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Comment conserver un insecte en sauvegardant ses couleurs

Posté : 07 sept. 2017 20:07
par pencarn
Bonsoir amis,

Il y a quelques jours j'i recueilli dans me serre une libellule morte. elle avait encore de belles couleurs. Je l'ai mise de côté en attendant un nouvel objectif et aussi un système d'éclairage. Ceux ci reçus j'ai ressorti la bestiole mais ses couleurs ont disparu. Qu'aurais-je du faire?

Merci de vos conseils


jm

Re: Comment conserver un insecte en sauvegardant ses couleurs

Posté : 07 sept. 2017 20:45
par YVES50
Bonsoir,
Pour les odonates il n'y a rien à faire.
La coloration est due à des pigments très fragiles. La dessication des spécimens les détruit entièrement.

Re: Comment conserver un insecte en sauvegardant ses couleurs

Posté : 07 sept. 2017 23:13
par Daniel
Bonsoir,
il est effectivement difficile de mettre en collection des gros odonates en conservant leurs couleurs.

Néanmoins, on peut y arriver.
Il faut vider l'abdomen rapidement après la mort et remplacer les viscères par une allumette ou de la ouate serrée et faire passer l'insecte par un bain d'acétone qui permet une assez bonne conservation des bleus des æschnes par exemple.

Pour la photographie, rien ne vaut les prises de vue sur le vivant. Mais ces techniques de conservation permettent de présenter une collection de référence de façon un peu plus esthétique.

Re: Comment conserver un insecte en sauvegardant ses couleurs

Posté : 08 sept. 2017 11:31
par YVES50
Bonjour,
Daniel a écrit :un bain d'acétone qui permet une assez bonne conservation des bleus des æschnes par exemple.

C'est vrai, le bain dans le solvant enlève une partie des acides gras responsables du noircissement des certaines taches claires (on disait autrefois que l'insecte "tournait au gras") . Il était même employé le tétrachlorure de carbone, dégraissant plus énergique ou encore le benzène. :x A l'époque, on ignorait leur toxicité élevée. Pour les pigments bleus, cette technique décrite dans le Guide de l'Entomologiste de Guy COLAS est assez satisfaisante. Malheureusement elle est beaucoup moins probante voire inefficace pour les bandes jaunes des Cordulegaster par exemple ou le rouge des Pyrrhosoma...
Par contre, aucun problème de conservation des reflets métalliques : il s'agit de "couleurs physiques " qui ne se modifient pas avec la dessication du spécimen.