Re: Condenseur Leitz, l'éclairage de Köhler n'est pas possible
Posté : 28 janv. 2009 14:08
Bonjour,
équipé en olympus, je n'interviens pas sur le débat autour de cet usage du matériel Leitz.
De manière générale, Il faut en effet un condenseur à distance de travail adaptée à l'épaisseur de la lame.
Juste un mot sur les préparations de roches observées par transparence (diascopie) en pétrographie.
cette page internet présente leur travail de réalisation:
http://www-sdt.univ-brest.fr/internet/a ... amesminces
Elle insiste sur ce qui est normalisé car cela joue sur les couleurs de polarisation, à savoir, l'épaisseur de la roche observée à 30 microns.
On se rend compte sur les images que les "sucres" de roche ont une section autour de 20x30mm
La dimension classique du verre support de ces préparation est de 30x45mm. (différente de la norme en biologie)
Mais il n'y a pas de dimension standart, je n'ai jamais vu de préparation pétrographique sur un support de biologie 76x26, mais on peut l'envisager et on peut faire des préparations de grande taille 5cmx5cm par exemple quoique la encore, je ne connais cela que dans le cas de coupes de sol figé dans une résine.
En effet un petit échantillon est suffisant pour le microscope et évite du travail de découpe et
polissage. Il est rare d'avoir des structure de plus grande taille à observer en entier.
en biologie aussi, le 76x 26mm est pratiquement normalisé, mais on peut faire des préparations sur un support plus grand , coupe de souriceau entier par exemple...
L'épaisseur du verre est de 1,5mm environs sur les lames minces pétro que je possède. C'est au dela de la norme biologique à 1,2mm (mais la aussi il y a parfois des préparations (anciennes ou artisanales...) sur du verre plus épais).
Je suppose que les condenseurs spéciaux pour la pétrographie ont une distance de travail atteignant ces 1,5mm...
A noter, une incompatibilité simillaire liée à la distance de travail peut exister aussi entre des
objectifs forts à très faible distance de travail et des préparations épaisses dont on ne peut alors pas observer le fond coté lame de verre. Attention alors à ne pas chercher à mettre au point sur ces détails profonds car on risquerait de casser la lamelle et d'endomager l'objectif (heureusement ces objectifs actuellement sont rétractables mais j'ai vu des microscopistes se demander un moment pourquoi ils ne pouvaient mettre au point sur le détail souhaité!)
Cordialement
équipé en olympus, je n'interviens pas sur le débat autour de cet usage du matériel Leitz.
De manière générale, Il faut en effet un condenseur à distance de travail adaptée à l'épaisseur de la lame.
Juste un mot sur les préparations de roches observées par transparence (diascopie) en pétrographie.
cette page internet présente leur travail de réalisation:
http://www-sdt.univ-brest.fr/internet/a ... amesminces
Elle insiste sur ce qui est normalisé car cela joue sur les couleurs de polarisation, à savoir, l'épaisseur de la roche observée à 30 microns.
On se rend compte sur les images que les "sucres" de roche ont une section autour de 20x30mm
La dimension classique du verre support de ces préparation est de 30x45mm. (différente de la norme en biologie)
Mais il n'y a pas de dimension standart, je n'ai jamais vu de préparation pétrographique sur un support de biologie 76x26, mais on peut l'envisager et on peut faire des préparations de grande taille 5cmx5cm par exemple quoique la encore, je ne connais cela que dans le cas de coupes de sol figé dans une résine.
En effet un petit échantillon est suffisant pour le microscope et évite du travail de découpe et
polissage. Il est rare d'avoir des structure de plus grande taille à observer en entier.
en biologie aussi, le 76x 26mm est pratiquement normalisé, mais on peut faire des préparations sur un support plus grand , coupe de souriceau entier par exemple...
L'épaisseur du verre est de 1,5mm environs sur les lames minces pétro que je possède. C'est au dela de la norme biologique à 1,2mm (mais la aussi il y a parfois des préparations (anciennes ou artisanales...) sur du verre plus épais).
Je suppose que les condenseurs spéciaux pour la pétrographie ont une distance de travail atteignant ces 1,5mm...
A noter, une incompatibilité simillaire liée à la distance de travail peut exister aussi entre des
objectifs forts à très faible distance de travail et des préparations épaisses dont on ne peut alors pas observer le fond coté lame de verre. Attention alors à ne pas chercher à mettre au point sur ces détails profonds car on risquerait de casser la lamelle et d'endomager l'objectif (heureusement ces objectifs actuellement sont rétractables mais j'ai vu des microscopistes se demander un moment pourquoi ils ne pouvaient mettre au point sur le détail souhaité!)
Cordialement