Bonjour à tous,
J'apporte un peu de ma jeune

expérience sur le sujet puisque j'ai aussi expérimenté plusieurs solutions.
1 - la solution du statif, même lourd a ses limites aux forts grossissements par la transmission des vibrations et j'ai même poussé le vice jusqu'à un grossissement extrême (un x40 leitz microscope en frontal devant un zomm 200mm). Je suis incapable d'en donner le grossissement vu qu'il n'y a pas d'oculaire mais on ne doit pas être loin de 200 ou plus. A ce stade, les seules vibrations du rideau de déclenchement du réflex sont transmises au sujet provoquent du flou irrécupérable.
Donc j'ai retenu les solutions suivantes (en labo):
de <1:1 à 5:1 stacking horizontal uniquement et manuel, pas de flash, éclairage par deux lampe diode LEROY MERLIN dont la t° de couleur est moins chaude que les JANSJO:
1 -jusqu'au rapport 1:1.....le statif lourd + réflex + objectif macro Le sujet est tenu par une pince . En stacking, je joue surtout sur la bague de distance manuellement

(si si ça marche très bien) et je pousse jusqu'à 20 ou 30 prises sans problème.
2 -jusqu'à 5:1 ...........Le statif lourd + réflex + soufflet + 35mm/2 inversé . Le sujet est posé sur une platine d'un ZEISS GFL dont j'ai retiré la tête puisque sur ce modèle, la colonne complète peut se retirer. La tête bino se déplace avec la molette macro alors que c'est la platine porte lame qui se déplace avec la molette micrométrique. Le stacking est réalisé manuellement avec le mouvement horizontal en X de la platine croisée en suivant le vernier (pas de 1/10 mm.)
Pour les rapports supérieurs x5 jusqu'à x25:
3 - Le microscope ZEISS GFL (il y en an deux en ce moment pour moins de 170 € sur leboncoin) aménagé avec un répartiteur (pas obligatoire) et une adaptation d'un soufflet PENTAX sur une bague tournée: montage ZEISS 43.5 MM // M42. Les objectifs (luminars 16 et 25, objectifs de microscope x10 et x20) sont montés sur le révolver. Le stacking est réalisé manuellement avec la vis micrométrique, jusqu'à 200 prises ou +. Seul problème avec ce modèle de microscope, la course de la vis micrométrique est limitée à 2 mm. Je suis en train de migrer vers un statif OLYPUS qui n'a pas cet inconvénient mais par contre il est nettement moins lourd puisque construit en fonte d'alu alors que les vieux ZEISS sont en acier.
Pas de vibration. Je travaille sans flash, avec deux JANSJO (focalisées avec des lentilles d'oculaires), déclenchement télécommandé par IR + retard de 3 secondes pour permettre l'amortissement du miroir.
Je n'ai pas testé la limite de ce montage mais l'APN étant supporté par le microscope, on doit vite arriver à une transmission des vibration du RIDEAU au sujet au-delà de x50.
4 - La solution que je trouve certainement la meilleure pour monter dans les extrêmes (x50 et x100) est certainement celle adoptée par le grand Charles Krebbs qui consiste à utiliser un microscope trino en découplant totalement la masse du micro (donc l'objet) de l'appareil photo (photo 3) où le soufflet enveloppe le tube droit sans le toucher. L'APN est fixé sur un statif et même je serais partisan de fixer ce statif au mur, donc non rattaché à la table de travail qui supporte lemicro. Ça marche très bien en diascopie mais je ne l'ai pas encore essayée sur des sujets non montés et éclairés latéralement. (pas d'objectifs adaptés, pas de MITUMACHIN

)
Voir les photo des quelques solutions dont la solution 1 initiale abandonnée au bénéfice du ZEISS GFL.