Une histoire de poulets

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moiselle Jeanne
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Re: Une histoire de poulets

Message par moiselle Jeanne »

Gilles BILLARD a écrit :Nous procédons de même;
Dans certains cas, c'est même d'une saion pour l'autre que nous cuisinons; par exemple quand le jardin donne, c'est le moment des ratatouilles, des tomates farcies et autres plats a base de légumes qui sont une bénédiction durant l'hiver.
Mais comme toute médaille a son revers, ça entraine des dépenses d'électricité pour alimenter 3 congélateurs. Mais comment faire autrement ?
++
Bonsoir,

Je procède comme vous, via deux congélateurs et un stérilisateur pour les fruits. Je n'ai aucun scrupules quant à l'énergie électrique, habitant en face d'une centrale nucléaire, il faut bien vivre avec son temps :lol:

Bien cordialement.
Jeanne
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Jojm
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Re: Une histoire de poulets

Message par Jojm »

Bon, je sens que cela ne va pas être simple de continuer d'intervenir sans déclencher une avalanche de réponses mais certaines idées énoncées méritent un complément d'information.

- Poulet en batterie: en fait, contrairement à ce que beaucoup pensent, ce type d'élevage n'existe pas. Les poulets, qualifiés par certains d'entre vous d'industriels, sont élevés au sol dans des bâtiments dont la taille la plus courante est de 1000 m². Ils ont la possibilité de se déplacer sur toute l'étendue du bâtiment. Les images que nous avons tous en tête de volailles en batterie (cages disposées sur plusieurs niveaux dans des bâtiments tout en longueur) correspondent à des poules pondeuses d’œufs dits 'standard'.

- Poulet au goût de poisson: Plus de 12 ans après l'interdiction dans l'alimentation des volailles de toutes les protéines d'origine animale terrestre ou aquatique, ce commentaire à la vie dure ;-) Je ne dis pas que cela n'a jamais existé mais sincèrement, je serai surpris que ce souvenir soit récent.

Sinon, ne vous inquiétez pas trop pour moi, personnellement, je n'ai aucun problème de conscience à exercer ce métier.
Amicalement,
Jean-Marc.

Stéréoscope:
MEIJI EMZ5 (Zoom 0,7x à 4,5x)
Prise de vue:
Montage afocal (APN Canon S70+oculaire MEIJI SW x10) ou Canon EOS 50D
Banc Macro:
soufflet Minolta IV; Objectifs: Canon (RMS) 35mm et 20mm; Minolta MD 50mm et 100mm macro, EL Nikkor 50mm f/2.8, Nikon U10 et U20, Nikon M Plan 20/0.40 ELWD.
Logiciels:
ACDSee, The Gimp, CombineZM, Neat Image

Galerie photographique de micro-minéraux sur mindat.org
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baguette
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Re: Une histoire de poulets

Message par baguette »

Te tracasses pas Jean-Marc, entrer dans ce genre de discussion, c'est un peu comme entrer dans l'enfer de Dante, faut lire le portique : "Vous qui entrez ici, perdez toute espérance" :D
BINO-BONI
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Re: Une histoire de poulets

Message par BINO-BONI »

Une autre correction, désolé mais POMPIDOU n'était pas celui qu'on croit!
Gilles BILLARD a écrit :JC, tu as raison de modérer le charme de la vie de paysan, mais ma pensée ne remontait pas au moyen age, (moi aussi je parlais des années 50 et je les ai vécues) mais seulement au temps de mes grands parents, un peu avant que les états soient bradés voire immolés sur l'hotel de la grande finance. Disons, juste avant que les états ne soient autorisés a s'endetter qu'au profit des grandes banques grâce, en France a ce génial Pompidou (que son mon soit maudit !).Non c'est à partir de 1973 (Traité de Lisbonne) que les pays européens ONT ETE OBLIGES DE SE FINANCER SUR LE MARCHE FINANCIER puisque la Banque Européenne et les banques nationales n'avait plus constitutionnellement le droit de le faire, et n'ont toujours pas le droit! Merci M. Giscard d'Estaing, c'est lui qui a signé le traité.
Tu évoque le doc d'ARTE, combien sommes nous a l'avoir ecouté ? combien sommes nous a savoir ce qu'est la Trilatérale, le Biderberg, l'OMC, même si ce doc nous a (un peu ) ouvert les yeux sur cette pourriture de commission européenne, il reste encore beaucoup a faire pour ouvrir les yeux des "Cons Sommateurs". mais le plus grave c'est de ne pas pouvoir ouvrir les yeux de ceux qui nous dirigent (politiques de tous bords et hauts fonctionnaires): tous formés dans le même moule, la pensée unique en bandoulière et calés dans leur fauteuil à vie! Aucun n'a vécue de l'entreprise, n'a dirigé une PME ou moins encore n'en a créé! Et je ne parle pas des journaleux dont le "modèle français est sûrement le plus tocard de la planète: des veaux plus occupés à s'écouter parler ou baver sur des infos douteuses pêchées sur le WEb que de rechercher la vérité! Ce sont les pires de tous car même s'ils racontent des âneries, ils tombent toujours sur leurs pattes!
éduquer le consommateur restera un leurre tant que l'information sera volontairement camouflée par les dirigeants et pas traitée par les médias!
++
PS: je me doutais bien que le sujet dériverait; Avec ces pauvres poulets on allait forcément voler dans les plumes de quelqu'un !
:twisted:
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Gilles BILLARD
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Re: Une histoire de poulets

Message par Gilles BILLARD »

Jean Claude,
Le traité de Lisbonne date de 2007, et la loi que tu cites et à laquelle je pense est la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 (très justement nommée Loi Pompidou-Giscard-Rothschild) et c'est bien elle qui interdit à l’État d’emprunter directement auprès de la Banque de France. Et cela seulement parce que Pompon voulait "engraisser" ses petit copains et ex-employeurs de la banque Rothschild en spoliant le peuple Français via des taux d'intérêt jamais vus et un encouragement à creuser les déficits budgétaires.
On pourrait dire beaucoup sur les traités européens et la manière dont nous les impose en dépit de référendums qui les rejettent ; mais c’est une autre histoire, hors sujet…
J'en ai assez des potentats d'une gauche qui se croit bienpensante et qui conduit notre pays a sa perte.
Wouazo
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Re: Une histoire de poulets

Message par Wouazo »

Bonjour,

Étant entré dans des élevages industriels, rien que l’odeur pour une personne comme moi qui vit dans la nature, je recule. Je reste dans l’entrée et dans le courant d’air. La lumière artificielle y est présente 23 heures sur 24. Les poulets sont libres d’aller et venir dans ce hall. Il y a une porte qui s’ouvre horizontalement, ils peuvent s’évader dans un enclos qui a une superficie qui est fonction du nombre de poulet pour qu’ils soient labellisés « élevé en plein air ». Dans cet enclos à la sortie du hall c’est de la terre battue sur qq. dizaines de mètres, après l’herbe pousse un peu pour finir par une herbe très haute où les poulets, les plus courageux, ne mettent jamais les pattes. Mais voilà, il y a un nombre de poulets qui partent pour l’abatage et qui ne seront jamais sorti du hall pour des raisons personnelles ! Pour le poulet standard il n’y a pas d’enclos.
La nourriture est distribuée par une vis sans fin, c’est X grammes par poulet et par jour, pas un gramme de plus ou de moins. La boisson ce sont des goutteurs. La composition de la nourriture on vous dit que ce sont des céréales. L’éleveur ne connaît pas la composition, c’est un camion qui remplit les silos. Je présume qu’il y a l’aliment de base qui est déterminé pour une appellation plus des additifs pour la santé de l’animal et surtout pour une croissance rapide. Comme il y a des spécialistes des appellations et des noms qui sonnent bien à l’oreille : à l’ancienne, le goût retrouvé, la recette de grand-mère etc. j’ai une grande méfiance et en plus cela me fait sourire.
Ces aliments ne sont pas nocifs pour l’homme, ce sont des aliments appétant pour ces volatiles et très certainement aromatisés pour que le poulet sur la table ait le goût du poulet d’antan !
On fait du poulet portion qui doit être abattu à 3 semaines, pour le poulet standard c’est 45 jours, le poulet certifié c’est 60 jours et les poulets labellisés c’est 90 jours. Me rectifier si je me trompe, c’est de mémoire. Dans mon cas c’est environ 270 jours avec uniquement des céréales et pas d’additif mais tous les déchets de table et de verdure du jardin. Poids de viande pour le dernier 2,4 kg, un moyen.
Conclusion, il m’arrive de déguster, par obligation, ce genre de bestiole, c’est loin d’être un régal, je me fais servir que du blanc, partie que je déteste mais c’est la seule partie que je peux avaler. Les gouts et les couleurs je n’en discute pas. Je m’inquiète uniquement pour les personnes qui sont obligés d’absorber du poulet standard, par manque de monnaie.
Cordialement
BINO-BONI
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Re: Une histoire de poulets

Message par BINO-BONI »

Gilles BILLARD a écrit :Jean Claude,
Le traité de Lisbonne date de 2007, et la loi que tu cites et à laquelle je pense est la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 (très justement nommée Loi Pompidou-Giscard-Rothschild) et c'est bien elle qui interdit à l’État d’emprunter directement auprès de la Banque de France. Et cela seulement parce que Pompon voulait "engraisser" ses petit copains et ex-employeurs de la banque Rothschild en spoliant le peuple Français via des taux d'intérêt jamais vus et un encouragement à creuser les déficits budgétaires.
On pourrait dire beaucoup sur les traités européens et la manière dont nous les impose en dépit de référendums qui les rejettent ; mais c’est une autre histoire, hors sujet…
La loi a été pensée et formalisée par Olivier Wormser et Valéry Giscard d'Estaing, ministre des finances.
Pompidou a été DG de la Banque Rothschild entre deux périodes consacrées au Grand Charles mais:
- la mentalité de ce président n'a rien à voir avec celle des rapaces de la finance (caricature)
- et la Banque Rothschild (rue Lafite), banque d'affaire exclusivement ( à cette époque les banques d'affaire n'avaient aucune activité de dépôt qui leur était interdite), n'a pas dû intervenir dans ce contexte.
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moiselle Jeanne
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Re: Une histoire de poulets

Message par moiselle Jeanne »

Bonjour,

Quelques grammes de douceur pour ne plus se voler dans les plumes :lol:

Cordialement.
Jeanne
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Re: Une histoire de poulets

Message par Christian »

Bonjour Jean-Marc, tous,
Jean-Marc a écrit :-Poulet en batterie: en fait, contrairement à ce que beaucoup pensent, ce type d'élevage n'existe pas. Les poulets, qualifiés par certains d'entre vous d'industriels, sont élevés au sol dans des bâtiments dont la taille la plus courante est de 1000 m². Ils ont la possibilité de se déplacer sur toute l'étendue du bâtiment

Aurais-tu quelques images récentes à nous présenter (depuis les nouvelles normes) ?
Pour celles que j'ai pu voir, la notion de déplacement est TRES relative...
Mais le pire reste les poules pondeuses, c'est vrai. (commencer par exemple par http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html , avant de voir Food inc. cité par Olivier)
Jean-Marc a écrit : - Poulet au goût de poisson: Plus de 12 ans après l'interdiction dans l'alimentation des volailles de toutes les protéines d'origine animale terrestre ou aquatique, ce commentaire à la vie dure ;-) Je ne dis pas que cela n'a jamais existé mais sincèrement, je serai surpris que ce souvenir soit récent.
Ce souvenir date d'environ une année... mais tu as raison, ce devait plus être un gout de vase que de poisson ! :mrgreen: :D
Dommage, je n'ai pas demandé à mon amie le nom du producteur/distributeur, peut-être aurais-tu été intéressé.
Quant à la texture de la chair de ces poulets dit "standard" (s'il faut pas dire industriel ou en batterie), je ne m'étendrai pas.
C'est sûr que lorsque l'on a plus de comparaisons possibles, il est assez facile d'imposer un gout "standardisé" et à la baisse...
Je retiens tout de même que nombre d'éleveurs ont un élevage séparé pour leur consommation familiale ! ;)

Comme pour les OGM mal utilisés, c'est en tout cas pas ce genre d'élevage qui aidera l'humanité, je dirais même, au contraire, vu les maladies qui peuvent s'y propager à vitesse grand V...
Bien amicalement, Christian
Microscope : Leitz Ortholux I - Stéréomicroscope : Novex AP5 - Divers bancs macro
Photos: Nikon (D70) D90, Canon A75, MicCam Tucsen 3 mpx
Soft: Photoshop - MicroCartouche - Helicon focus -Stepduino (stacking automatisé)
Site perso (ancien) ici

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Re: Une histoire de poulets

Message par BINO-BONI »

Face au scandale (du cheval-boeuf) qui grossit de jours en jours (surtout pour les journaleux qui découvrent ce qu'ils n'ont jamais été capables de dénoncer), une question s'impose aujourd'hui: comment peuvent cohabiter deux systèmes diamétralement opposés dont:
- L'un prétend garantire la sécurité alimentaire et l'information des consommateurs par une traçabilité rigoureuse, la normalisation ISO :grat:
- L'autre est organisé pour entraîner la banalisation "forcée" des produits agricoles pour permettre "l'ouverture des marchés" (mot sacré au seins de la commission européenne) favorable aux activités de trading, de commissions occultes, de circuits mafieux etc... ?

L'objectif inavoué mais bien réel de l'Europe ( la commission) est bien de dépersonnaliser à tout prix les produits agricoles en rendant le plus occulte et le plus hermétique possible tous les moyens qui permettraient de répondre à la première exigence: étiquetage illisible, codification complexe et incompréhensive...Et on n'a pas tellement entendu nos représentants nationaux (politiques) sur ces sujets qui semblent passer très au-dessus de leurs petites préoccupations personnelles!

Nos AOC, labels divers sont, certes une réponse ancienne à la question de "contrôle de l'origine" mais tellement limitée qu'elle est loin de faire le poids face à la puissance du marché mondial tellement nécessaire aux anglo-saxons. (D'ailleurs ce sont des anglais qui président les commissions de la concurrence et de l'ouverture des marchés au sein de l'Europe)

Il serait temps que les instances nationales comme européennes prennent en compte ce que TOUS LES CONSOMMATEURS RECLAMMENT: non seulement une nourriture saine mais aussi l'affichage clair et obligatoire de l'origine des produits qui rentrent dans notre alimentation.
La question est claire et simple mais la volonté d'y répondre est totalement absente de l'esprit de ceux qui devraient le décider! Est-ce acceptable? NON
Faut-il donner à l'Europe un blanc-seing permanent pour décider ce qui ne convient qu'à une minorité ? NON
Si le modèle vers le quel on tend n'est pas compatible avec la préoccupation première, faut-il réécrire les traités européens qui l'on imposé? OUI
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