Vente baume du Canada sur e-Bay

[Olivier]

Pour information si cela vous intéresse :

http://cgi.ebay.fr/Colle-optique-lame-m ... 286.c0.m14

Numéro de l'objet : 250295365963

EXCELLENTE COLLE POUR OPTIQUE ET LAMELLE DE MICROSCOPE
· 100% naturelle
· Même indice de réfraction que le verre

À cause de son indice de réfraction de la lumière qui est identique à celui du verre, la gomme de sapin est très recherchée de par le monde pour coller les lentilles optiques de haute précision ou pour fabriquer des lamelles

La gomme de sapin provient des émergences de l'écorce du Sapin Baumier, sapin majestueux que l'on trouve au Québec. Les colonisateurs Français grâce aux Amérindiens apprirent les multiples usages et vertus de cette gomme. Ceux-ci s'en servaient notamment en cas de grippe, de scorbut, sur les coupures et brûlures... même les trous de leurs canots étaient colmatés par cette précieuse gomme...

Nom(s) commun(s) : Sapin, sapin baumier, arbre de Noël.
Nom botanique : Abies balsamea, Terebenthina canadensis (résine), famille des pinacées.
Nom(s) anglais : Fir, Canadian fir, balsam fir, Canada balsam.

Partie(s) utilisée(s) : La résine qui exsude du tronc (gomme de sapin), les aiguilles (huile essentielle), les bourgeons (infusion). Produits dérivés : gomme de sapin ou baume du Canada (résine).
Habitat et origine : Cet arbre typiquement canadien dont les peuplements les plus importants se trouvent au Québec, préfère un climat froid et un sol constamment humide. C'est le plus vigoureux de tous les résineux.
Historique

Les Amérindiens ont rapidement initié les colons français aux multiples usages qu'ils faisaient de la gomme de sapin : remède contre la grippe, le scorbut, les coupures et les brûlures, et, dans un autre ordre d'idées, scellant pour divers contenants ainsi que pour les canots d'écorce. Sous le Régime français, la récolte de la gomme de sapin est vite devenue une activité dont les coureurs des bois et les trappeurs ont su tirer un revenu d'appoint saisonnier. Selon le botaniste Marie-Victorin, la gomme de sapin était l'un des articles essentiels de la médecine populaire des Canadiens français. À l'époque de l'intendant Jean Talon, la résine servait également à la fabrication de chaussures et à la construction de bateaux.

Un peu plus tard, elle servira aussi à vernir les violons et, à cause de son indice de réfraction de la lumière identique à celui du verre, la gomme de sapin sera très recherchée de par le monde pour coller les lentilles optiques de haute précision ou pour fabriquer des lamelles de microscope. Cette substance est universellement connue sous le nom de « baume du Canada ». On l'utilise encore aujourd'hui en dentisterie pour le traitement de canal; on en trouve dans certains dentifrices; elle entre dans la fabrication de divers vernis et peintures. Sans compter le fait que l'arbre de Noël par excellence n'est nul autre que notre sapin baumier.

Au Québec, la récolte artisanale de la gomme de sapin fait encore l'objet d'un petit commerce saisonnier.5 On en tire la résine qui est vendue localement comme remède naturel et internationalement pour divers usages industriels.

Au chapitre médicinal, on connaît surtout les usages de la térébenthine, substance distillée à partir de la gomme de divers conifères, dont le sapin baumier et le pin. Elle avait l'avantage d'être plus facile d'emploi que la gomme, laquelle a la désagréable caractéristique d'être très collante. On nommait d'ailleurs indifféremment « baume du Canada » ou Terebenthina canadensis (térébenthine du Canada) la gomme et la térébenthine qui en étaient extraites et on leur attribuait les mêmes propriétés.

À la fin du XIXe siècle, on utilisait encore la térébenthine dans les hôpitaux du Québec, comme en témoigne le Traité élémentaire de matière médicale des soeurs de la Providence, dans l'édition de 1890.3 Excitante, diurétique et, à hautes doses, purgative, son action se portait surtout sur l'appareil urinaire et les muqueuses des voies respiratoires. Elle était très populaire, employée en emplâtre ou en onguent, sur les coupures, les vieux ulcères, les parties affectées de rhumatismes, les douleurs de reins, etc.

[Christian]

Salut Olivier et merci pour ce lien.
Le prix est très intéressant si la qualité (en microscopie) est au rendez-vous.
Le vrai baume du Canada a des avantages certains ! Entre autre sa capacité à "bouffer" les petites bulles d'air !
(chose que je n'ai jamais pu obtenir avec des produits "modernes")

Un peu plus tard, elle servira aussi à vernir les violons et, à cause de son indice de réfraction de la lumière identique à celui du verre …

A propos de violons, je me demande si nos amis canadiens ne confondent pas avec la gomme laque … (qui peut d'ailleurs être aussi assez transparente et pas seulement blonde, cerise, etc) ??
Je vérifierai tout ça demain dans mon traité de lutherie, histoire d'être sûr de ne pas dire de bêtises


Autrement, une bonne adresse pour le BC: Champignon Passion http://www.champignons-passion.be/main.htm (très bonne qualité pour celui que j'ai !)
et à Paris, ma mine d'Or pour les gommes et baumes en tous genres + quelques produits bien intéressants pour la microscopie: Laverdure http://www.laverdure.fr/
(nb: je n'ai jamais commandé de BC chez eux mais c'est pas impossible qu'ils en aient !)

[Christian]

Je confirme pour le vernissage des violons:
Pas de baume du Canada dans les méthodes traditionnelles italiennes et françaises (au Canada peut-être !)
En Europe, on utilise différents vernis selon les parties, plus ou moins gras. La gomme laque à l'alcool est de rigueur mais la térébenthine peut aussi rentrer dans certaines recettes

[Jean]

Bonjour à tous !

Je confirme pour le vernissage des violons:
Pas de baume du Canada dans les méthodes traditionnelles italiennes et françaises (au Canada peut-être !)

Peut être qu'au Canada certains ont-ils aussi essayé le sirop d'érable....
Mi,la ré sol....Je confirme ce que dit Christian !
Bonne journée / amitiés /Jean

[Olivier]

Le prix est très intéressant si la qualité (en microscopie) est au rendez-vous.

Je viens de recevoir mon baume, ça sent délicieusement le sapin...

Mais comment reconnait-on un baume de qualité ? Je pense que le vendeur en question fait seulement du reconditionnement en petites quantités.

Si vous avez au passage des conseils de conservation, ils sont les bienvenus !

[Literati]

Enfin je peux être utile ici!!!

Il se trouve que je suis violoncelliste ET québécois!

Je n'ai jamais entendu parlé de résine de sapin dans les vernis en lutherie. Mon luthier, comme tout les luthiers du Québec utilise des recettes européenne. Peut-être qu'à une certaine époque les "violoneux" (c'est ainsi qu'on appelle les violoniste folkloriques ici) se servait de la "gomme de sapin". Peut-être aussi existe-t-il des luthiers qui en ajoute à leur recette, mais ce n'est pas du tout répandu.

Pour le sirop d'érable... JAMAIS! C'est bien trop bon!

Et pour "le plus vigoureux", en tant que bonsaïstes, je suis très très très septique... l'épinette et le thuya sont très très résistant, on en retrouve jusqu'a la limite de la toundra.

Je ne sais pas où le vendeur a pris son texte, mais 98 Québécois sur 100 confondent l'épinette avec le sapin.

Michel