Le Naturaliste

Jette un coup d'oeil sur les 2 tomes du Séguy. Bien que déjà ancien, c'est toujours instructif...
Séguy était au MNHN.

Si tu ne tiens pas trop au chloralphénol tiède, tu peux en effet utiliser une essence d'origine végétale, c'est l'essence de cèdre.
Je reconfirme que l'essence de girofle (la vraie) rend les préparations cassantes et friables.
L'essence de cèdre était utilisée au MNHN. Je ne sais plus du tout ce qui, actuellement, est utilisé dans ses labos. Quelqu'un pourrait peut-être poser la question ?

Bonsoir
Je relance ce sujet car je viens de recevoir le Chloral phénol préparé par Marcel Lecomte et je voudrais quelques précisons avant de l'employer:
1 - Je pars d'insectes conservé dans l'alcool à 95 depuis peu de temps.
La suite?
- je passe directement de l'alcool au Chloral phénol?
- Combien de temps?
- Quelles opérations ensuite pour un montage provisoire? (pour photos) On reste au Chloral (une goutte sur lame)
Quelles opérations pour l'inclusion au baume du canada? passage au xylèle? combien de temps? inclusion directe dans le baume sur la lame?

Mon baume est assez épais dans un flacon, je suppose que je dois le diluer avec du xylène pour le fluidifier?

Merci de vos réponses

Bonsoir

A mon avis tu as deux solutions :

La première est de faire un montage directement avec le Chloral phénol ( luter la lame ) l’insecte va doucement se décolorer avec le temps au point qu ‘au bout de quelques mois il ne sera plus très visible - ce qui n’est pas un ennui très important si tu as un contraste de phase .

La seconde est de laisser l’insecte dans un verre de montre baigner dans le chhloralphenol et vérifier régulièrement la transparence sous bino – (donc le temps est variable) .
Puis faire un montage classique –
Lavage à l’eau déminéralisée au moins 3 fois
Déshydratation progressive dans l’alcool éthylique 60 -80 -100 quelque minutes à chaque passage , certains disent 20 minutes ce qui me semble beaucoup .
Passage dans le Xylène -et montage à l’ Eukite .

Amicalement
Dominique .

Bonjour Jean Claude, Dominique, tous,

Je suis en désaccord avec Dominique sur un point de détail. Le bain de Chloralphénol pas dans un verre de montre mais dans un pilulier fermé et à l'abri de la lumière. Le chloralphénol n'est pas stable à la lumière (conservation en verre brun ! ), et surtout, dans un verre de montre, il pourrait absorber de l'eau atmosphérique. C'est un déshydratant puissant, le corollaire est qu'il est hygroscopique. Si le bain de chloralphénol se fait en pilulier fermé, dans 95 % des cas, on peut passer directement dans le Baume du Canada sans réhydrater puis redéshydrater.

Cordialement

Gérard Breton

Bonjour Gérard

Tu as raison mais pour suivre l’ évolution de l’ éclaircissement un verre de montre est plus pratique ( pour fermer un verre de montre il suffit d’un mettre un autre à l’ envers sur le premier )tu as ainsi une petite boite .
Pour les séparer quand on veut ouvrir il faut passer une petite lame de bistouri entre deux sinon le couvercle formé par le second verre de montre adhère par capillarité et on renverse tout.
Par contre on peut comme tu le dis faire un montage directement du chloralphenol dans le baume
Il reste alors dans ta préparation de ions chlore puisque la formule de l’hydrate de choral est Cl3CCH(OH)2 – avec possible persistance de l’action de décoloration au très long cours. Ce qui n’a aucune importance pour une préparation pour la prise de photos
(Si c’est du baume du Canada j’ai oublié de dire à Bino –Boni de ne pas le dilué ave du xylène mais plutôt de le faire chauffer au bain marie)

Amicalement
Dominique

Merci de vos réponses.
Ma question n'était pas innocente puisque j'avais lu la possibilité de passer directement du Chloral-P au baume.
Les précautions concernant le baume (instabilité et hygroscopie) ne sont effectivement pas inutiles à prendre en considération.
Je rapporterai mon expérience dans quelques jours.
merci encore.