Frottis à l'eau? le pollen est souvent couvert d'une cire qui le rend hygrophobe. Peut-être qu'on pourrait obtenir de bons résultats avec de l'eau savonneuse?
Non frottis à partir d'une goutte d'alccol chargée en pollen par exemple. Il est vrai que c'est une technique plus adaptée à des pollens naturellement abondants que l'on peut conserver en solution alcoolique.
Merci
Je suppose qu'il faut attendre que la "soupe" soit en fin d'évaporation pour être sûr d'avoir assez de grains.
Je vais essayer ça, peut-être que c'est une bonne méthode pour faire de l'épiscopie.
Bonsoir,
je ne comprends pas la finalité de cette "étude" : il n'y a pas de lien automatique entre les pollens trouvés dans le miel et le nectar récolté à l'origine du miel. Le miel n'est aucunement un sous-produit du pollen. Des abeilles récoltent du pollen, d'autres du nectar. Les fleurs peuvent être totalement différentes. On trouve ainsi du pollen de pissenlit dans du miel 100% d'acacia (c'est à dire issus de nectar des fleurs d'acacia). Le pollen constituant pour les abeilles l'unique source de protides indispensable à l'élevage du couvain, et à l'alimentation de la reine. Pollen et miel sont de plus stockés dans des alvéoles distinctes. La contamination accidentelle et statistiquement infime du miel par des grains transportés est inévitable, et ne signifie pas autre chose ... on peut ainsi ne pas trouver de grains de pollen d'acacia dans du miel d'acacia.
Apihappy a écrit :Suite à nos échanges, j'ai fait une synthèse sur l'étude des pollens frais et du miel. J'ai mis les protocoles détaillés, des vidéos de mes préparations... http://apihappy.fr/techniques-apicoles/ ... alynalogie
Super travail, j'apprécie la richesse de la page.
Ca donne envie d'essayer.
(par contre, j'aurais bien voulu voir un peu mieux le tableau en bas de page)
Merci pour le partage.
La planète peut pourvoir aux besoins de tous, mais non pas satisfaire la cupidité de certains (Gandhi)
En conclusion, nous pouvons voir que l'analyse des pollens d'un miel donne des indices sur l'origine d'un miel.
Totalement faux hélas, on peut produire 60kg par an par ruche de miel 100% issus de nourissement complémentaire, c'est à dire de sirop de sucre de betterave inverti à l'aide d'une enzime de synthèse (l'invertase), sirop récolté par les abeilles dans un étage de ruche appelé nourrisseur, puis le "miel" récolté étant complété ultérieurement en pollen xy lors du séjour dans un récipient-filtre appelé "maturateur".
Du pur bidonnage, en plus d'un abus de copier-coller...
Une petite histoire, fort différente sur le fond des pratiques frauduleuses courantes : le miel de mes modestes premières ruches fût analysé il y a quelques années, juste "pour voir". Diagnostic formel : miel de trèfle.
Le miel était poutant issus à 100% de récolte de nectar de plantes de garrigue, située en face de chez moi. Il faut savoir que l'abeille de race noire possède une langue de taille fort modeste, à la différence de certaines abeilles de race hybride, qui lui interdit FORMELLEMENT la récolte de nectar de trèfle !!! Néanmoins, rien n'empèche les butineuses de pollen d'en faire une large emplète, si celui-ci se trouve à proximité.
Maraussan a écrit :Il faut savoir que l'abeille de race noire possède une langue de taille fort modeste, à la différence de certaines abeilles de race hybride, qui lui interdit FORMELLEMENT la récolte de nectar de trèfle !!! Néanmoins, rien n'empèche les butineuses de pollen d'en faire une large emplète, si celui-ci se trouve à proximité.
FAUX! Les abeilles prélèvent parfaitement le nectar de trèfle blanc qui est d'ailleurs considéré comme une excellent plante mellifère mais pas celui du trèfle violet ou incarnat qu'elles ne visitent pas.
J'ai pas parlé d'abeilles en général, j'ai parlé de l'abeille noire originelle de France, non hybridée. Sa longueur de langue ne lui permet pas de récolter le nectar du trèfle. Par-contre, au taux de 15% d'hybridation, oui, elle le peut.
Voila, il faut savoir lire...
