Re: Proxiphoto pour pas cher
Posté : 19 mai 2010 09:38
Bonjour,
Une réflexion me vient à l'esprit, après tous ces échanges, et la lecture des trois livres cités précédemment : il est plus difficile de choisir un appareil numérique qu'un modèle argentique, tout du moins si l'on entre dans les données techniques et technologiques.
Pour un appareil numérique, une fois connues les courbes FTM ou bien les analyses sur mires classiques, on savait à quoi s'en tenir pour l'objectif. Et, pour le boîtier, la précision des vitesses et de l'exposition étaient les paramètres essentiels. Tout le reste reposait sur les caractéristiques de la pellicule (résolution, sensitométrie), le processus de développement, et les interventions de l'opérateur aux deux stades principaux (prise de vue et laboratoire).
En numérique, les choses sont un peu plus compliquées, avec les différentes technologies possibles de la dalle, qui peut être CCD ou bien CMOS, et dont les pixels, dans chaque cas, peuvent être disposés différemment, tout comme les filtres trichromes ou bien antialiasing. Sans oublier, pour les pixels, leur taille, leur nombre, leur sensibilité spectrale, etc. Ensuite, il y a les interactions entre les propriétés optiques de la dalle (et de ses filtres) et de l'objectif, plus les différents systèmes d'analyse des pixels pour stockage des informations, plus les algorithmes de traitement des données, etc., etc. Chaque acteur jouant un rôle certain.
Bien choisir en intégrant tous ces paramètres, qui vont bien au delà de la "candeur" des informations publicitaires (le plus souvent réduites au nombre de pixels, et à la gamme de sensibilité ISO disponible, plus la focale et l'ouverture de l'optique), n'est pas aussi facile et évident que pour de l'argentique, mais c'est mon avis "d'argenticien"...
Cordialement.
Une réflexion me vient à l'esprit, après tous ces échanges, et la lecture des trois livres cités précédemment : il est plus difficile de choisir un appareil numérique qu'un modèle argentique, tout du moins si l'on entre dans les données techniques et technologiques.
Pour un appareil numérique, une fois connues les courbes FTM ou bien les analyses sur mires classiques, on savait à quoi s'en tenir pour l'objectif. Et, pour le boîtier, la précision des vitesses et de l'exposition étaient les paramètres essentiels. Tout le reste reposait sur les caractéristiques de la pellicule (résolution, sensitométrie), le processus de développement, et les interventions de l'opérateur aux deux stades principaux (prise de vue et laboratoire).
En numérique, les choses sont un peu plus compliquées, avec les différentes technologies possibles de la dalle, qui peut être CCD ou bien CMOS, et dont les pixels, dans chaque cas, peuvent être disposés différemment, tout comme les filtres trichromes ou bien antialiasing. Sans oublier, pour les pixels, leur taille, leur nombre, leur sensibilité spectrale, etc. Ensuite, il y a les interactions entre les propriétés optiques de la dalle (et de ses filtres) et de l'objectif, plus les différents systèmes d'analyse des pixels pour stockage des informations, plus les algorithmes de traitement des données, etc., etc. Chaque acteur jouant un rôle certain.
Bien choisir en intégrant tous ces paramètres, qui vont bien au delà de la "candeur" des informations publicitaires (le plus souvent réduites au nombre de pixels, et à la gamme de sensibilité ISO disponible, plus la focale et l'ouverture de l'optique), n'est pas aussi facile et évident que pour de l'argentique, mais c'est mon avis "d'argenticien"...
Cordialement.