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Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 00:19
par Fredlab
Hello
Gérard Weiss a écrit :
Frédéric : Enfin, le cholestérol (une notion complexe) est appelé le "tueur silencieux"... je ne suis pas candidat à une mort prématurée par asphyxie du coeur.
J'avais cru comprendre que le cholestérol est un constituant indispensable au bon fonctionnement de notre système nerveux. Il est fabriqué naturellement par l'organisme et sa teneur est régulée par la mise en jeu de deux fonctions : l'une fabrique le cholestérol et l'autre le détruit. C'est le déséquilibre qui est dangereux, et il peut avoir deux causes :
1. Une mauvaise régulation, l'organisme en produisant plus qu'il n'en détruit, l’excédant se déposant alors dans les artères.
2. Une consommation excessive de graisses animales riches en cholestérol, lequel sature notre système de régulation et se dépose alors dans les artères comme dans le premier cas.
Par conséquent, ceux qui n'ont pas de problème avec leur cholestérol et dont les analyses sont bonnes peuvent consommer du beurre et autres graisses animales sans inconvénients, à condition évidemment de rester dans des limites raisonnables. Vrai ou faux :?:
Je ne suis pas médecin donc j'aurais bien du mal à donner une réponse définitive à ta question. Je dirais que "oui", ceux "qui n'ont pas de problème" avec le cholestérol peuvent continuer avec leurs régimes alimentaires et si ça passe avec des graisses animales saturées (cochonneries), c'est cool pour eux.
Le cholestérol est indispensable et on doit le trouver en partie dans notre alimentation.
Le foie en fabrique aussi.
Mais il y a cholestérol et cholestérol.

(il est tard, je repasserai)

Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 09:18
par speculoos
je suis pas diététicien, mais une simple remarque :
on fait pour la plupart partie de générations et d'une population dont les besoins alimentaires ont été couverts par la bouffe industrielle :
cantine scolaire, pensionnat/internat, restoU, l'armée, re restoU pour les attardés, cantine/restaurant auxquels on ne peut se défiler pour le boulot.
Et on a une espérance de vie moyenne qui n'avait jamais été atteinte jusque là.
(sauf par les crétois qui passent leur temps à glander sur leur banc, pendant que les crétoises s’échinent dans les champs!)

Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 10:15
par Daniel
Bonjour,
la remarque de Didier me semble empreinte de bon sens en mème temps que d'humour avec sa parenthèse!

Toutefois, certains craignent une baisse future de l'espérance de vie liée aux évolutions de notre régime alimentaire. Il faut agir pour l'éviter par précaution. Et d'autre part, s'il s'avère que des substances sont manifestement néfastes autant réduire leur consommation...
Mais les preuves manque souvent. Ce n'est pas toujours facile de changer ses gouts! et est ce toujours souhaitable?

Pour ma part, je ne posais pas de questions sur la cuisson du beurre...

Je ne suis pas fumeur. Je n'ai pas à me priver de ce coté la (je serais plutot incommodé par la fumée de notre cheminée à bois et je préfèrerais parfois utiliser un chauffage à l'électricité mème nucléaire qui serait peut être bénéfique à mon espérance de vie dans ce cas).

Par contre, tout en connaissant la nocivité de l'alcool, je ne conçoit pas par exemple de ne pas boire de riesling avec une choucroute...
Je pense qu'en l'occurence les faibles doses ne posent guère de problème, voire seraient bénéfiques d'après certaines études...

Surtout, Fred a raison d'écrire que le sucre est très addictif. C'est ce dont j'aurais le plus de mal de me passer. Pendant 30ans avec une activité sportive en ski et en alpinisme développée, j'ai pu ne pas me priver sans conséquence pour ma ligne. Depuis mon déménagement, mon changement de travail et une vie plus sédentaire, il faudrait manifestement adapter mon régime alimentaire , d'autant que le chocolat doit avoir tendance à modifier aussi mon taux de cholestérol...

Mais il y a malheureusement des "poisons agréables". Fred a ironisé sur le macdo et les cantines. Il est notoire que les choix des élèves diffèrent de ceux des adultes.
Ma compagne vient de me raconter que les cuisiniers du collège ont envoyé un questionnaire pour ne pas trop jeter de menus pour le repas de Noel:
il est demandé un choix aux élèves entre poulet frite et un poisson ou crustacé (je ne me souvient plus) ...
Si ce n'est pas une blague, je vous tiendrai au courant des résultats!

C'est sur, il faut avoir une attitude d'adulte responsable et choisir des menus diététiques (sans suivre des excès de mode d'une diététique non avérée scientifiquement) mais j'aurais tendance à penser que de temps en temps, pour la diversité (il faut du bon cholestérol aussi, et un régime dépourvu de tout glucide a été prouvé néfaste également), on peut adopter l'attitude insouciante des enfants et manger par exemple un choux à la crème parce que cela fait plaisir!!!

Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 12:23
par Christian
Re,
Je crois que la meilleure façon d'éviter tout un tas de cochonneries industrielles c'est de cuisiner soi-même !
Par ailleurs c'est une démarche enrichissante qui nous rapproche des aliments à l'état bruts, mais c'est aussi un certain militantisme contre la malbouffe et les pressions de l'agro-industrie. (c'est le consommateur qui décide !)
Au passage, après de très mauvaises expériences avec nos enfants en cuisine scolaire, nous avions organisé un tournus de repas à la maison (en petit groupe) réparti chez différents parents. L'expérience a été une réussite complète !
Je peux vous dire aussi que cela rend très imaginatif sur l'utilisation et la consommation des légumes :D
Comme quoi il n'est pas impossible d’échapper à ces dérives culinaires, en plus cela rapproche les parents.

Fred parlais plus gaut du glutamate dans la cuisine asiatique (vrai pour la cuisine du sud-est asiatique, bouillons surtout, mais tout à fait faux en Inde, Népal, Pakistan, etc ...) et bien il suffit de la faire soi-même !
On trouve aujourd’hui toute sortes de produits exotiques (épices et condiments surtout). Pour ma part je cuisine aussi ces plats, c'est bien moins cher en famille et sans me jeter des fleurs 9 fois sur 10 meilleur chez moi ! :D
(Parce que le petit chinois ou pakistanais du coin, c'est sympa mais pas toujours terrible. Bon j'ai passé presque deux ans par là-bas et beaucoup voyagé aussi, ça aide. Il faut aussi être un peu curieux et se documenter un minimum pour bien réussir ces recettes)

Ensuite sur les histoires d'aliments à éviter, je dois dire qu'il est particulièrement difficile de suivre le vrai du faut !
Par exemple pendant des années on nous a rabâché les neurones sur la dangerosité des oeufs, aujourd'hui on relativise !
Pareil entre beurre et margarine !
Il me semble que c'est surtout une question de bon sens. Du moment qu'on varie et qu'on ne mange pas en excès (et en excès de sucre ou sel ) et bien, à moins d'avoir des problèmes de santé de ce côté, où est le problème ... ?
Et puis j'en ai aussi un peu ras le bol des gens qui ne raisonnent plus qu'en terme d'alicament et oublient totalement la notion de plaisir de cuisiner et bien manger.

Tiens, ça me fait penser que j'ai un foie gras frais de canard au frigo que je vais cuire au torchon, et deux magrets que je vais saler et passer au fumoir. Parfait dans une salade landaise ! :lol:

Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 16:45
par Fredlab
Hello

Quelques éléments supplémentaires.
speculoos a écrit :on fait pour la plupart partie de générations et d'une population dont les besoins alimentaires ont été couverts par la bouffe industrielle (...) Et on a une espérance de vie moyenne qui n'avait jamais été atteinte jusque là.
Oui, l'espérance de vie moyenne a considérablement augmentée au cours de ces dernières décennies et elle s'allonge encore.
Ce fait est plurifactoriel, la bouffe industrielle a sa part de responsabilité... mais cet allongement de l'espérance de vie est à mettre avant tout au crédit des progrès en médecine (par exemple, la mortalité infantile est réduite quasi à néant... très important pour une dynamique de population...), à l'absence de conflits armés (pas grand chose depuis la fin de la seconde guerre mondiale... mes excuses à ceux qui ont vécu la guerre d'Algérie), aux progrès de l'hygiène... surtout alimentaire (chaine du froid)... à une abondance et une diversification des denrées comestibles.
Nous en arrivons donc à l'alimentation. L'agriculture intensive a permis à tous d'accéder à des aliments qui ne faisaient partie du quotidien que de la frange la plus aisée. Dans les années 60, tout le monde a eu le droit à ses protéines animales à tous les repas... à quel prix ? une baisse de la qualité des aliments, surtout des qualités organoleptiques. Au prix aussi de l'ajout d'additifs, de plus en plus nombreux qui certes sont parfois utiles en tant que conservateurs, limitateurs de développement de populations microbiennes, mais sont aussi sources d'allergènes, plus ou moins cancérigènes.
Je ne m'étends pas sur le coût environnemental de ce genre d'agriculture, mais les plages bretonnes auraient des choses à dire.
Je ne parlerais pas non plus de la mainmise de la grande distribution, des industries agro-alimentaires, qui vont pour vendre leur came, jusqu'à délocaliser les productions et réussissent à nous vendre des fraises en février...
Nous ne sommes pas au régime crétois, mais nous avons les médicaments pour compenser les excès de la malbouffe actuelle.
Tout est dans l'excès et la bouffe industrielle pousse à cet excès (la sacro-sainte croissance... distribuer des dividendes aux actionnaires...). Le seul avantage de ce genre d'aliments, c'est qu'ils sont sains microbiologiquement (les progrès de l'hygiène... mais certaines affaires, comme les Vacherins fourrés à la Listeria, nous rappellent qu'un aliment pasteurisé peut réserver de mauvaises surprises en plus du fait qu'il n'a aucun goût...)
Après, manger à la cantine permet à certaines personnes d'avoir un "vrai" repas dans la journée. Ce "phare" quotidien, même s'il n'est pas parfait diététiquement (loin s'en faut... mais là aussi, il y a une telle diversité dans les approches des repas de cantine), permet quand même aux gens d'allonger leur espérance de vie... en exagérant, je dirais, qu'au lieu de mourir à quarante ans, ils meurent à cinquante ans, grâce à la bouffe industrielle.
A partir du moment où il faut que les gens consomme - et l'on voit ce que ça donne aux Etats-Unis - on produit donc en grande quantité des aliments sans saveur, aux textures douteuses... en ajoutant des pesticides dans les champs, des antibiotiques dans les élevages (des hormones...), au besoin, en développant des OGM... en ajoutant des additifs lors de la fabrication des aliments (excès de sel, apport de glutamate, assemblages tenant plus de la chimie que de la cuisine... le beurre ? trop cher... on va mettre un peu de graisses végétales hydrogénées)
Je n'ai pas de preuve - mais le film "Super Size Me" peut servir de point de départ - mais je suis sûr qu'une personne qui ne mangerait que de la bouffe industrielle ne peut pas avoir son espérance de vie augmenter. Allez dans un MacDo dans une grande ville américaine et vous verrez ce que fait ce genre de bouffe aux gens...
A ce demander si ça n'est pas à dessein que ce genre d'alimentation existe... du sel, du gras, du pas cher pour le bas peuple... on écourte ainsi la vie de ces miséreux, mais avant qu'ils ne meurent on va quand même faire un geste en leur vendant aussi des traitements contre le diabète, l'hypertension, l'obésité... ah ? ils sont noirs ? je n'avais pas remarqué...

Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 19:01
par Jean B
Bonjour,
speculoos a écrit :je suis pas diététicien, mais une simple remarque :
on fait pour la plupart partie de générations et d'une population dont les besoins alimentaires ont été couverts par la bouffe industrielle :
cantine scolaire, pensionnat/internat, restoU, l'armée, re restoU pour les attardés, cantine/restaurant auxquels on ne peut se défiler pour le boulot.
Et on a une espérance de vie moyenne qui n'avait jamais été atteinte jusque là.
(sauf par les crétois qui passent leur temps à glander sur leur banc, pendant que les crétoises s’échinent dans les champs!)
hormis le côté humoristique de ta remarque, je ne suis pas sûr qu'elle soit vérifiée encore longtemps.
Je m'explique : on calcule l'espérance de vie en comptant les décès, sauf erreur. Et en grande partie, ces décès sont ceux de personnes de l'âge de mes parents (j'ai 65ans). Ils n'ont été touchés par cette généralisation de la bouffe industrielle (poulets aux hormones, légumes farcis aux pesticides) que tardivement, disons vers la trentaine, voire la quarantaine ; et encore, beaucoup de non-citadins gardaient encore de saines habitudes comme le potager familial ou le poulailler qui leur ont permis de continuer à manger sain un certain temps, du moins ceux qui vivaient à la campagne.
Je pense que c'est vers 10 ou 15 ans que j'ai commencé à voir de la bouffe industrielle. Je n'aurai peut-être pas l'espérance de vie de mes parents. Mais qui le sait ?
Pour aller plus loin, nos enfants en ont, eux, profité toute leur vie, même intra-utero. Quelle sera leur espérance de vie ?

Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 19:50
par Fredlab
Re

Jean, je ne sais pas si ça sera si dramatique que ça.
Encore une fois, nous avons une médecine très performante et ça contribue(ra) à augmenter l'espérance de vie, même des personnes confrontées à la bouffe industrielle dès leur plus jeune âge (dans l'utérus, dans les laits maternisés en poudre, les petits pots, les céréales du petit déjeuner...)
Enfin, encore faudra-t-il avoir accès aux soins.
Le pacte social de 1945 a-t-il contribué à augmenter l'espérance de vie des français ?

Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 20:21
par speculoos
je ne défends pas la malbouffe, je serais plutôt du genre cuisine de légumes et autres produits frais, je dis juste qu'actuellement elle est inéluctable.
En plus de la diététique, il y a aussi l'exercice physique, et beaucoup s'en dispensent.
Pour ma part, dans mes activités professionnelles et extra-professionnelles, je côtoie un panel large de générations et de milieux sociaux, et ce qui m'inquiète le plus, surtout chez les jeunes,( et là c'est le père et le grand-père qui réagit) c'est l'usage de drogues et l'abus d'alcool.
Pour le reste, c'est aussi question d'éducation, et ici, on ne doit pas manquer d'enseignants.
Mes petits-fils savent que le poisson n'est pas extrait sous forme de carrés ou de bâtonnets, et qu'il faut l'écailler sans en mettre partout, que le matin au ptit-dej, il y a certes des céréales (!!) mais aussi de la confiture et des crêpes (parceque le Nut*l*a, en Bretagne ça pourrit !), que les lapins et les poulets faut les couic !(ça va en perturber certains..) et on en profite pour faire un TP d'anatomie, etc ...
Mais en dehors des vacances, je ne vais pas blâmer mes enfants parce qu’il leur arrive de sortir du congelo des barquettes les soirs de semaine en rentrant du boulot, ou qu'ils passent au McD* en revenant de la piscine.

Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 20:59
par Fredlab
Oui, la bouffe industrielle est partout et il est difficile (impossible ?) de faire sans.
(et on a bien compris que tu ne défendais pas la malbouffe... ton interrogation est tout à fait légitime)
Perso, je n'ai pas de potager, je n'élève pas de poules.
Manque de temps, d'envie, de savoir faire ou de savoirs tout court.
J'incite mes élèves à apprendre à lire les étiquettes sur la composition des aliments et je suis en colère quand j'apprends que des lobbies empêchent certains marquages (contient des OGM, contient des acides gras trans, contient x grammes de sel, x morceaux de sucre...) alors que sont tolérés des allégations santé fantaisistes...
Le Nutelgras ? du sucre, de l'huile... (vidéo)... que des bonnes choses.
Pour les céréales, je parle des Kellogs et autres Nestlé (trop de sucres "rapides" -> fringale assurée et excitation de la sécrétion d'insuline, du sel, des lipides saturés...)

Il y a aussi des raisons financières. Le bon, le bio, c'est vraiment cher (je suis potentiellement riche avec mes deux pommiers monstrueux... des dizaines (voire centaines) de kg de pommes bio que nous ne pouvons pas consommer, à 4 euros le kg dans les supérettes bio :shock: ). Par ailleurs du bio importé est-ce encore du bio ?

Ce que tu dis sur l'exercice physique est très important. Un gage d'allongement de durée de vie, un moyen de métaboliser ce qu'on mange, de réguler l'appétit (même si après quelques "everest" il m'arrive de passer des jours à lutter contre l'envie de sucré).
La génération qui a profité des progrès de la médecine, de l'hygiène... a été aussi plus active que la génération de maintenant.
On ne peut pas jeter la pierre à tous ces gens qui après une à deux heures de bouchons pour rentrer après huit heures de turbin, n'ont plus la force, le courage, la disponibilité, pour faire la cuisine, faire du sport.
Disons que nous devons rappeler certaines choses, faire de la pédagogie, ne pas culpabiliser les gens... mais aussi faire en sorte qu'ils ne se précipitent pas sur des aliments, des régimes, sans réfléchir, juste parce que les medias, la pub, leur disent que c'est bon pour eux (surtout pour le portefeuille de celui qui vend).

Re: Beurre et huile d'olive ...

Posté : 09 nov. 2011 22:33
par Wouazo
Bonsoir,
Claude Bourguignon, « ex-chercheur » de l’INRA nous explique partiellement la fabrication des huiles :
Elles ont été extraites par des solvants, comme l'acétone, puis raffinées par l'action de l'acide sulfurique, puis lavage à chaud, neutralisées à la lessive de soude, décolorées au bioxyde de chlore ou au bicarbonate de potassium et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc. Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
Vous pouvez trouver comment on élabore la crème pour faire du bon beurre.
Fredlab a écrit :Perso, je n'ai pas de potager, je n'élève pas de poules.

Un potager, si on ne lui donne pas à manger, il s’épuise. On lui apporte du bon fumier de ferme produit par des vaches nourries avec des compléments livrés en sac ou par camion, qui déverse régulièrement son contenu dans une trémie. Ces bovidés sont régulièrement vaccinés, plus d'autres traitements. Vous avez la pollution des tracteurs, des voitures et tout ce qui tombe du ciel. Conclusion : vous avez du fumier pollué
Passons à la volaille, vous achetez du blé, du maïs, seigle, orge etc. ou des aliments préparés. Retournez voir la composition de la tarte aux cerises de Claude Bourguignon, il vous explique les traitements du blé.
Vouloir manger bio, c’est de l’utopie, une terre s’épuise rapidement, que faites-vous pour lui ramener l’élément de base, l’humus ? Après il faut de l’azote, de l’acide phosphorique et de la potasse (N.K.P.) Ensuite il y a les oligo-éléments. Si vous avez une solution, je suis preneur, je cultive et je suis loin d’être bio