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Soupe à LA courgette
Posté : 17 août 2017 22:36
par Fredlab
Hello
Bien avant de commencer mon
chantier, j'avais démarrer un potager sur butte.
Un truc qui me trottait dans la tête depuis quelques années (jamais trop eu l'âme d'un jardinier) et à la faveur de travaux l'année dernière, j'avais fait une tranchée pour y mettre du bois pourri, un vieux compost (tut ça trainait dans des recoins de mon terrain).
En mars, j'ai remis de la terre par-dessus le tout et en avril (un peu tôt), j'ai mis quelques semis.
Je reviendrais peut-être sur mes tribulations, mais là, puisque c'est tout frais, je voulais poster cette photo
D'habitude, on cueille les courgettes quand elles ont la taille de celle du bas, mais comme nous étions absent deux semaines (on a pourtant dit à la jeune fille qui venait nourrir nos deux chats de se servir), certaines ont poussées plus que de raison.
Du coup, ce soir, on a fait une soupe à la courgette... une seul à suffit
(en enlevant les pépins)
Re: Soupe à LA courgette
Posté : 17 août 2017 22:40
par Fredlab
Sinon, parmi les (nombreux) soucis liés à notre découverte du maraichage (bio), en ce moment, nous commençons à récolter des tomates.
Nous avons planté trois variétés différentes et les plus remarquables sont les "Cornues des Andes" (beaucoup de chair, succulente, peu très fine...), mais malheureusement, on en jette beaucoup pour cause de "cul noir".
Ca serait un manque de calcium (soit dans le sol, soit d'assimilation...)
Vous auriez des idées pour régler ce problème ?
Merci

Re: Soupe à LA courgette
Posté : 17 août 2017 23:25
par Maraussan
Bonsoir à tous,
la maladie du "cul noir" est engendrée par un stress hydrique, au choix trop d'eau d'un coup (racines noyées, ne serait-ce que très peu de temps) ou bien pas assez d'eau durant un certain temps, même si à l'issu de cette période de déficit suit un arrosage copieux. La pire des situations étant bien évidemment un cycle de désèchement (flétrissement) suivi d'un cycle de noyade avec de l'eau froide...
La meilleure des options étant de garder le terrain frais en permanence, sans excès. La tomate n'étant ni une plante aquatique, ni une plante de désert. Perso, j'en suis venu à deux cycles journaliers de gros goutte à goutte (un filet d'eau en fait), deux goutteurs à 180 degrés par pied. Plus une sonde hygroscopique, en liaison avec la centrale d'irrigation (Gardena). C'est appréciable pour mon secteur à météo variable, entre les cycles d'entrées marines humides et les cycles de tramontane chaude et sèche qui peuvent tuer un pied en une heure. Et au moins, je peux partir 48 heures voir bien plus (jusqu'à deux semaines) sans soucis.
Les anciens arrosaient le matin, à la fraiche, et encore une fois le soir, au couché du soleil, avec de l'eau tiède remontée plusieurs jours à l'avance dans un bassin de décantation (pas d'eau du puit à 12 degrés...).
On ne récupère que très rarement un pied malade...
Alain qui cultive des cornues des Andes, des Noires de Crimée, des tomates Ananas...
Re: Soupe à LA courgette
Posté : 17 août 2017 23:48
par Fredlab
Hello
Merci Alain pour ces bons conseils.
Je n'ai ni puits (pas encore) ni réserve d'eau.
Quand j'étais là, au plus fortes chaleurs (et sécheresse), j'ai arrosé les soirs.
Le sol est paillé (c'est super pour les limaces

)
L'automatisation d'un arrosage est en projet, mais comme dit au départ, je débute.
Toutefois, il m'a aussi semblé lire qu'il y avait un manque de calcium (et seules les cornues, pas toutes, en souffrent

)
Re: Soupe à LA courgette
Posté : 18 août 2017 00:01
par Maraussan
Le sol est paillé
Je ne paille plus... j'élevais par milliers limaces et escargots, qui propageaient les maladies et bouffaient tout la nuit.
J'ai 3 poules toutes simples qui nettoient et scarifient les 2000m2 du jardin, la solution est définitive, sans rien abimer. Distributeur de grains pour 2 mois, de l'eau dans les bassins. Poules et paillages sont incompatibles...
Centrales d'irrigation indépendantes, à pile 9V, type simple EasyControl, MAIS toutes avec leur sonde d'humidité autonome. Jamais sec, ni jamais détrempé...
Re: Soupe à LA courgette
Posté : 18 août 2017 20:58
par speedypapou
La tomate pour nourrir les populations (exploitations industrielles) se cultive depuis des décennies en hydroponie.
C'est la meilleure façon de respecter les besoins naturels de la plante (H2O, sels minéraux, CO2, lumière) et de limiter les attaques parasitaires et la concurrence des plantes adventices.
Re: Soupe à LA courgette
Posté : 19 août 2017 13:22
par Maraussan
La tomate pour nourrir les populations (exploitations industrielles) se cultive depuis des décennies en hydroponie.
C'est la meilleure façon de respecter les besoins naturels de la plante (H2O, sels minéraux, CO2, lumière) et de limiter les attaques parasitaires et la concurrence des plantes adventices.
Bonjour à tous,
les racines de la plante étant soit trempantes dans la solution nutritive directement, soit dans des billes d'argile humectées par un flot nutritif, il est clair que l'on maîtrise les paramètres H2O et sels nutritifs.
Par-contre, la maitrise des paramètres CO2 et lumière n'a pas de rapport avec l'hydroponie, c'est la gestion du tunnel de serre qui en est responsable, hydroponie ou pleine terre c'est pareil.
A l'échelle de l'amateur, l'hydroponie est complexe, la solution nutritive circulante en boucle très diluée doit être filtrée et stérilisée aux UV en permanence, et son pH ajusté avec une grande précision. Sa composition évolue du fait des prélèvements, et elle "tourne" et pourrie avec une facilité déconcertante.
La concurrence des plantes adventices est toujours présente, mais prend une toute autre forme, ce sont les micro-algues ou cyanobactéries qui peuvent pulluler dans la solution nutritive en circulation fermée... d’où un taux élevé de peroxyde d’oxygène (eau oxygénée) de la solution, à ajuster en permanence.
Quant aux attaques parasitaires, selon les cultures, on constate que le mode hydroponique est sinon égal - parfois pire qu'en pleine terre, les plantes étant fragilisées par leur embonpoint artificiel.
Bref, pas simple, et pas question de penser que l'on peut s'absenter une semaine, à la différence des cultures en pleine terre.
L'aquaponie ne s'avère pas plus simple...
Re: Soupe à LA courgette
Posté : 20 août 2017 18:17
par Klaus
Bonsoir Frederic,
très joli les petites courgettes. Chez nous c´est absolument interdit de racolter si petit!
Le minimum est un demi mètre!

Re: Soupe à LA courgette
Posté : 20 août 2017 20:04
par BINO-BONI
Bonsoir
La tomate et la courgette restent les deux légumes les plus faciles pour un débutant bio.
Autant la courgette, sous toutes ses formes ne demande que peu de soins, autant la tomate a ses exigences:
-Bonne fumure à l a plantation (fumier décomposé de préférence
-Planter profond ( dans les sols légers)
-tuteurer
-retirer les gourmands
- suivre l'apparition des maladies et parasites
- traiter PREVENTIVEMENT contre le mildiou pour éviter de se faire racler et ne rien récolter en aout (ce n'est pas le cas cette année.)
- Arroser à bon escient mais je ne suis pas d'acccord pour maintenir un sol toujours frais, elle reste un légume de pays chaud et puis, les conditions idéales de production ne sosnt pas les même que les conditions idéales de QUALITE ! Les tomates excellentes,doivent un peu tirer le langue .
Variété CORNUE DES ANDES est selon moi la meillleure gustativement mais très sensible au mildiou!!!!
Arrosage? Pour ma part j'arrose quand je reviens à la maison, une ou deux fois par semaines (à la cuvette creusée dans le sol) et je constate qu'il y a des années à "cul noir" et des années sans! ALors je ne peux pas donner de recette. En tous cas l'arrosage au goutte à goutte tous les jours ou la culture hydroponique ne sont pas celles que je recommanderai à celui qui veut produire et consommer de bonnes tomates. On est dans un schémas du maraichage intensif! Et pourtant je ne suis pas bio.......en tout cas pas bio intégriste.
Re: Soupe à LA courgette
Posté : 20 août 2017 21:19
par BT75
Bonsoir,
L'extension du sujet aux tomates me donne l'occasion de demander à Bino-Boni si son protocole rigoureux d'expérimentation de lutte contre le mildiou annoncé par son message du 20 mai 2017 a été probant et lui a donné satisfaction :
...Quant au purin de prêle, j'ai bien l'intention de l'expérimenter cette année sur tomates avec un protocole rigoureux. Si l'efficacité est indiscutable je serai le premier à le divulguer, si ce n'est pas le cas, les marchands de purin de prêle et les prescripteurs inconscients ou volontaires de cette pratique ont du soucis à se faire...
Merci d'avance
Cordialement