Ptoblème des bases de données en ligne
Posté : 23 mars 2016 14:43
Bonjour à tous
Trouvé cet article inquiétant dans les Carnets de géologie :
Glas scientifique pour les bases de données ? Erreurs induites par des manipulations de bases de données et leurs conséquences
Christian C. EMIG, Maria Aleksandra BITNER & Fernando ÁLVAREZ
http://paleopolis.rediris.es/cg/1516/index.html
Résumé
La diminution du nombre de spécialistes en systématique et leur remplacement par des techniciens informaticiens obligent à revoir la fiabilité des bases de données mises en ligne ou même l'identification des spécimens dans les muséums. L'absence de rigueur scientifique devient leur talon d'Achille. Plusieurs autres cas d'erreurs sont cités et développés. Malgré des interventions auprès des responsables techniques des bases de données en biodiversité, la situation a continué à se dégrader au point qu'aujourd'hui ces bases sont atteintes par le principe de Peter et ne peuvent plus être considérées comme utilisables par la communauté scientifique, sauf à vérifier l'exactitude de toutes les données souhaitées.
Glas scientifique pour les bases de données ? Erreurs induites par des manipulations de bases de données et leurs conséquences.- La découverte de l'attribution de Terebratulina caputserpentis (Linnæus, 1767) à un autre auteur (Zbyszewski, 1957) nous a conduit à rechercher l'origine de cette citation. Cette espèce est synonyme de T. retusa (Linnæus, 1758), espèce type du genre. Des réferences à T. caputserpentis (Zbyszewski, 1957) ont été trouvées dans trois publications récentes, dans les collections du Muséum National d'Histoire naturelle de Paris et dans plusieurs bases de données en ligne, dont l'origine semble provenir de WoRMS (World Register of Marine Species), donc de la base de données WBD (World Brachiopoda Database) dont les trois auteurs de cette note sont les éditeurs (auteurs). C'est à leur insu que la fiche du synonyme Terebratulina caputserpentis (Linnæus, 1767) a été modifiée par les informaticiens de WoRMS.
Constat d'une lamentable réalité ou article trop alarmiste ?
Amicalement
Pierre M.
Trouvé cet article inquiétant dans les Carnets de géologie :
Glas scientifique pour les bases de données ? Erreurs induites par des manipulations de bases de données et leurs conséquences
Christian C. EMIG, Maria Aleksandra BITNER & Fernando ÁLVAREZ
http://paleopolis.rediris.es/cg/1516/index.html
Résumé
La diminution du nombre de spécialistes en systématique et leur remplacement par des techniciens informaticiens obligent à revoir la fiabilité des bases de données mises en ligne ou même l'identification des spécimens dans les muséums. L'absence de rigueur scientifique devient leur talon d'Achille. Plusieurs autres cas d'erreurs sont cités et développés. Malgré des interventions auprès des responsables techniques des bases de données en biodiversité, la situation a continué à se dégrader au point qu'aujourd'hui ces bases sont atteintes par le principe de Peter et ne peuvent plus être considérées comme utilisables par la communauté scientifique, sauf à vérifier l'exactitude de toutes les données souhaitées.
Glas scientifique pour les bases de données ? Erreurs induites par des manipulations de bases de données et leurs conséquences.- La découverte de l'attribution de Terebratulina caputserpentis (Linnæus, 1767) à un autre auteur (Zbyszewski, 1957) nous a conduit à rechercher l'origine de cette citation. Cette espèce est synonyme de T. retusa (Linnæus, 1758), espèce type du genre. Des réferences à T. caputserpentis (Zbyszewski, 1957) ont été trouvées dans trois publications récentes, dans les collections du Muséum National d'Histoire naturelle de Paris et dans plusieurs bases de données en ligne, dont l'origine semble provenir de WoRMS (World Register of Marine Species), donc de la base de données WBD (World Brachiopoda Database) dont les trois auteurs de cette note sont les éditeurs (auteurs). C'est à leur insu que la fiche du synonyme Terebratulina caputserpentis (Linnæus, 1767) a été modifiée par les informaticiens de WoRMS.
Constat d'une lamentable réalité ou article trop alarmiste ?
Amicalement
Pierre M.