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Chenilles d'Euproctis chrysorrhoea (Linnaues, 1758)

Posté : 15 avr. 2014 18:44
par Gérard-Breton
Bonsoir à tous,

En balade au Cap Lévy, littoral du Val de Saire, nord-Cotentin hier 14 04 2014, j’ai observé sur des buissons d’épineux des chenilles et leur nid de soie. Cela m’a évoqué le mode de vie des processionnaires du Pin – même vie en groupes, mêmes nids communs. Il s’agit ici de chenilles (deux stades) du Lymantriidae Euproctis chrysorrhoea (Linnaeus, 1758), le Cul-brun. Les deux verrues glandulaires vermillon portées par les segments 6 et 7 de l’abdomen, caractéristiques de l’espèce, sont plus visibles sur les chenilles les plus âgées.
Vue d'ensemble du nid
Vue d'ensemble du nid
L-7361 Nid Euproctis chrysorrhoea sur épineux Cap Lévy-50 GB 140414.jpg (198.01 Kio) Vu 1069 fois
Détail des chenilles : les deux verrues glandulaires rouges abdominales
Détail des chenilles : les deux verrues glandulaires rouges abdominales
L-7362 Nid Euproctis chrysorrhoea sur épineux Cap Lévy-50 GB 140414.jpg (165.99 Kio) Vu 1070 fois
Ces chenilles ont un grand appétit : il suffit de regarder ces buissons d’épineux, verts, sauf autour de chaque nid, où la plante est complètement défoliée.
Les ravages...
Les ravages...
L-7364 Nid Euproctis chrysorrhoea sur épineux Cap Lévy-50 GB 140414.jpg (232.38 Kio) Vu 1069 fois

Sur plusieurs de ces nids, des chenilles avaient un curieux mouvement de métronome : j’ai pensé qu’elles étaient en train de sécréter des fils de soie pour consolider ou renforcer le nid. Un lépidoptérologiste du forum pourrait-il me dire si c’est bien cela ou au contraire pas du tout ?

Cordialement

Gérard Breton