Le Naturaliste

Bonsoir,
Les amibes à thèque sont fascinantes. Imaginez une simple cellule qui bâtit de telles maisons - et sans manuel de montage Ikea !
Cette thèque vide a appartenu à une Netzelia provenant d'un étang. A. achlora pourrait faire l'affaire et cette thèque est un peu petite pour N. gramen.
hhttps://www.arcella.nl/netzelia
La coque est faite de particules de quartz et de silice (provenant de frustules de diatomées).
Zédification de 28 images - dans un pareil cas, il est difficile d'obtenir un rendu général autrement !

En effet, superbe exemple de l'intelligence cellulaire. Merci.

Bonjour tous, Bernard,

merci de ce sujet auquel je commence à m'intéresser et de cet excellent site (j'ai corrigé ton lien) sur ces Amis Batek...

J'ignorais que ces thèques étaient un recyclage de squelettes de Diatomée


As-tu vu l'ouverture pétaloïde qui semble caractéristique du genre Netzelia ?

Bonjour Sylvain, tous,

As-tu vu l'ouverture pétaloïde qui semble caractéristique du genre Netzelia ?

Je reconnais que ce détail n'apparaît pas sur la photo ci-dessus, mais sur d'autres amibes vivantes du même échantillon.L'origine du prélèvement, la forme et structure de la thèque suggère aussi le genre Netzelia:
J'avoue que je ne me lancerais pas dans l'identification de ces amibes sans l'aide d'un expert. Pour cela, j'ai la chance immense d'habiter à 15 min d'un labo de renommée mondiale sur le sujet, labo avec des chercheurs sympas et accueillants:
https://www.unine.ch/biolsol/home.html
La taxo de ces amibes est en grand chambardement au vu des analyses ADN. Par exemple, diverses Difflugia ont été transférées récemment dans le genre Netzelia. Ce domaine est bigrement compliqué, mais je posterai bientôt des vidéos sur ces amibes superbes, après contrôle par les spécialistes.

J'ignorais que ces thèques étaient un recyclage de squelettes de Diatomées

Les thèques sont réalisées à partir de tous les minuscules débris minéraux cristalloïdes disponibles sur le site. Y compris de fragments de tests de diatomées, et y compris de micro-fragments de canettes de bière Kronenbourg brisées, suivant disponibilité. Sur certains secteurs festifs, les thèques sont multicolores de débris de verres.
Par quel mécanisme cellulaire superficiel le calibrage et l'ordonnancement (qui frise la perfection) sont réalisés, je ne sais.

Oui, c'est exact, mais par exemple dans le cas des Euglypha ...
http://www.lenaturaliste.net/forum/view ... ha#p107382
... l'amibe synthétise elle-même ses plaques que l'on appelle idiosomes Dans ce cas, l'aspect de la surface est bien régulier. D'autres amibes telles que les Difflugia construisent leur thèque avec des particules ramassées dans l'environnement (i.e, xénosomes). Les Netzelia mélangent idiosomes et xénosomes. Dans tous les cas, ces particules sont apprêtées, cimentées et enrobées avec des polymères organiques. L'oeil expert peut reconnaître les différentes plaques ce qui aidera à la détermination.