Le Naturaliste

Bonjour

Avez vous un produit à me conseiller pour le nettoyage des lames, surtout pour retirer les colorants hormis l'éther que je n'arrive pas à me procurer car ce n'est possible que sur ordonnance, mais je ne suis pas malade ...
Je viens de faire un essai de 20 minutes avec un peu d'acide chloridrique, mais les tâches sont toujours présentes. Si non je vais m'acheter un stock de lames ! Merci beaucoup

Bj, traditionnellement, les lames étaient traitées en lots dans une solution caustique (soude ou potasse), lavée, et conservées dans de l'eau acidifiée avec qq gouttes d'acide chlohydrique. Avant utilisation, trempée/rincée à l'alcool éthylique.
Ce protocole de labo ancien mais inégalé (dégraissage TOTAL, antibactérien, virucide et antifongique), à moins de n'utiliser en permanence que des lames neuves.

L'amateur peut essayer l'eau oxygénée, mais prudence...

Hello,
L'expérience d'Alain est là, comme souvent pour donner l'info et sans rien connaitre aux protocoles de labo je trouve ses conseils bien avisés car, dans un tout autre domaine, quand je veux décaper j'tulise une chimie simple et totalement identique:
La soude bouffe tout ce qu'elle peut et ce qu'elle n'a pas pu dégrader, l'acide chlorhydrique s'en charge par la suite.
J'ignorais qu'on pouvait conserver les lames en phase humide; ca me semble utile pour les gros consommateurs.
Perso, occasionel comme je suis, je les sèche et les range en boite plastique.
++

J'ignorais qu'on pouvait conserver les lames en phase humide;

J'ai vu certains utiliser pour cela un pot de cornichons avec son panier intérieur. Comme ça, il suffit de remonter le panier pour prendre des lames sans devoir plonger ses doigts dans le liquide.

J'ai vu certains utiliser pour cela un pot de cornichons avec son panier intérieur. Comme ça, il suffit de remonter le panier pour prendre des lames sans devoir plonger ses doigts dans le liquide.

Si c'est de l'acide c'est salvateur.
Ceci étant dit, Marcel utilisait une solution alcoolique pour ses pots de cornichons je crois (et non pas une solution acétique) ?

Qui a testé le nettoyage à ultrason ? J'ai vu une démo qui ne m'a absolument PAS convaincu !

Moi j'ai le problème sur les lames neuves sèches en boite, qui comportent toujours des tâches de graisse qui ne partent pas à l'alccol. Le protocole de Maraussan, si il est puissant, est un peu lourd pour les amateurs. Je réserve ma potasse pour les vidages d'insecte.

Olivier a écrit :

........Je réserve ma potasse pour les vidages d'insecte.

Y'a plus qu'a faire de la potasse bio avec les cendres de la cheminée; je le fais pour la machine a laver en complément d'un peu de lessive du commerce qui donne une bonne odeur.
++

Olivier :
Qui a testé le nettoyage à ultrason ? J'ai vu une démo qui ne m'a absolument PAS convaincu !

Je pense que tu parles de la démonstration faite à Massembre. J'avais essayé chez moi, mais je n'avais pas trouvé ce procédé très valable !

Moi j'ai le problème sur les lames neuves sèches en boite, qui comportent toujours des tâches de graisse qui ne partent pas à l'alccol. Le protocole de Maraussan, si il est puissant, est un peu lourd pour les amateurs. Je réserve ma potasse pour les vidages d'insecte.

J'utilise maintenant l'essence F. C'est un bon nettoyant et un bon dégraissant, pas cher, pas neurotoxique et facile à trouver... Il suffit de frotter la lame avec un mouchoir en papier humecté d'essence F. C'est rapide et efficace.

Bonsoir à tous,

pour mes lames,j'utilise cette mixture: eau distillée1/3
alcool 90° 1/3
vinaigre blanc 1/3
+ quelques goutes le liquide vaisselle.

le tout dans un bocal.

voila pour ma modeste expérience.

Amicalement.

Claude.

Bonjour à tous
Moi c'est eau chaude + produit vaisselle, puis rinçage et sêchage avec un vieux tee-shirt ...si ce sont des lames d'observations genre goutte d'eau.j'arrive même a récupérer les lamelles.
S'il y a un produit quelqconque (colorant, medium ....) je jette .

J'ignorais qu'on pouvait conserver les lames en phase humide; ca me semble utile pour les gros consommateurs.
Perso, occasionel comme je suis, je les sèche et les range en boite plastique.

Bonsoir,
dès le début de ma pratique de microscopie (lycéen, en 1971 !), j'ai eu à supporter les inconvénients de la vie parisienne : la pollution atmosphérique, avec les rejets massifs de particules grasses (moteurs thermiques mal réglés, diesels...). Cette pollution est présente 24h/24 et 365 jours/365, et s'insinue partout, tout en étant invisible. Les vapeurs condensent immédiatement sur le verre, sur des épaisseurs de l'ordre de l'atome.
C'est dans l'impossibilité récurente de capturer et d'observer des amibes (vivantes), sur des lames ordinaires déposées dans le sapropèle (du lac des Buttes-Chaumont !) que j'ai rapidement pris conscience du phénomène. Par-contre, sur des lames préalablement dégraissées à la soude, l'adhérence des amibes est immédiate. Néanmoins, le transport sur le lieu de prélèvement se fait toujours en milieu humide.

Conserver les lames en milieu humide (solution alcoolique acidifiée, operculée bien évidemment) reste le seul moyen d'éviter un dépot gras...