Bonsoir Frédéric, Gérard, le forum,
J'ai un peu oublié cette discussion (et mon message un peu plus haut).

Quelques éléments de réponse :
Frédéric a écrit :Autrement, on peut se poser des questions pour toutes les séquences non codantes - 4/5 de l'ADN d'une cellule humaine ? - à quoi servent-elles ? comment sont-elles arrivées là ? y a-t-il tant de gène permettant de typer plus une espèce qu'une autre (un gène est-il autochtone ?)
Bon, dans les séquences codantes il y a bien entendu les séquences qui vont donner tous les ARN non codants (ARN de transfert, ARN ribosomaux, etc.), des séquences à l'origine d'ARN régulateurs et... des séquences pour lesquelles nous n'avons pas encore d'information. Il y a aussi des pseudogènes, autrement dit des gènes non fonctionnels (par exemple, leur promoteur est muté et la mutation le rend inactif), des séquences répétées, des reliquats d'
éléments transposables etc. Quels gènes pour typer une espèce ? Chez les espèces dont les génomes évoluent rapidement, il y a des innovations génétiques fréquentes qui conduisent à distinguer les espèces entre elles, et plus encore les
souches d'une même espèce.
Frédéric a écrit :j'avais aussi lu qu'un nouveau-né était pendant un certain temps une "mosaïque" et qu'il comportait des cellules maternelles
Oui ! C'est lié à la notion d'empreinte génétique. Le séquences nucléotidiques font l'objet de modifications dites épigénétiques (notamment par méthylation). Très schématiquement (vraiment beaucoup !), certaines copies peuvent être fonctionnelles ou non selon qu'elles sont issues du père ou de la mère. C'est assez compliqué et ça sort du thème de ce fil.
Cordialement,
Eddy