Zonites algirus (Linné)
Posté : 10 mai 2016 10:03
Bonjour à tous
une histoire d'escargot qui m'est venue par courriel...
Zonites algirus (Linné, 1758) ; Zonite d’Algérie (où il n’existe pas) (Zonitidae)
Rencontrée par les filles à Vieussan (34) en berges d’Orb le 10 mai 2016.
C’est le Peson des provençaux, l’escargot français à la coquille la plus grande, qui peut dépasser 60 mm de diamètre. En France, cette espèce méditerranéenne est relativement commune à l’Est du Rhône et sporadique à l’Ouest. J’ai longtemps soupçonné les naturalistes du 19ème siècle d’avoir implanté ces spots de populations en utilisant les voies ferrées nouvellement créées… mais il semble que l’histoire soit plus ancienne que cela…
Originaire du Péloponèse en Grèce, il a été introduit en Italie et dans certaines îles par les grecs ou les romains, nul n’en sais rien. Ce qui est sûr par contre, c’est que les légions romaines l’ont introduit en Gaule comme elles ont introduit le Bourgogne (Helix pomatia Linné), le Petit-gris (Helix aspersa Linné) et peut-être bien aussi Helix aperta (Born).
C’est un détritivore actif par temps humide qui disparait dans le sol par temps sec où il peut demeurer invisible durant des mois. Sa coprophagie l’a doté du surnom délicieux de « Mange-Merde » et cette capacité en fait un auxiliaire précieux pour le recyclage des toilettes sèches…, ou le nettoyage des parcs comme à Montpellier.
Pour la petite histoire l’espèce fut décrite par Linné à partir de coquilles ramassées en Algérie, d’où son nom, où l’espèce n’existe pas, pas plus qu’ailleurs en Afrique du Nord !
Ces coquilles avaient été transportées avec du blé Provençal pour le ravitaillement d’une garnison. (Riedel, 1973 : Catalogue des Zonitidés du Maghreb)
une histoire d'escargot qui m'est venue par courriel...
Zonites algirus (Linné, 1758) ; Zonite d’Algérie (où il n’existe pas) (Zonitidae)
Rencontrée par les filles à Vieussan (34) en berges d’Orb le 10 mai 2016.
C’est le Peson des provençaux, l’escargot français à la coquille la plus grande, qui peut dépasser 60 mm de diamètre. En France, cette espèce méditerranéenne est relativement commune à l’Est du Rhône et sporadique à l’Ouest. J’ai longtemps soupçonné les naturalistes du 19ème siècle d’avoir implanté ces spots de populations en utilisant les voies ferrées nouvellement créées… mais il semble que l’histoire soit plus ancienne que cela…
Originaire du Péloponèse en Grèce, il a été introduit en Italie et dans certaines îles par les grecs ou les romains, nul n’en sais rien. Ce qui est sûr par contre, c’est que les légions romaines l’ont introduit en Gaule comme elles ont introduit le Bourgogne (Helix pomatia Linné), le Petit-gris (Helix aspersa Linné) et peut-être bien aussi Helix aperta (Born).
C’est un détritivore actif par temps humide qui disparait dans le sol par temps sec où il peut demeurer invisible durant des mois. Sa coprophagie l’a doté du surnom délicieux de « Mange-Merde » et cette capacité en fait un auxiliaire précieux pour le recyclage des toilettes sèches…, ou le nettoyage des parcs comme à Montpellier.
Pour la petite histoire l’espèce fut décrite par Linné à partir de coquilles ramassées en Algérie, d’où son nom, où l’espèce n’existe pas, pas plus qu’ailleurs en Afrique du Nord !
Ces coquilles avaient été transportées avec du blé Provençal pour le ravitaillement d’une garnison. (Riedel, 1973 : Catalogue des Zonitidés du Maghreb)