Le Naturaliste

Bonjour,
je serais curieux de voir développer le protocole GG lutant une préparation aqueuse !
Pourrais tu en dire plus ?
Dubitatif que je suis !

Au delà de ma dernière remarque teintée d'ironie car vois-tu, Bourgeois458 dont je ne trouve pas la présentation, j'ai de forts doute quant à tes connaissances en microscopie.
SERIEUSEMENT :
Habituellement on lute les préparations faites avec de la GG et c'est bien là que j'ai du mal avec ton intervention.
Je me suis mis à commencer une palynothèque et j'aimerais savoir s'il est impératif de luter les préparations faites à la GG.
Je suis revenu d'UK avec un flacon de Brunseal.
J'ai luté (à corps perdu) au pinceau...sous bino et aussi en utilisant une tournette (base de présentoir à CD dont je n'ai gardé que la substantifique moelle).
Les résultats ne me satisfont qu'à moitié : ça manque de fluidité et de régularité
Quelqu'un a t'il déjà utilisé ce lut (nettoyage du pinceau à l'alcool me semble t'il), se dilue t'il ? bref ftout renseignement bienvenu.

Peut être faut il luter la GG avec.... de la GG comme nous conseille Bourgeois458

Bonjour,
à l'époque où j'étais au lycée, je lutais avec de la paraffine, avec un peu d'entrainement on peut faire un lutage assez mince.

Bonjour Pascal,
je l'ai fait aussi mais pô génial.
Puis maintenant que je suis grand (et vieux) je peux me payer du Brunseal black de chez Brunel, à défaut de N°5 de chez Chanel !

Bonjour à tous.

Si on retrouve assez souvent le verbe "luter" dans les mots fléchés ( "fermer hermétiquement un récipient" ), je pense que peu de "djeunes" microscopistes ont déjà employé le lut à la paraffine avec le fil de fer tordu et chauffé : voir ci-dessous, tiré de la bible de Monsieur Coupin
Comme Pascal, ma dernière prestation paraffinesque date de mes années de lycée ( disons une soixantaine d'années... ).
Le vernis à ongles a remplacé avantageusement cela; avec un pinceau ultra-fin, une tournette ou à main levée et un vernis dilué avec un peu d'acétone.
Comme milieu de montage "à l'eau" j'utilise le ROTIMOUNT de chez Roth; les bords de la lamelle sèchent en quelques heures de platine chauffante et on peu luter avec le produit ad-hoc.
J'ai utilisé un moment de la peinture acrylique pour maquette qui s'étalait beaucoup plus facilement mais nécessitait un "certain nombre" de couches...
Sur la photo suivante : à gauche Rotimount luté à l'acrylique - au milieu Rotimount luté au vernis - à droite PVLP luté au vernis.
Mais peut-être existe-t-il encore des cuisiniers(ères) adeptes de la cuisine à l'étouffée qui lutent le bord de la cocotte avec de la pâte avant d'enfourner la cocotte ? je pense que l'expression était plus connue dans la cuisine de nos parents

Salut Yves et tous,

c'est bien bel et bon tout ça et participe à la culture Je ne connaissais pas le Rotimount et pense que la lame que tu m'avais envoyée avait été luté au Rotimount luté au vernis.

Mon souci c'est : application du Brunseal black au pinceau ? (parce que le produit n'est pas si fluide que ça bien que tout récent) ? Produit de nettoyage et dilution éventuelle d'icelui.

Yves a dit :
Mais peut-être existe-t-il encore des cuisiniers(ères) adeptes de la cuisine à l'étouffée qui lutent le bord de la cocotte avec de la pâte avant d'enfourner la cocotte ?


Si si, je fais encore ça pour faire cuire mon baeckeoffe. Ce n'est pas dans une cocotte mais une terrine spéciale.

Tel que je connais Yves, ça m'étonnerais fort qu'il ne lute que des préparations microscopiques... on peut lui faire confiance.

Bonjour à tous
Pour répondre à Philippe sur le lutage des lames à la GG, (pollen en l'occurence), j'utilise du vernis à ongle incolore depuis 2003.
Comme il est transparent, l'esthétique n'a donc pas d'importance.
J'utilise le pinceau intégré au flacon qui est bien pratique.

Bonjour à tous,
le lutage des préparations à la glycérine gélatinée (le milieu de montage étant la glycérine et pas le contraire, la gélatine ne servant qu'à immobiliser la lamelle) peut également etre réalisé d'autres manières, plus rapidement et en grande série, lorsque la conservation des préparations n'est envisagée que sur une durée de seulement quelques années.

Par une immersion de la préparation montée dans un bain dilué de fixateur au formol, mode le plus courant.
Par une immersion dans une solution d'agent tannant, type sulfate de chrome ou bien sulfate d'aluminium (alun, moins agressif).
Note, on peut passer la solution au pinceau, pour des batch réduits...

La gélatine périphérique sur le bord de la lamelle est durcie au point de devenir étanche.

Attention, la plupart des déboires de conservation des préparations viennent du fait de l'utilisation de solutions de glycérine gélatinée formulées sans conservateur. Bactéries, champignons et levures finissent par digérer la gélatine qui finit par se solubiliser.