Le Naturaliste

Hello

Encore une fois, merci Pascal pour ces recherches
(que je pourrais faire, mais mon idée était de vous faire participer au topic)

Pour 1, ça a l'air d'être tout à fait ça... reste à voir comment ils en récoltent d'aussi grandes quantités.
Pour 2, là encore, il semblerait que ça soit bien "caracol negro" (caracol = escargot), présent sur la bordure pacifique, à partir du Sud du Pérou.

J'aime bien ta proposition pour Gazameda... je découvre que ça se vend - exemple - j'en ai un sachet plein, je n'ai eu qu'à me baisser et à prendre quelques poignées. Je suis riche

Quand je vois ce lien, pour Fissurella, je me dis que l'on en restera à "sp"

Pour la Balane, bravo aussi pour le nom - lien - ça a l'air de coller (aire de répartition, taille, évoquée par son nom)... à la fin du voyage, au marché de Santiago, nous avons vu des étals monstrueux de poissonniers et autres écaillers... il y avait des masses informes... peut-être ces Crustacés, débarrassés de leurs "coquille" (image). Je ne suis définitivement pas amateur de fruits de mer à ma table.

Pour les Pélicans, nous verrons toujours la même espèce, à chaque fois que nous aborderons le Pacifique.


(justement, ceux là font la queue chez le poissonnier)

Hello

Dans la chronologie de notre voyage, le point suivant est le Parque Nacional Pan de Azucar (le pain de sucre) - les parcs nationaux sont gérés par la CONAF - l'entrée est payante.
En suivant les indications du Visitor Center, nous choisissons de faire une petite promenade, celle de "El Mrirador"

Deux vues de l'endroit


(le fameux mirador, vue sur le Pacifique et le "pain de sucre")



Je dirais que nous sommes dans du "désertique", avec un peu d'humidité amenée par les brumes de l'océan.
C'est le règne des xerophytes.


(une Euphorbe - Euphorbia lactiflua - image en grande taille - ICI)


(Eulychnia iquiquensis... la ville d'Iquique est plus au Nord... une endémique ? image en grande taille - ICI)


(Copiapoa cinerea - là encore, Copiapo est une ville chilienne - en grande taille - ICI

Au point de vue, où je suppose qu'il y a quelques touristes, nous faisons de nouveau la rencontre d'un Zorro chila... pas sauvage...



Au prochain post... une enquête à mener

Bonjour,

Magnifique ce Copiapoa cinerea, qui me rappelle que je vais essayer un jour de faire le pollen de cactus, il ne faut pas être trop fatigué et risqué de s'y reposer dessus !
Le plus sympathique à mes yeux est ce joli renard qui n'a pas l'air si content que cela que son territoire soit occupé !

Merci Catherine.

En repartant du départ de la promenade et en regagnant la route principale, nous avons empruntés une piste, au milieu d'un vrai désert... avec toutefois quelques plantes.
Ces plantes sont curieuses, je n'ai pas trop pensé à faire des photos pour les identifier


(milieu bien désertique... je n'ai pas trop l'habitude)


(crop dans la photo précédente - on distingue des fleurs... les feuilles sont petites, un peu duveteuses et pas grasses)

En fait, ce qui m'a interpelé, c'est la présence d'une "poussière" blanche au pied de certains de ces buissons



un peu comme des cendres ou comme un rejet de sel...
Je n'ai pas fait de prélèvement... mais un peu plus loin, nous retrouvons une place qui semble aussi pulvérulente que ce qu'il y avait autour de ces plantes



en se rapprochant... une odeur de guano et...



... des restes d'os de poissons, de batraciens

J'ai prélevé ce sable (en surface), ramené un échantillon à la maison



J'ai demandé à Lithologie Bourgogne la réalisation d'une lame mince pour observer tout ça en lumière polarisée/analysée (compléter ce thème, si ça donne des images intéressantes)

J'ai une ou deux questions : on peut supposer que c'est un (ancien) nid d'oiseau se nourrissant de bestioles aquatiques... nous sommes assez loin de la mer (dans ce secteur).
Que viendraient faire des oiseaux de mer dans un tel endroit ?
A votre avis, les plantes bordées de poussières blanches, elles servent de nid ?

Autrement, pensez-vous qu'il puisse y avoir des Diatomées ? quel serait le traitement pour espérer en isoler ?

Merci pour vos suggestions.

Autrement, pensez-vous qu'il puisse y avoir des Diatomées ? quel serait le traitement pour espérer en isoler ?

Le guano fût, en son temps (XIXè siècle), une source inépuisable de variétés de diatomées et radiolaires.
Avec, comme cerise sur le gâteau, la possibilité d'études statigraphiques (et paléoclimatologiques), les dépôts s'échelonnant sur plusieurs dizaines de mètres d'épaisseurs sur certains sites. Le protocole d'extraction des squelettes de diatomées était mentionné dans à peu près tous les ouvrages de l'époque.
Vers la fin du XIXè siècle, le mode de raffinement du guano est modifié, la matière n'est plus livrée brute en Europe. On ne trouvait plus trace de diatomées dans les livraisons...

Une recherche avec comme argument "guano - diatoms" pointe sur une multitude de sources (exemple, Practical directions for collecting, preserving, transporting, preparing and mounting Diatoms ,1877, http://archive.org/stream/practicaldire ... a_djvu.txt)

Dissoudre le guano, traiter la matière organique résiduelle. Trier et sédimenter...
C'était l'époque où les labos avaient à leur disposition des armées de préparateurs, et de collaborateurs quasi bénévoles.

Pour le guano on peut trouver des diatomées dans celui de chauve-souris !?

leopold76 a écrit :Pour le guano on peut trouver des diatomées dans celui de chauve-souris !?

euh... il existe au moins une espèce de chauve-souris qui pêche... peut-être qu'il y a un peu de frustules de diatomées dans le guano de ces chauve-souris - sinon, entre les insectes, le nectar, le sang, je ne vois pas où elles pourraient récolter des diatomées.

Merci Alain... je n'ai malheureusement pas pu ramener du "pur" guano (risque en plus qu'avec l'odeur, j'ai des problèmes à l'aéroport)
Là, je demande si le sable peut contenir des frustules, quel serait le moyen le plus simple pour éventuellement en récupérer.
Tamisage ? Lavage ? décantation ?

Sinon, là-bas, j'ai essayé de contacter une exploitation de diatomite -> pas de réponse.

Tamisage ? Lavage ? décantation ?

Les 3 mon capitaine...
Il faudra laver les pièces anatomiques dans une solution mouillante, aidé d'une brosse plate à poils synthétiques doux (taklon), le tout dans un grand cristallisoir.
Puis décanter et trier à la pince, fragment par fragment. Ou utiliser un tamis à mailles moyennes, si tu as.
Quant à savoir d'avance si cela peut s'avérer (très) positif, c'est une toute autre histoire, on entre dans l'expertise criminelle...

Fredlab a écrit :

leopold76 a écrit :Pour le guano on peut trouver des diatomées dans celui de chauve-souris !?

euh... il existe au moins une espèce de chauve-souris qui pêche... peut-être qu'il y a un peu de frustules de diatomées dans le guano de ces chauve-souris - sinon, entre les insectes, le nectar, le sang, je ne vois pas où elles pourraient récolter des diatomées.

Merci Alain... je n'ai malheureusement pas pu ramener du "pur" guano (risque en plus qu'avec l'odeur, j'ai des problèmes à l'aéroport)
Là, je demande si le sable peut contenir des frustules, quel serait le moyen le plus simple pour éventuellement en récupérer.
Tamisage ? Lavage ? décantation ?

Sinon, là-bas, j'ai essayé de contacter une exploitation de diatomite -> pas de réponse.

Pourrai tu m'en donner les coordonnées ,je connais un géologue qui y va de temps à autre ;

jp