Le Naturaliste

Mes 2 sous :
J'utilise aussi des pipettes en plastique comme déjà mentionné, mais il est inutile de les changer à chaque manip - un rinçage à l'eau suffit - sauf en cas de travail stérile (dans ce cas, un rinçage à l'alcool 75% peut aussi suffire) ou présence de colorants.
Je ne crois pas au problème de contaminations croisées problématique pour une observation au MO avec un simple rinçage.
Bien entendu, avec certaines algues filamenteuses, la situation peut être plus problématique. Par exemple et expérience perso, cette algue avec de nombreux setae (Coleochaete !?) reste collée ou elle veut et elle est très difficile à déloger une fois collée sur le verre.

Puisqu'on en est à ce sujet, j'ai cherché en vain un fournisseur de tube en verre tels que ceux qu'on effilait au dessus d'un bec Bunsen. Si quelqu'un a une piste !

Nous avons toujours utilisé les pipettes Pasteur en verre pour ces effilages. Pour quelle application spéciale faudrait-il plus compliqué ?

L'étirage des pipettes est interdit (sauf dérogation spéciale, ou automatisation) dans les labos depuis pas mal de temps... Donc trouver des tubes borosilicates n'est plus du domaine courant.

Y a-t-il encore une activité qui ne soit pas interdite dans les labos de France à part le butinage sur Facebook ?

J'aurais dû préciser que j'utilise un pipette différente selon les endroits où je prélève, et je note sur la pipette le site correspondant. Je rince aussi la pipette du même lieu de prélèvement, surtout au début, car il si on le fait tout de suite, on garde une pipette propre et on peut l'utiliser plusieurs fois (pour un même lieu). De toute façon, ses pipettes en plastiques ne résistent pas des années non plus, d'où l'intérêt d'en avoir un petit stock.

Y a-t-il encore une activité qui ne soit pas interdite dans les labos de France à part le butinage sur Facebook ?

Il est possible qu'il y ait eu un retour arrière quant au soufflage des pipettes de verre. Je l'ignore...
Il était question de silicoses contractées par les laborantins lors du soufflage et de la brisure du capillaire. Des préparateurs en soufflaient plus de 500 chaque matin, et tous les jours...

ouf !.. c'est beaucoup. Que faisaient les employés de tous ces capillaires étirés par la suite ?
A cette échelle, le problème pourrait éventuellement être résolu avec cette machine pour quelques $$$$$

J'ai le plus souvent réussi à étirer des pipettes Pasteur convenablement. Le plus difficile est la cassure propre (qui ne fini pas en micro-dents de requin).

L'étirement automatisé des tubes de verre ne diminue en rien les risques de silicose contracté par l'opérateur : c'est (ou plutôt c'était...) durant la séquence de séparation par brisure des 2 parties étirées que sont projetées des nanos particules de verre qui restent en suspension dans l'air, et s'accumulent au fur et à mesure dans l'environnement de l'opérateur.

Bonjour,
Je reviens sur ce sujet où nous avions échangé sur la préparation des lames.
Une question concernant le "nettoyage" du prélèvement : en le faisant passer au papier filtre, vous ne craignez pas de perdre aussi quelques espèces intéressantes qui se seraient collées aux impuretés ?
J'ai jusqu'à présent hésité à utiliser la passoire mais je sens que cela empêche les lame/lamelle d'être assez soudée.
Des conseils ? Des pistes ?

Bonjour,
j'ai pas trop suivi où il est question de filtration de spécimens (lesquels ?) sur papier-filtre...
Le papier-filtre de nos grand-pères n'a pas été conçu pour cela, mais pour des précipités chimiques, minéraux ou organiques. Les fibres cellulose grossières constituant un piège mortel pour les spécimens vivants.

On trie habituellement dans des boites de Pétri, ou par centrifugation, ou bien on active des propriétés naturelles des organismes du genre phototropisme, chimiotropisme, electrotropisme etc... la liste est longue.

Si papier filtre il y a c'est moi qui en ai parlé : pour absorber l'excédent de liquide qui fait flotter la lamelle mais pas pour filtrer.
Un coup de papier absorbant, quoi, pour faire "coller" la lamelle.

Sopalin ou PQ, ça marche aussi bien...

Merci Alain !
Je ne voulais pas citer la marque, à laquelle on peut ne pas etre fidèle. Pour le terme générique il faut en prendre un qui absorbe !