Le Naturaliste

Bonjour à vous,
Ce jour j'ai croisé sur le bord d'un chemin une fleur d'une couleur et d'une ressemblance à celle de la grande mauve.
Inconnu pour moi, je vous joins la photo.

Merci pour vos réponse.

François

bonjour,
cela ressemble beaucoup à Malva moschata qui croît le long des chemins (attention cependant à la confusion avec M. alcea, la difference se fait au niveau du calice me semble-t-il).
Bonne journée à tous

Salut François,

Et moi cela me fait penser à une lavatère, mais ... aucun renseignements : altitude, localisation, biotope ???

Je vais encore passer pour agressif, d'où correction : Pourrais-tu, cher François, indiquer la localisation, l'altitude et éventuellement le biotope de la fleur observée. Serait-il possible d'obtenir une photo en plus haute résolution (je sais cela dépend de l'appareil).

Ne prends surtout pas ceci pour une agression, il faut y voir une simple demande de plus amples renseignements (va falloir que j'apprenne à rédiger soft )

François, ne te tracasses surtout pas, c'est ma soupape qui fonctionne ... mais je ne peux m'empêcher de penser à une lavatère (de Crète ???)

J'suis sûr qu'ils y en a qui vont dire que je torture un jeunot avec 5 posts sur le forum

Bonsoir,
Les feuilles des lavatères (et notamment chez L. cretica) ne me semblent pas être aussi découpées que sur la photo, elles sont palmatilobées tout au plus. C'est en effet ce découpage profond qui me fait particulièrement penser à M.moschata.
Une photo du calice permettrait d'assurer que c'est bien ce genre auquel nous avons à faire...
Bonne soirée à tous

Merci pour vos réponses.

Je ne trouves pas beaucoup de différence entre une Malva moschata et une lavatère sauvage. Les deux ressemblent fortement à celle de ce matin que j'ai croisé en Lorraine, sur le bord d'une piste cyclable qui traversait la campagne au pied d'une colline équipée d'un village.
Une égarée du vent, d'un jardin de ce village?

J'y ajoute de photos agrandies de l'originale pour Alain qui d'ailleurs me torture nullement.

Bonjour

Lorsqu'on veut bien identifier une plante il est utile de montrer en plus de la fleur le port du plant et la forme des feuilles. Même que en botanique on déracine un plant pour voir son système racinaire.

http://www.lapresse.ca/le-soleil/vivre- ... vatere.php

Bonjour à tous

Comme le laisse entendre Alexis, l'aspect du calice permet de séparer les lavatères des mauves : Chez Lavatéra les pièces de l'épicalice (ce sont des pièces se trouvant sous le calice appelé aussi calicule ) sont soudées , chez la mauve elles sont libres.
Autre détail: chez Lavatère les stigmates sont sétacés , chez la mauve ils sont obtus.

Gérald : je pense qu'il vaut mieux ne pas déraciner les plantes surtout lorsque l'on ne sait pas de quoi il s'agit, d'autre part je ne vois pas trop ce qu'apporte le système racinaire pour la détermination de la plupart des plantes !

Bonjour

Je suis d'accord avec toi André et je ne suggérais nullement de déraciner les plantes pour la détermination. J'ai juste dit qu'en botanique on faisait cela. Je me demande pourquoi on procède ainsi dans les herbiers.

http://www.mapaq.gouv.qc.ca/dgpar/arico ... /index.htm

Bonjour,
Et bien parce qu’il y a un intérêt réel à cette pratique, du moins surtout pour effectuer les diagnoses : caractères végétatifs chez les Carex et de nombreuses Poaceae par ailleurs, distinctions de certaines espèces chez les Oenanthe et j'en passe.
De plus cela permet de procéder de manière scientifique puisqu'une planche représente (en règle générale) bien un individus et non un morceau d'individu.

André a écrit : Gérald : je pense qu'il vaut mieux ne pas déraciner les plantes surtout lorsque l'on ne sait pas de quoi il s'agit, d'autre part je ne vois pas trop ce qu'apporte le système racinaire pour la détermination de la plupart des plantes !

Vérifier la présence d'un bulbe par exemple! Indispensable pour certaines renoncules ou certaines liliacées. Même chaose pour les rhizomes, les tubercules...