Le Naturaliste

Bonjour
Les vacances n'excluent pas un petit TP, histoire de nous rafraichir la mémoire, en profitant de la disponibilité des nombreux enseignements du forum, actuellement en vacance (ou en retraite), pour nous donner un coup de main. Merci à eux.

Une colonie de puceron s'est sauvagement attaquée à un Asclepia installé dans ma véranda. Ils adorent cette espèce et comme je les trouve plutôt esthétique alors je leur ai donné un répit suffisant pour me permettre de m'en servir comme sujet pour photos et montage microscopique. Je dois faire vite car la petite colonie s'est développée à une vitesse fulgurante et je risque d'avoir beaucoup de mal à contenir l'invasion.
L'idée étant de montrer les différentes techniques et le matériel, que j'utilise en macro et super macro avec les succès, les difficultés et les échecs rencontrés.
Puis dans un second temps, fixation, préparation et montage au baume pour la conservation et la microphotgraphie.

Voici les énergumènes en train de se goinfrer sur mon Asclepia:

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Bienvenue au club!
Quand je parlais des enseignants, je pensais à toi en espérant bien que tu allais enrichir ce sujet.

Suite: matériel, installation et premiers réglages!
Matériel: une bino SZH + 2 lampes focalisées en déplaçant la lentille frontale + pentax K7 (mode manuel) + moniteur HDMI (ne fonctionne qu'en reprise du Live-View. Pas de pilotage du K7 avec le PC, bug du Live view. + télécommande IR

Première chose: Balance des blancs

Les premiers essais portent sur l'échantillon in vivo ils seront publiés un peu plus loin.

Avant de shoter comme un malade, je prends deux précautions:
1 - NOTER TOUT! j'ai donc un cahier (d'écolier...oui Monsieur le professeur!) sur lequel j'inscrit!
- la date
- le sujet, provenance
- le matériel et ses réglages (SZH, objectif plan 0.5x)
- l'aclairage (led, flash...

et pour toutes les photos ou séries, dans le cas d'une pile de zédification:
- N° de la première prise,
- N° de la dernière prise
- réglage du zoom
- éclairage ou autres paramètres de circonstance: diaphragme...

2 - LES PUCERONS ça BOUGE TOUT LE TEMPS!! donc il faut régler ce problème sinon risques de bougés et stacking impossible

La méthode est simple: immersion 10-15 minute du support et sa colonie dans un bocal contenant de l'acétate d'éthyl (dissolvant gras pour vernis à ongle de madame) Attention à ne pas écraser les pucerons d'où l'emploi de la pince pour maintenir le support verticalement.

Si le traitement dure trop longtemps, les pucerons expulsent du miellat par leur "pot d'échappement" ou prennent des poses anormales. S'il est trop court, ils vont se réveiller et il faudra tout reprendre.

Maintenant qu'ils sont occis, Je retourne à la bino.

Alors la, tu pourrais me donner des cours pour ton organisation.
Je trouve ta premiere photo tres sympa, un puits de lumiere sur les pucerons.

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Michel de Tenerife

Utilisateur nomade (via mobile device)

michelflashman a écrit :Alors la, tu pourrais me donner des cours pour ton organisation.
Je trouve ta premiere photo tres sympa, un puits de lumiere sur les pucerons.
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Michel de Tenerife
Utilisateur nomade (via mobile device)

Ha bon? J'ai fais ça vite fait sur le gaz avec la SZH olympus La suite sera beaucoup mieux !
Je viens de stacker comme un malade (550 prises) dans toutes les configurations possibles avec le matériel que j'ai à la maison, histoire de donner des idées et des astuces. Je prépara ça avant de poster.

La chaine de traitement des photos est organisée autour d'un "base de données". Rien d'original, répertoires, sous-répertoires... et chaque pile occupe un sous-sous-....répertoire. Quand le traitement est terminé, j'ai donc deux images DMAP et PMAX. Pour ne pas perdre les informations sur la prise de vue, j'ai opté depuis longtemps pour les faire apparaitre dans le nom final, par exemple:
PUCERON VERT-SZH-0.5X-Z30x-9250-ZS-45-DMAP-R-PS.JPG
Ce qui signifie: PUCERON VERT pris avec la SZH, objectif 0.5x, zoom 30x, 9250 est le nom de la première photo de la pile, Zeren Stacker-45 prises dans la pile, DMAP, R comme retouchée (rapide), PS photosh...
L'avantage est de pouvoir calcule rtrès facilement le grossissement et de donner une échelle à partir d'un tableau d'étalonnage.
Avec un banc macro (statif + objectifs) ou une platine microscope transformée, je mesure le tirage plan film / sujet, qui permet également avec une grille d'étalonnage de calculer le grossissement ou donner l'échelle.
Inconvénient de la méthode, le nom parfois long peut ne pas apparaitre, dans une fenêtre de recherche par exemple.

Pour traiter la pile, j'utilise un second PC en réseau avec (les) autres et relié au principal par un KVM (système qui permet de n'avoir qu'un seul clavier/écran pour plusieurs PC). On pase de l'un à l'autre par un raccourci clavier par exemple: deux fois arr défil et une fois flèche bas. C'est rapide et pendant qu'un PC traite la pile, l'autre PC n'est pas ralenti et permet de travailler normalement.

Voici les premiers résultats obtenus avec la SZH : Photos à la volée sans empilement. éclairage pas trop bien réglé.

Empilement de 77 prises, non retouché:
Un problème: la tige sur laquelle les pucerons se sont installés s'est ramollie et a plié pendant les prises de vues, d'où les artéfacts sur les côtés de la première photo.
Les autres donnent une idée des possibilités de la SZH et de ses limites. Quelques retouches permettraient de doper un peu le résultat, s'il y a des amateurs, ne vous privez pas, la retouche n'est pas la discipline où j'excelle!

Précision: empilement réalisé manuellement à l'aide de la molette macrométrique puisqu'il n'y a que celle là pour opérer. Ma platine Olympus est pour l'instant en carafe! Le résultat ne montre pas trop de zones de flou qui pourraient être imputables au pas trop étendu.
Le grossissement est bien le grossissement réel établi par mesure sur une règle ou une lame graduées. Les paramètres du système optique sont: objectif 0.5x ou 2x, projectif 1.64 x et zoom gradué de 7.5x à 64x. D'ailleurs je me demande comment calculer le grossissement! J'ai essayé toutes les possibilités de calcul sans jamais retomber sur le résulté effectivement mesuré.

CHAPITRE 2: les autres possibilités de macro.

La loupe SZH d'Olympus, malgré ses limites (accptables) reste malgré tout un appareil remarquable par la facilité d'emploi. Et encore, je suis dans l'obligation de jongler avec le réglage de la hauteur lorsqu'on passe de l'objectif 0.5x au 2x qui ont des distances de travail très étalées. Le rêve serait d'arriver à décrocher un 1x planapo mais ce sera pour un autre Noël

La macro "à l'horizontale", bienq ue pratiquée souvent n'est pas la plus aisée pour les forts grossissements. J'ai adapté un statif Olympus CH en position couchée pour essayer de profiter de la molette micrométrique à l'infini. Je suis arrivé à ça: une plaque de soutien constituée par une planchette fixée le plus simplement du monde sur le côté de la table x y. Ce serait parfait si Olympus n'avait pas eu la coquetterie de profiler son statf avec des "faux plats" et un découpage arrière qui n'est pas fait pour cela! L'ensemble est assez instable et demande à être fixé pour envisager d'empiler sans problème. Dans un premier temps je me suis contenté de caler avec des pièces de liège pour vérifier la faisabilité du système. Moyennant un petit bricolage (cales collées ou pattes métalliques solidement fixées, l'ensemble devrait parfaitement remplir sa fonction. Il a néanmoins été essayé et on peut dire qu'il tiendra ses promesses comme le montre la photo ci-dessous