances présentes et à faire des compromis.
Etre optimiste, c’est aussi voir le bon coté des choses. Par exemple, je regrette les conséquences à long terme de l’usage du DDT mais d’un autre coté, il a pu avoir d’autres effets positifs sur la santé des populations humaines souffrant de paludisme…
Didier,
Pour poursuivre sur ton image, quand il y a gangrène, il vaut mieux perdre un membre que mourir. Bien sur, si on dispose d’antibiotiques, on peut tout sauver. Mais sans, il n’y a pas d’alternative au choix…
Les écosystèmes disparaissent de fait sous nos maisons. Il n’est pas possible de recréer un écosystème équivalent viable à petite échelle dans une ville. Un parc, un jardin, même avec des exotiques, c’est déjà un peu de vivant pour le futur !
Nous n’avons pas encore inventé l’équivalent des antibiotiques qui permettrait de se nourrir à partir des espaces naturels. Il faut une agriculture. Il faut aussi faire en sorte qu’elle perturbe au minimum des espaces naturels restants.
Concernant Dieu, les hommes (y compris les naturalistes du XIXe début du XXe responsables d’introductions) sont encore beaucoup dans le cadre biblique du « croissez et multipliez…jardinez la terre… ». qui serait plutôt une soumission à un ordre divin.
Le XXe et le XXIe siècle sont beaucoup plus matérialistes. Effectivement, les scientifiques veulent jouer à Dieu mais ils ne sont pas seuls. Je ne crois pas que l’attitude des protecteurs de la nature soit humble. Il y a plus d’orgueil à mon avis à vouloir imposer un « naturel ».
N’est ce pas jouer à Dieu que de vouloir rétablir des équilibres presque irrémédiablement compromis ?
(faut il pour autant laisser disparaître la population d’ours pyrénéen sans intervenir ? il a été décidé de la polluer génétiquement par des apports de populations)
André,
Si on questionne un promeneur lambda sur les crêtes vosgiennes, il va apprécier le chamois qui sera pour lui un animal naturel. Sauf s’il est botaniste, les mots Streptopus ou uvulaire ne lui diront rien.
Le même promeneur au bord d’un ruisseau appréciera les Impatiens sans se douter de leur origine himalayenne.
Il trouvera belle ta photo de renouées sans connaître le coté négatif du tableau.
Christian,
tu as raison avec ton exemple. Le problème, c’est le rythme du vivant et des écosystèmes et la menace de changements irréversibles.
Tant mieux si les chinois replantent. Tant pis si c’est comme les africains des Eucalyptus australiens. Ceux ci luttent au moins contre l’érosion et Ils auront en tout cas du bois de feu qui permettra peut être de sauver quelques forêts primaires.
J’ai vu des cartes postales du pays de Montbéliard vers 1900 : il y avait alors des pâturages importants qui ont été remplacés par des forêts. Je pense que cela a été bénéfique pour l’avifaune même si des secteurs sont en pins sylvestres non autochtones...
Olivier,
C’est vrai, la population humaine est en expansion. Cela cause bien des soucis.
Faut il pour autant être pessimiste au point de ne pas avoir d’enfants ?
Amicalement