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La fin pour 2100 d'après une étude

Posté : 07 déc. 2012 23:55
par DMX
Une étude publiée cette été dans la célèbre revue Nature prévoit un bouleversement majeur et irréversible pour 2100 : Approaching a state shift in Earth’s biosphere

L'article disponible dans son intégralité : http://rhuthmos.eu/IMG/pdf/12_state_shi ... sphere.pdf
Articles de vulgarisation (plus digeste) : ... Et moi qui pensait que c'était le 21 décembre ... :grat:

Les crises biologiques étant un des meilleurs moteurs de l'évolution des espèces, l'Homme n'est-il pas en train de créer la biodiversité demain ? ... Quel altruisme :D.

Re: La fin pour 2100 d'après une étude

Posté : 08 déc. 2012 11:19
par Gérard Weiss
Dimitri :
Les crises biologiques étant un des meilleurs moteurs de l'évolution des espèces, l'Homme n'est-il pas en train de créer la biodiversité demain ? ... Quel altruisme :D.
Bientôt la fin d'une grave erreur de la nature ? :lol:

Re: La fin pour 2100 d'après une étude

Posté : 08 déc. 2012 15:07
par DMX
L'espèce humaine ne déroge pas à la règle, comme toutes les espèces elle sera amenée à disparaître ^^. Ce qui la rend originale, c'est qu'elle est probablement la source de sa futur disparition (une forme d'auto-destruction consciente dont on ne connait aucun équivalent dans le monde du vivant).

Je ne sais si on peut parler d'erreur. L'évolution ne fait pas de bon ou de mauvais choix, les choix s'imposent d'eux-mêmes. Mais nul doute que l'espèce humaine est une singularité qui marquera l'histoire de la biosphère, de part son développement, ses aptitudes et son impact sur son environnement.

Le dernier taxon avoir marqué de cette manière son environnement est sans doute les cyanobactéries avec leur photosynthèse oxygénique. Actuellement on considère que l'apparition du O2 fut un progrès, alors qu'en réalité ce fut une grosse catastrophe. Dans un environnement réducteur placer un aussi puissant oxydant est catastrophique. L'apparition de la photosynthèse oxygénique a surement créée la plus grande crise biologique (dont on ne parle pas en raison de l'absence de traces paléontologiques). Une crise biologique qui, si elle n'avait pas existé, n'aurait pas pu permettre l'émergence de la vie tel qu'on la connaît depuis ces 2 derniers milliards d'années.

Tout comme les cyanobactéries, je suis convaincu que cet impact très négatif de l'Homme sur la biosphère à court terme ne peut avoir qu'un impact positif à l'échelle des temps géologiques.