Je ne suis pas du genre à cacher un protocole, mais pour vous le donner, il faut que je le mette au point car, comme tu peux le voir sur les photos, les diatomées complètes et entières au départ sont explosées en 1000 morceaux, surtout les grosses centriques qui étaient superbes au départ et ne sont plus maintenant que des fragments.
Dominique a certainement le savoir faire pour arriver à ces présentations, mais je n'ai pas trouvé son protocole, peut ètre existe t'il!
Dans tous les cas, je suis preneur car dans les livres, on ne trouve que des solutions partielles dont la plupart donne le résultat ci dessus.
Cordialement
Claude
PS: Je ne lache jamais un problème tant que je n'ai pas la solution.
Microscope trino ZEISS PHOTOMICROSCOPE 2 , Objectif Neofluar Pol 6,3 , 16 , 25 , 63, 100 leitz 1,32
OPTO 1,25 et 1, 6 et 2, polarisation, led CREE 10 W.
Microscope trino OLYMPUS BHA, LUXEON 3 Watts,Objectif plan 4,10,40,100, Contraste de phase 10,40.
Microscope OLYMPUS VANOX Episcopie interférentiel et compound, Leds 20 W(épi) et 10 W (transmise).Objectif: 5, 10, 20, 50, 100 MSplan infini, Optovar 1 et 1,25 et 1,50.
Loupe bino Zeiss STEMI DV4
Camera DCM 310 3 Mp et 2 DCM 510 5Mp, Kalinu 14 Mp
Bonsoir à tous et à Claude.
Difficile de frimer quant aux résultats, j'arrive au même constat que toi, à savoir un pourcentage extraordinairement faible de matière exploitable. En gros, essentiellement de la purée de Coscinodiscus ou similaire ...
J'estime la fraction utilisable à moins de 1/10.000 voir encore moins.
Quelques remarques :
- en 2009, en France, au Japon, aux USA, les protocoles sont identiques et connus, rien de secret hélas
- ce qui n'empèche pas de continuer à chercher un protocole miracureux
- le résultat est le même ayant essayé plusieurs protocole (surcongélation, blanco etc...)
- ces protocoles donnent de bons résultats sur les diatomites d'Oamaru
- donc, le protocole n'est pas à mettre en cause, cela serait plutot la matière première qui semble déjà fragilisée dès le stade récolte
- Lefébure, ingénieur chimiste, diatomiste émérite, ayant fouillé personnellement à St-Laurent, a assurément préparé des centaines et centaines (ou miliers) de lames pour trier ses spécimens
- c'était également le role ingrat mais fondamental des "préparateurs" en fac, ce dont nous avons parlé sur le site...
- il y a néanmoins des beaux spécimens
A +
PS: je vais tenter la potasse, à défaut d'Hexa Méta Phosphate de Sodium.
Schreck:
l'occasion, je ferais bien un essai...
Quand tu veux !!
(édition le 3 juin du message datant du 20 mai : les tests du "défloculant" sont négatifs, la diatomite n'est pas désagrégée...)
Modifié en dernier par Maraussan le 03 juin 2009 09:11, modifié 3 fois.
Claude a écrit :Je ne suis pas du genre à cacher un protocole, mais pour vous le donner, il faut que je le mette au point car, comme tu peux le voir sur les photos, les diatomées complètes et entières au départ sont explosées en 1000 morceaux ...
Mais Claude, je suis autant intéressé (voir plus) par ce qui fonctionne moins bien que par l'aboutissement d'un travail avec réussite totale.
Pour ceci, j'étais intéressé par ta manière de procéder, du fil conducteur et des protocoles, même empiriques ...
Plus simplement, comment as-tu extrait ces dernières diatomées .. quel était le volume au départ, etc ... ?
Alain ,tu m'envois ton adresse et je t'en poste une petite quantité pour essais ;c'est assez long pour agir ,mais sur les argiles encrassant les minéraux ,c'est assez extraordinaire;
jp
Mon Site internet :http://bonne-vieille-terre.xooit.com/index.php ( géologie et paléontologie)
Claude, il me semble que sur Mikroscopia j'avais explicité ma méthode de traitement de la diatomite.En fait, il n'existe à mon sens pas une méthode, mais la méthode qui viendra à bout d'une diatomite précise.Elles sont (les diatomites) toutes relativement différentes et il conviendrait de s'adapter à celle que l'on veut traiter.Néanmoins je relève une phrase qui m'interpelle.Tu écris qu'avant le traitement de nombreuses coscinodiscus sont entières et qu'elles ne le sont plus à l'issue de ton protocole.Les as tu vu entières en délayant la diatomite dans de l'eau? quel est alors l'agent chimique qui les casse ?
Amicalement
Pour répondre d'abord à Dominique, oui, comme tu peux le voir sur les premières photos, les grosses diatomées centriques sont entières et peut ètre mème assemblées aprés la dilution à l'eau simplement, ce qui me fait dire ça c'est que j'en ai trouvé une dont la partie centrale était completement partie et il ne restait qu'une couronne de 15 mm environ tout autour (au 63 opto 2 oculaire 10), le traitement que j'ai appliqué est le suivant, javel puis aprés rinçage rigoureux acide chlorhydrique à 30 % et là c'est la catastrophe --> èbullition et tout est en morceaux.Je vais essayer de retrouver ton protocole sur Mycroscopia.
Je vais reéssayer, sans passer par la javel, avec une dilution d'acide trés faible de 5% en rajoutant de faibles doses au fur et à mesure aprés controle visuel.
Alain, avant le traitement chimique n'as tu pas regardé au microscope et vue comme moi beaucoup de grosses diatomées intactes?
La matière première à mon sens est de super qualité à nous de nous adapter.
Je pense qu'il faut un traitement doux et donc long, si on y arrive je crois que nous aurons de trés belles surprises.
Cordialement
Claude
Microscope trino ZEISS PHOTOMICROSCOPE 2 , Objectif Neofluar Pol 6,3 , 16 , 25 , 63, 100 leitz 1,32
OPTO 1,25 et 1, 6 et 2, polarisation, led CREE 10 W.
Microscope trino OLYMPUS BHA, LUXEON 3 Watts,Objectif plan 4,10,40,100, Contraste de phase 10,40.
Microscope OLYMPUS VANOX Episcopie interférentiel et compound, Leds 20 W(épi) et 10 W (transmise).Objectif: 5, 10, 20, 50, 100 MSplan infini, Optovar 1 et 1,25 et 1,50.
Loupe bino Zeiss STEMI DV4
Camera DCM 310 3 Mp et 2 DCM 510 5Mp, Kalinu 14 Mp
Dominique, tu vas recevoir tes échantillons.
C'est une marne utilisable en briquetterie réfractaire, les diatomées silicieuses représentant l'essentiel du volume jouent le role de la chamote.
On peut donc la travailler dès l'origine à la main (fermement), ou au moulin tel qu'ils le faisait sur le site d'extraction.
Ce n'est donc pas une pierre, comme dans d'autres gisements de diatomite.
Mais il faut déliter la matière.
Je pense que ce sont les bulles qui cassent les grosses diatomées (extrèmement fragiles).
D'ou la recherche d'un protocole de désagrétation non gazeux (sans javel, sans blanco, sans acide...)
Bonjour Claude, tous,
Tu as quand même fini par nous expliquer avec plus de détails tes premiers essais, merci
(j'aurais commencé de la même manière ... avec quand même un souvenir de l'article de Dominique qui parlait d'eau oxygénée si je ne me trompe pas ...)
Je me réjouis de voir la suite des évènements et les différentes approches sur cette marne, très argileuse selon vos observations.
Christian:
j'aurais commencé de la même manière ... avec quand même un souvenir de l'article de Dominique qui parlait d'eau oxygénée si je ne me trompe pas ...
L'Eau oxygénée (ou Perhydrol ou encore Peroxyde d'hydrogène à X-Volumes, formule H2O2), est bien sur utilisable, mais c'est aussi la base du dégagement oxydant du BLANCO (Vanish Blanco, blanchisseur/activateur pour linges Blancs).
D'autres produits inclus dans ce dernier bain améliorent (pour moi) l'efficacité, si l'on compare au simple Perhydrol...