Bonjour jean claude,
Ton équipement est tout à fait fonctionnel.
En 1, à proximité du rapport 1, je préconiserais plutôt le déplacement de l’appareil ou du sujet que la variation de la mise au point qu’il faudrait réserver à la proxiphotographie.
En 2, de 1x à 5x, le luminar sur le statif BH à course micromètrique plus longue que celle du Zeiss GFL (au demeurant, un excellent statif) te permettra de zedifier des sujets plus profonds.
En 3, de 5x à 20x idem quoique la course du Zeiss soit moins limitante.
Ton dispositif 3 est bien un statif de microscope utilisé comme photomacroscope
Bino-boni a écrit :Et pour la photo stéréo? par exemple une bino avec shoting sur chacun des oculaires, ça s'appelle comment? un STEREOMACROMICROSCOPE ?
Il ne faut pas ironiser et je dois insister sur les différences entre les appareils (même s’il y a des passerelles dans le haut de gamme).
Ta bino reste un stéréomicroscope avec une sortie photographique.
Dans une greenough, la photo stéréo sera délicate car la focalisation photo des 2 tubes, différente de celle pour la vision ne permettra pas la formation d’un couple stéréoscopique.
Dans une bino CMO, souvent la sortie photo n’est que d’un coté empèchant la photo stéréo.
De plus, à la différence d’un macroscope, l’axe de l’optique principale n’est pas utilisé et donc le stéréomicroscope n’est qu’un piètre photomacroscope.
Il n’y a que dans les stéréomicroscopes haut de gamme que la photostéréo de sujets mobiles peut être envisagée avec 2 sorties photographiques gauches et droites séparées.
Ces modèles haut de gamme peuvent aussi se transformer en photomacroscopes par translation de l’optique principale pour la mettre dans l’axe d’une sortie photo (voir les contributions de PierreH à ce sujet).
A noter: actuellement, pour la photo stéréo en macro/micro, plutot que de faire 2 images décalées latéralement (sur l'axe X), il est préférable de faire utiliser par les logiciels de zedification les différences de points de vue sur l'axe Z pour créer des couples stéréo artificiels.