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Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 15 oct. 2019 13:59
par Olivier21
Hello, on est pas en train de faire porter la responsabilité de la 6ème extinction aux chats ! Juste admettre que c'est une pression de plus sur la biodiversité, qui en supporte bien d'autres.
C'est l'accumulation qui pose question, d'autant que sur certains facteurs on a peu de prise et sur celui-là on pourrait...
Olivier
Utilisateur nomade (via mobile device) 
Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 15 oct. 2019 14:21
par Buteo
C'est juste : castration (pour les chats bien sûr, encore que pour certains humains... ce serait bien qu'ils ne puissent refiler leurs idées et comportements à leur progéniture), responsabilisation et réactions personnelles et politiques face au gaspillage en tous genres.
Mais , bon, Olivier le sujet c'est : "les chats et la disparition de piafs".
Amicalement
Buteo
Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 17 oct. 2019 08:41
par PROVENCE
Bonjour,
Pris sur FREDZONE:
https://www.fredzone.org/etats-unis-une ... atique-667
Pauvres chats, pauvres chiens foutez leur la paix, les criminels sont les hommes.
Cordialement
Claude
Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 17 oct. 2019 09:36
par Daniel
Hello, il faut rappeler que le sujet de défi éco est:
"essayer de mieux comprendre comment, en toute franchise et en étayant un propos comme celui de l'impact du chat sur la biodiversité, on arrive à de telles réactions de déni, de refus et d'agressivité."
S'il est toujours difficile de comprendre les motivations de telles réactions, ce topic est une nouvelle démonstration de leur émergence sur le sujet.
Provence a écrit :Pauvres chats, pauvres chiens foutez leur la paix, les criminels sont les hommes.
Les hommes sont plutôt les seuls responsables, au sens juridique du terme (car seuls conscients).
Mais c'est pour cela qu'ils doivent se préoccuper et gérer l'impact de leurs animaux domestiques, sans pour autant négliger les causes de dérèglements directs.
En fait, ce qui m'est difficile à comprendre dans ces propos, c'est la défense à tout prix de l'animalité, du sauvage, au détriment de celle de l'humanité. Il me semble y voir une misanthropie suicidaire.
En ce qui me concerne, je pense que l'humanité est largement liée à l'animalité et que la défense de la biodiversité est une défense sur le long terme de l'humanité.
Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 17 oct. 2019 18:23
par speedypapou
Hello,
1) Un blog intéressant aussi à propos de ce sujet :
https://valeryschollaert.wordpress.com/ ... imalistes/
2) Daniel : un naturaliste misanthrope, est-ce que ça peut se concevoir ?
Cordialement,
JM
Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 17 oct. 2019 19:58
par Daniel
Bonsoir,
1) les réflexions de cette page de blog sont intéressantes, mème si des points seraient à discuter.
2) En tout cas, nous avons manifestement des membres du forum "le naturaliste" qui sont misanthropes.
On peut se poser la question: si la sensibilité à la nature inclut la sensibilité à l'humain, sont ce de "vrais" naturalistes? et alors qu'est ce qu''un naturaliste?
Pour moi, c'est d'abord quelqu'un qui pratique en professionnel ou en amateur les sciences de la nature (botanique, zoologie, minéralogie... ).
Autrefois, l'APBG, association des professeurs de biologie et de géologie, s'appelait "union des naturalistes".
Mais un collègue suisse m'a appris que dans son cursus universitaire à Genève, il y avait de l'anthropologie. C'est un héritage d'une période ou il y avait moins de séparations entre sciences exactes et sciences humaines. L'étude de l'homme, presque philosophique, au delà du géographique et du "zoologique", faisait partie des sciences de la nature.
Et je ne peux manquer d'évoquer Buffon, un grand naturaliste, resté célèbre aussi par ses contributions à la littérature française!
Par ce coté littéraire et sensible des sciences de la nature, les naturalistes ne devraient pas être misanthropes...
Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 17 oct. 2019 21:39
par speedypapou
Merci Daniel pour ton opinion et commentaire assez pertinents.
A propos notamment de Buffon, je lisais un article ”pas piqué des vers” sur un site convenable : cairn.info.
Le moment « naturaliste » des sciences de l'homme
Claude Blanckaert.
Revue d'Histoire des Sciences Humaines
https://www.cairn.info/revue-histoire-d ... ge-117.htm
Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 17 oct. 2019 21:42
par GeLe
"Aucun doute, la nature de l’homme inclut le viol. Faut-il comprendre que, selon les naturalistes carnivores, pour respecter notre “naturalité”, il faudrait le dépénaliser ?"
C'est un exemple sur le blog en question, de ce qui est exaspérant chez les philosophes amateurs ou professionnels : utiliser la seule logique pour guider une réflexion. Alors que nos comportements ne sont pas déterminés par la logique mais par la biologie ! Comme dans le cas de notre affection pour les chats mignons, qui ont des caractéristiques morphologiques de la tête qui rappellent celles des bébés (aussi exploitées dans les dessins animés).
Bref, encore un exemple de la vacuité de ce sujet. On perd son temps.
Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 18 oct. 2019 09:21
par GeLe
Dans "Ethologie. Biologie du comportement" de Irenaüs Eibl-Eibesfeldt. Chapitre 18 : l'éthologie de l'homme.

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Re: Mais comment diable parler des chats
Posté : 18 oct. 2019 18:52
par Daniel
Gele a écrit :Alors que nos comportements ne sont pas déterminés par la logique mais par la biologie ! Comme dans le cas de notre affection pour les chats mignons, qui ont des caractéristiques morphologiques de la tête qui rappellent celles des bébés (aussi exploitées dans les dessins animés).
Dans le blog de Valeryshollaert, certains arguments utilisés d'un coté comme de l'autre ne me semblent pas pertinents. C'est le cas de ce qui concerne la "naturalité"
Pour moi, les comportements humains ne sont plus que sous une emprise très partielle de cette naturalité.
On peut effectivement montrer qu'une part instinctive reste dans les comportements humains comme celle de la réaction aux traits "bébé".
(encore que cela mème se discute car mème "l'instinct maternel" ne semble pas présent chez tous les individus.)
De la à imaginer que les défenseurs des chats sont des irresponsables inaccessibles à la logique, qu'ils en viennent à être agressifs envers leurs congénères par dysfonctionnement de leur instinct de soin aux juvéniles. C'est manifestement excessif...
De toute façon, nous ne pouvons que faire appel à la logique pour contrer ce qui nous semble des erreurs...