Le Naturaliste

Bonjour,
C'est une desmidiée élégante que je ne désespère pas de voir en Normandie.
Elle est citée en effet par Brébisson, 1856 dans les trois départements de Basse-Normandie (Falaise, Mortain, Alençon).

Les clichés d'André sont ici :
http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... 85#p104985

En France métropolitaine, les citations sont nombreuses... par ordre alphabétique :
- Allorge, 1924 / Lac de Grand-Lieu, Loire-Atlantique (Loire inférieure à l'époque)
- Allorge & Lefèvre, 1931 / Sologne
- Auclair, 1910 / Massif du Mont Dore
- Baïer, 1978 / Termignon, massif de La Vanoise
- Bourrelly, 1954 / Auvergne
- Capdevielle, 1979 / Landes
- Deflandre, 1939 / Bretagne
- Denis, 1924 / Hautes-Pyrénées
- Lemaire bien sûr en 1884 et 1889 dans les Vosges (Etival par exemple)
- Lemée, 1940 en Auvergne encore (Massif du Mont Dore)
- Roesch & Meyer, 1896 / environs de Belfort
- Villeret, 1956 / Finistère
- enfin Villeret & al. / Dordogne

Autant dire que l'algue est présente partout où les conditions trophiques et physico-chimiques lui sont favorables (voir l'article initial). Les hivers montagnards ne semblent pas être limitants.

Bonjour Yves
D'où as-tu tiré ces données ? Je ne possède que la Check list de Kouwets mais pas la répartition française des espèces .

Bonjour André,

C'est justement dans la Check List de KOUWETS : à partir des références notées pour l'espèce, il te suffit de consulter la biblio à la fin de l'ouvrage. Souvent on trouve dans le titre de la publication une première indication de date et de l'entité géographique (une région au sens administratif ou pas, un département ou parfois une localisation plus précise).
Cette recherche est assez rapide sauf quand la liste des références est longue (c'était le cas pour S. furcatum).

Pour aller plus loin dans la localisation, avoir des infos sur le type de pièce d'eau, il faut consulter les ouvrages cités. Mais là c'est beaucoup plus chronophage car il faut accéder au téléchargement des titres en question. C'est parfois impossible pour certains bulletins de sociétés savantes naturalistes. Plus on se rapproche du présent, plus c'est difficile, ce qui est logique commercialement. Reste la solution de commander directement la publication... mais cela devient rapidement coûteux

Je l'ai fait rarement car ce n'est pas "rentable" de devoir payer un opuscule complet pour utiliser une ou deux pages seulement et avoir le bonheur de lire des compte-rendu de séances à n'en plus finir (c'est arrivé !).

Autre solution "qu'elle est bonne", acheter l’ensemble des publications non téléchargeables sur le sujet et s'abonner à tous les bulletins naturalistes de France.

Le Naturaliste

A propos de Staurastrum furcatum, article d'André

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