Bonjour ALain, André, tous
Maraussan a écrit :Bonsoir,
hum hum...
Première hypothèse, il a continuellement plu cette année, avec des températures (anormalement) clémentes pour notre région, cette année. Toutes les plantes sont particulièrement développées.
Seconde hypothèse, l'arrière-pays Narbonnais (septième province romaine) recèle des sous-espèces botaniques rares apportées accidentellement depuis -150 ans avant J.C., par les navires marchands romains (et autres), depuis la Grèce, l'Italie, l'Anatolie, le Proche-Orient, les rivages de l'Afrique du Nord...
Je n'ose parler de la civilisation des Oppidums, -600 ans avant J.C., de leurs échanges commerciaux sur la méditerranée entière.
Et tu aurais pu ajouter les grands délires des notables locaux qui au XIXème se sont créés des parc privé avec moult essences exotiques, ainsi que la mode, qui dure depuis la fin des années 70, de l'introduction d'exotiques d'ornement dans les stations touristiques et, par contagion, dans les villes alentours...
Sans compter le tourisme dans l'autre sens qui consiste à ramener tout et n'importe quoi de vacances exotiques...
Mais là ce ne me semble pas être le cas.
André a écrit :Bonjour à tous
Plantago lanceolata peut atteindre 70cm.
Fournier décrit d'autre part P.altissima L.avec des feuilles longues de 20 à 30cm sur 2-4cm, epis de 2 -3cm, sépales latérales ciliées.Espèce adventice dans des prairies humides
Elle figure également dans la flore de France du CNRS , se différencie de P.lanceolata par un scape ( tige) avec de nombreux sillons ( P.lanceolata en a 5) . Adventice -prairies humides.Répartition: sud -européenne .
Cette espèce ne figure pas dans la récente Flora gALLICA
Dans la Flore méditerranéenne ( Tison et all.) elle est indiquée comme espèce douteuse.
Quelques caractères: souche plus nettement rampante que P.lanceolata, feuilles disparaissant en hiver; racines tubérisées, plante toujours glabre, pédoncule à 6 - 10 sillons.
Espèce liée à des biotopes primaires saumâtres.
Ces auteurs estiment qu'il semble toujours s'agir de confusion avec P.lanceolata.
Sylvain, à toi de lever le doute !
Merci de tes minutieuses recherches (je t'envie ta bibliothèque !).
Je n'ai malheureusement recueilli que 2 épis, dont le plus grand de la plante (4 cm), mais j'ai coupé les tiges trop court. Aussi je ne vois que 6 sillons qui s’atténuent rapidement avant de former le pédoncule de l'épi.
Je vais avoir l'occasion d'y retourner dans les jour qui viennent et je me saisirais d'un tige entière et de feuilles.
Apparemment la limite Ouest de cette espèce méditerranéenne orientale se situe dans la plaine du Pô en Italie. (
référence)