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Re: Une histoire de poulets
Posté : 27 févr. 2013 21:55
par shrek
Pour l'ionisation ,c'est une pratique assez ancienne ,il y a eu un trés grave accident avec deux gars qui intervenaient sur une chaine en service...
jp
Re: Une histoire de poulets
Posté : 27 févr. 2013 22:32
par Gilles BILLARD
Ah oui, je m'en souviens; du personnel de maintenance qui n'avait pas stoppé la source...les pauvres !
A ce propos, quelle peut être l'incidence sur les denrées alimentaires ?
Quoi "qu'ils" en disent et bien que je sois conscient que les légumes ne rayonnent pas une fois irradiés (j'aime bien l'euphémisme "ionisé"), je me demande si bouffer des trucs transmutés avec de l'ADN cassé est si bon que ça ?
Et aussi, ça me remet en mémoire le semi d'une planche d'échalotes achetées au super marché qui, non seulement n'ont jamais voulu faire de racines, mais qui, également, n'ont pas pourri de toute la saison ..... beurk !
++
Re: Une histoire de poulets
Posté : 28 févr. 2013 08:28
par Wouazo
Bonjour,
Gilles BILLARD a écrit :Et aussi, ça me remet en mémoire le semi d'une planche d'échalotes achetées au super marché qui, non seulement n'ont jamais voulu faire de racines, mais qui, également, n'ont pas pourri de toute la saison ..... beurk !
Bienvenue au club ! Expérience identique mais aussi avec de très gros haricots, des pois chiches, fèves etc. Pas d’expérience avec le pois cassé !
Vous avez pu lire que les morceaux de poulets n’échappaient pas à l’ionisation.
Comme toujours c’est l’effet cumulatif qui compte donc absorber 200 kg de poulet par jour (exemple) cela n’est pas possible, plus 200 kg d’haricots etc. donc aucun risque.
Oui mais je mange en permanence des aliments qui ont été irradiés, manipulés etc.
C’est très intéressant comme question, dans 200 ans et avec le recul je pourrai te répondre (cette réponse est vraie et à moi-même.)
Cordialement
Re: Une histoire de poulets
Posté : 28 févr. 2013 09:05
par Gilles BILLARD
Re
Si, au moins ça faisait de la prophylaxie contre le cancer ou l'usure du temps, un peu comme de l'homéopathie ou de la vaccination, je ne serais pas contre, mais je vois bien autour de moi, qu'il n'en est rien; C'est même plutôt le contraire; nous sommes entourés de cancéreux de toute sorte et mes articulations me rappellent au quotidien ma date de naissance.
Bon, ça nous fait dévier du sujet; Je me pose aussi d’autres questions sur la qualité de nos aliments: Manger 200 grammes de poulet qui ne sont rien d'autre que des adolescents obèses se réduit bien souvent à se nourrir de bien peu: une bonne partie de la viande s'est évaporée à la cuisson et le reste n'est probablement pas de la bonne viande. Où est l'intérêt hormis celui de la filière qui vend un assemblage quasi synthétique qui a l'apparence de la viande. Certes le produit final est sanitairement considéré comme acceptable, mais est-il normal d'acheter de l'eau au prix de la viande; faisons le calcul et rendons nous compte que, finalement, le poulet labellisé n'est pas si cher que ça; peut-être même est-il plus économique, tous calculs bien faits.
Idem pour les légumes et les céréales: de très gros rendements, des légumes monstrueusement gros pour avoir, in-fine, une qualité nutritionnelle médiocre au profit de qualités organoleptiques arbitrairement imposées par l'establishment (Bruxelles, Monsanto et autres lobbies).
Qui n'a pas fait l'expérience d'une vraie tomate de jardin, d'un cèleri rave qui arrache même préparé en rémoulade, de radis qui piquent, d'une salade qui croque avec un gout différent pour chaque espèce, d'une cerise, d'une pomme, d'un abricot, d'une fraise dégusté a-peine cueillis et qui sont autant de délices ?
Allez, arrêtez de baver sur votre clavier, cela n'existe plus que dans les jardins
++
Re: Une histoire de poulets
Posté : 28 févr. 2013 09:56
par Fredlab
Hello
Gilles BILLARD a écrit :Si, au moins ça faisait de la prophylaxie contre le cancer ou l'usure du temps, un peu comme de l'homéopathie ou de la vaccination, je ne serais pas contre, mais je vois bien autour de moi, qu'il n'en est rien; C'est même plutôt le contraire; nous sommes entourés de cancéreux de toute sorte et mes articulations me rappellent au quotidien ma date de naissance.
Il est un fait établi, ce sont les progrès de la prophylaxie (même "douteuse" et/ou imposée) qui font que tes articulations te rappellent au quotidien ta date de naissance - sans ça, tu serais peut-être mort et là, il est vrai, pas de problème d'articulations, pas de problème de cancers...
Notre société est malade aussi de "ses vieux" et si nous en sommes là, c'est peut-être aussi "à cause" ou "grâce" à notre système économique délirant.
Dans les pays aux espérances de vie plus courtes, où les populations sont jeunes, je ne crois pas qu'ils disent "nous sommes entourés de cancéreux"
non ?
Re: Une histoire de poulets
Posté : 28 févr. 2013 14:40
par Gilles BILLARD
Oui et non
-Oui- bien sur l'hygiène, les progrès de la médecine, la plupart des médocs etc... sont autant de causes a l'accroissement de notre espérance de vie et la « sénilisation » de notre vieux continent.
-Non- car ce que je voulais dire pas "nous" ( dans le "...nous sommes entourés...") ce n'est pas seulement les anciens (je ne suis encore que quinqua) mais aussi beaucoup de moins vieux voire de jeunes. Et là, je pointe du doigt l'alimentation et la myriade de molécules qui n'ont rien à faire dans notre bouffe ou l'air qu'on respire.
Si on ne veut pas parler du cancer, alors il n'y a qu'à constater l'accroissement dramatique du nombre d'asthmatiques et d'allergiques; Il se passe bien quelque chose; on s'empoisonne ou "ON" nous empoisonne je ne sais pas trop comment mais j'en ai la forte intuition.
++
Re: Une histoire de poulets
Posté : 28 févr. 2013 14:53
par Fredlab
Hello
Pas de besoin qu'ON nous empoisonne... on le fait tout seul... rien que le fait de manger, de respirer et on met en branle un métabolisme d'un autre temps (allez, à la louche, 1 milliard d'années - peut-être 2...), la respiration cellulaire, qui produit des radicaux libres, terriblement efficaces pour altérer nos cellules.
La vie est mal fichue et ça se termine toujours mal.
Disons qu'en un siècle, les problèmes de santé sont différents... et gageons que dans cinquante ans, ils seront encore différents.
(accessoirement, il se dit que l'allongement de l'espérance de vie est surtout lié aux progrès du domaine périnatal... moins de morts à la naissance -> espérance de vie plus longue... puisque c'est une moyenne - si Alain (baguette) peut nous confirmer ça

)
Re: Une histoire de poulets
Posté : 28 févr. 2013 18:44
par Gilles BILLARD
pour ceux et celles qui désireraient bouffer du poisson pour remplacer du poulet ou du boeuf-cheval:
http://www.youtube.com/watch?v=oHXH3VEKhig

Re: Une histoire de poulets
Posté : 09 nov. 2013 19:05
par Fredlab
Hello
Un petit up à ce topic.
J'ai rapporté mon texte introductif à ce topic sur le forum national de SVT, dans la rubrique "SVT pour tous" où tout le monde à la possibilité de poser des questions à des scientifiques, experts, médecins. Là, c'est dans le forum réservé à Samuel Rebulard
(ingénieur agronome et professeur agrégé de svt, co-responsable de la préparation à l'agrégation conjointe de l'université Paris Sud, des Ens de Paris et Cachan et du MNHN sur le campus d'Orsay. Il y enseigne en particulier l'écologie, l'agronomie et la botanique et travaille actuellement sur les questions environnementales liées à la production alimentaire mondiale...)
Sa réponse, longue, est super intéressante, chiffrée, argumentée...
Lien - partie du forum ouverte à tous - vous pouvez même participer.
Re: Une histoire de poulets
Posté : 09 nov. 2013 20:36
par BINO-BONI
C'est une version raccourcie "d'envoyé spécial" passé sur la 2 jeudi dernier.
En réalité tout y passe:
- les pressions sur les scientifiques,
- l'utilisation d'une molécule qui n'a aucun agrément nulle part!!! ALors qu'il faut 10 à 15 ans pour obtenir une APV (autorisation provisoire de vente) pour un pesticide que l'on ne mange pas (en principe) alors que cette saloperie d'agent inconnue se retrouve DANS TOUS LES SAUMONS D ELEVAGE PRODUITS EN NORVEGE!!!
- La fraude sur les produits de substitution
- Avec pour finir la corruption à très grande échelle puisque le coeur du système norvégien n'est ni plus ni moins que la ministre de l'alimentation et de la pêche de Norvège qui se trouve être la plus grosse actionnaire de la plus grande ferme d'élevage !!
ET comme des cons on achète le saumon d'élevage norvégien à 7 € le kg chez Leclerc car Leclerc est le champion des prix bas, donc de la merde !!! (tant pis pour le modérateur). Tant qu'il y aura des Leclercs pour tirer vers le bas, on assistera à ce genre de connerie! Et nos politiques qui ne voient rien, n'entendent rien, n'interdisent toujours rien puisqu'ils sont éternellement déconnectés de la santé au quotidien!
Quand on voit un tel système on peut légitimement penser que l'industrie agro-alimentaire est en train de se tirer dans le pied puisque aucune des parties concernées ne dénonce un système qui va détruire réellement l'IAA à cause du manque de confiance qu'elle inspire auprès des consommateurs!!