Le Naturaliste

Pascal,
Justement, j'ai commencé la méthode à la "dure" ce soir, mais je trouve l'eau nécessaire. on verra . Ah ah, tu as écrit les feuilles culinaires, ça sent le repas sur le feu.
Merci.

Utilisateur nomade (via mobile device)

Bonjour à tous,
Bon, c'est quand même délicat les végétaux alors j'ai préféré essayer la méthode "modérée" dans la coupe, mais le résultat n'est pas bon, il me semble voir tout de même les cellules des oreillettes un peu en "bouillie".
Quelques photos d'hier dans une goutte d'eau plus ou moins évaporée.

Suite avec une feuille caulinaire.

Une dernière, alors là pour l'épine, je ne suis pas sûre si on la voit bien.

Bonjour Catherine

OUi, l'épine en question se trouve à cet endroit.
tes dernières photos de feuilles caulinaires sont parfaites et montrent bien la différence entre elles et les feuilles raméales que tu as montrées au tout début du sujet.
Par contre les feuilles raméales juste ci-dessus n'ont pas de nervure ....une autre espèce en mélange ?

Bonjour André, tous,
Ah tant mieux, je suis contente d'en avoir terminé avec ces feuilles caulinaires. Merci André.
En effet, il y a tellement une épaisseur de mousses, qu'elles ont dû se mélanger entre elles.

Alors, j'ai refait ce matin les feuilles raméales tant que possible dans une goutte d'eau, pas vraiment entières.
C'est vrai que ça m'avait semblé étrange la nervure manquante et puis j'ai oublié au fur et à mesure de mes
photos. Ici, on voit bien la nervure. Franchement, il faut avoir le coup d'oeil pour ne pas s'y perdre. attachment=0]feuille r 23 mousse j.jpg[/attachment]

Dernière ...

Très belles photos Catherine.

En règle générale dans les livres de bryo, les clefs sont basées sur les feuilles caulinaires (sans faute se coup-ci). Il est donc important de pouvoir les observer (plus facile à dire qu'à faire).

Si tu es équipée de lumière polarisée, c'est génial pour observer les nervures.

Ton post m'a donné envie de me prendre quelques heures pour moi et de faire un sujet, merci

Bonjour à tous

Le dimorphisme entre feuilles raméales et caulinaires est net . Tu confirmes la proposition de Olivier : Kindbergia praelongum.
L'épine terminant la nervure est parfaitement visible
Catherine, c'est bien parti pour la bryologie !

Bonjour à tous,

Alors c'est très bien si l'identification correspond bien à la proposition de Oliver.
C'est vrai que ça prend beaucoup de temps ce décorticage et puis peut-être qu'en en faisant un peu plus, on devient plus rapide. Seulement, j'ai un faible pour les diatomées et beaucoup d'autres choses à observer et comprendre ce qui se trouve à ma portée.
Hier, j'ai trouvé un sporogone sec, sur un fragment de cette même mousse (j'ai vérifié sous la loupe les feuilles...) .
J'ai récupéré quelques spores pour observer au microscope.
Au début de mon observation avec une goutte d'alcool, j'ai cru que les spores étaient d'un vert "mousse", puis j'ai coloré avec la glycérine Jelly (ça n'a pas bien coloré) et là j'ai vu les vraies spores de cette mousse Kinbergia praelongum, qui mesurent de 9 µm à 15 µm env.
Il me semble que ce que j'ai pris pour des spores vertes concernerait peut-être la matière végétale du sporogone mais je me trompe peut-être.
Merci pour vos commentaires bien encourageants.