Le Naturaliste

J'ouvre un nouveau topic pour ne pas créer de confusions dans celui-là :
http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... 60&t=16536

leopan :
J'ai trouvé un article dans lequel on prétend remplacer toutes sortes de
diaphragmes par un générateur de filtres en temps réel.
http://www.mik-mag.fr/perspectives/

L'idée est intéressante : éclairer un microscope avec un vidéo-projecteur ce qui permet de remplacer le diaphragme d'éclairage oblique, la flèche de Mathias, les diaphragmes de Rheinberg etc. par de simples images informatiques équivalentes. Il fallait y penser ! En pratique, on projette simplement ces images dans le diaphragme d'ouverture du condensateur du microscope conformément au principe de l'éclairage de Köhler...

Par contre, je ne comprends pas à quoi sert ce système non défini intitulé P pour "projectif" dans le document. Il suffit en pratique de mettre un close-up de 20 cm de focale environ sur l'objectif du projecteur pour ramener l'image projetée de l'infini vers le diaphragme d'ouverture. J'ai posé la question à l'auteur de l'article et j'attends sa réponse.

Question subsidiaire. L'éclairage du vidéo-projecteur est conçu pour restituer les trois couleurs primaires R, V ou B. Est-ce que les autres couleurs sont à peu près restituées également ?

Bonsoir Gerard

Cet article est une adaptation d'une recherche

Dynamic contrast enhancement in widefield microscopy using projector-generated illumination patterns
Edward Carlo Samson and Carlo Mar Blanca
National Institute of Physics, University of the Philippines, Diliman,
Quezon City 1101, The Philippines
http://www.researchgate.net/profile/Edw ... 000000.pdf

Hello

J'ai vu aussi ça dans le topic sur l'éclairage oblique.
Ca m'interpelle...

On pourrait même imaginer qu'au cours d'une prise de vue, il y ait une séquence de motifs qui s'affiche (le temps de pause n'a pas besoin d'être hyper long... tout dépend de la réactivité de la matrice du vidéoproj)
Imaginez un éclairage oblique qui tourne pendant l'expo... un clic et clac, la photo est prise pendant que l'ordi balance la séquenc au videoproj.
Idem pour une série de Rheinberg, un fond noir qui se décale.
Ca ouvre des perspectives fantastiques.

Des vidéoproj d'occasion, ça ne coûte pas très cher (parfois moins qu'une lanterne de microscope)
mais le montage est vraiment très encombrant. Je n'arrive déjà pas à caser un ordinateur à côté de ma table à micro/macro
Un pico-projecteur pourrait-il faire l'affaire ?
Il faudrait pouvoir intégrer la matrice dans le chemin optique du microscope (entre l'ampoule et le reste ? avec l'ampoule du videoproj ?) -> un nouveau défi pour nos bricolos de haut vol.

Suite

Fredlab a écrit :Un pico-projecteur pourrait-il faire l'affaire ?

On trouve celui-ci, sur ebay (à suivre ?)... donné pour 30 lumens, amha, ça n'est pas assez lumineux pour un microscope, surtout si on lui fait afficher du fond noir ou de l'éclairage oblique

(Cet article est une adaptation d'une recherche)
C'est indiqué dedans.
Oui mais cela va bien audela !

Utilisateur nomade (via mobile device)

Bonjour,
Cela fait plusieurs mois que je pense à ce genre de manips, mais en allant plus loin: Utiliser des motifs pour effectuer un filtrage actif des images. Je m'explique, la création d'une ondulation sinusoïdale va améliorer les contours dans une orientation privilégiée. En fonction du pas de la sinusoïde, l'amélioration se fera pour des motifs de largeur particulière... Bien sûr on peut ensuite associer différentes sinusoïdes, pour améliorer encore les choses... Un bon sujet de thèse, navigant dans les espaces de Fourier.
Mais je n'ai pas de projecteur, et je suis actuellement sur une autre technique d'amélioration des images en stacking...
Cordialement

Une question : ne risque-t-on pas de rencontrer des problèmes liés à la fréquence de rafraichissement du vidéo projecteur lors des prises de vues ?

Hello

Laurent a écrit :Une question : ne risque-t-on pas de rencontrer des problèmes liés à la fréquence de rafraichissement du vidéo projecteur lors des prises de vues ?

si, je pense.
Sans doute que certaines cam' ne supporteront pas ce genre de lumière et pour les boitiers, il faudra trouver les bonnes durées d'exposition.

jmp76 :
Mais je n'ai pas de projecteur, et je suis actuellement sur une autre technique d'amélioration des images en stacking...

Nous sommes très heureux de l'apprendre et nous sommes impatients de pouvoir en profiter...

Mezigue :
J'ai posé la question à l'auteur de l'article et j'attends sa réponse.

Il n'a pas donné de suite à cette idée, juste un conseil : utiliser un vidéo-projecteur avec un bon contraste, et éviter par conséquent ceux qui ont un éclairage à LED. Je cite, car je ne suis pas compétent sur ce point.

Autrement, ceux qui disposent d'un vidéo-projecteur (personnellement, je n'en ai pas ) et d'un microscope ad-hoc peuvent très simplement expérimenter le procédé.
Enlever l'éclairage à l'arrière (1), ainsi que le collecteur (2) et (important) un éventuel verre dépoli (3). Là deux cas de figure.

1. Le microscope comporte une lentille de concentration (4) au voisinage du diaphragme de champ (5). Ça signifie que le collecteur (2) envoie l'image du filament de l’ampoule à l'infini et que cette lentille (4) convergente la ramène dans le condensateur (8). Il suffit alors d'amener le vidéo-projecteur dans l'axe à la place de la source lumineuse (1) et d'effectuer le mise ou point en agissant sur l'objectif du vidéo-projecteur comme s'il s'agissait d'un diaphragme de contraste de phase.

Pour faciliter l'opération, on pourra poser le vidéo-projecteur sur une planchette avec trois pieds réglables en hauteur, et contrôler le centrage grâce à une image avec un fond blanc et une croix composée de deux traits croisés au centre de l'image. En enlevant un oculaire, on doit alors voir cette croix bien nette et centrée à la sortie de l'objectif du microscope, quand tout est au point.

2. Le microscope ne comporte pas cette lentille de concentration (4). Ça signifie que le collecteur (2) envoie directement l'image du filament dans le condensateur (8). Si en réglant l'objectif du vidéo-projecteur on peut en faire autant, alors tant mieux ! Sinon, il faudra mettre devant l'objectif une lentille supplémentaire, un close-up ou un mieux un doublet achromatique dont la focale est égal (ou un peu plus importante) au trajet de la lumière entre cet objectif et le condensateur.

L'idée de Fredlab d'utiliser un diaphragme d'éclairage oblique tournant ma parait captivante en observation directe, avec évidemment une période suffisamment lente pour ne pas attraper le tournis , mais je ne suis pas sûr que ça puisse donner quelque chose en photo. A essayer aussi...